dimanche 31 mars 2013

Japan: Before and After the Earthquake and Tsunami

http://www.miraikioku.com/streetview/en/?ll=37.492141,140.994469&h=350&p=-2

Japan: Before and After the Earthquake and Tsunami
Pre- and post-disaster imagery in Google Street View

Deux ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima, les habitants qui ont fui la zone contaminée peuvent désormais revenir virtuellement sur les lieux de leur résidence, interdits au public, grâce à une voiture Google qui a établi une cartographie « Street View ».


mercredi 20 mars 2013

ANALYSE Deux ans après la catastrophe, les fuites d’eau contaminée vers l’océan semblent se poursuivre

ANALYSE Deux ans après la catastrophe, les fuites d’eau contaminée vers l’océan semblent se poursuivre.
18 mars 2013 à 21:46

Par ARNAUD VAULERIN Correspondant à Kyoto
Une prise inédite et inquiétante. La pêche que vient de faire Tokyo Electric Power Co (Tepco) aux abords de la centrale de Fukushima Daichi alimente les craintes d’une pollution nucléaire persistante, au moment où le site fait face à des chantiers titanesques tous azimuts. L’opérateur a ainsi annoncé qu’il avait capturé dans le Pacifique un poisson avec un taux de radioactivité de 740 000 becquerels de césium par kilogramme (bq/kg). Soit 7 400 fois plus que la norme fixée par les autorités...

mardi 19 mars 2013

restauration des systèmes de refroidissement des piscines de combustible usagé dans 2 des 3 réacteurs

La compagnie d'électricité de Tokyo affirme qu'elle a restauré les systèmes de refroidissement pour les piscines de combustible usagé dans 2 des 3 réacteurs, endommagés par une panne de courant à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Peu avant 19 heures ce lundi, la panne momentanée a causé l' interruption des systèmes de refroidissement pour les réacteurs 1, 3 et 4, ainsi que pour une piscine commune de combustible usagé dans l'enceinte de la centrale.

Des officiels de TEPCO ont découvert par la suite que 3 panneaux de distribution avaient arrêté de fonctionner. L'opérateur a réparé 2 de ces panneaux, mais n'a pas pu restaurer le troisième. Pour remédier au problème, ils ont eu recours à un générateur de courant d'urgence afin de remettre en marche le système de refroidissement dans la piscine du réacteur numéro 4.

Suite à ces événements, le système de refroidissement de la piscine de combustible dans le réacteur 1 s'est remis à fonctionner vers 14h20 ce mardi, 19 heures après la panne de courant. Le système de refroidissement du réacteur numéro 4 s'est remis en marche après 16 heures.

La compagnie essaie toujours de trouver ce qui a causé l'arrêt du fonctionnement des panneaux. Elle affirme que ceux-ci ne semblent pas endommagés.

La centrale précise qu'aucun changement n'a été noté dans les niveaux de radiation, aux postes de contrôle autour de la centrale.


Restore the cooling system

Fukushima Prefecture has asked Tokyo Electric Power Company to restore the cooling system at its Fukushima Daiichi nuclear power plant.
The cooling system was suspended after a momentary power outage on Monday evening.Fukushima Prefecture sought an explanation of the problem from 2 TEPCO officials on Tuesday morning.An official of Fukushima Prefecture, Shoji Furuichi, said TEPCO had not yet identified the cause of the trouble, fueling concerns among local residents.He also asked the utility to ensure safety by installing multiple power-generation units at the plant and to step up its monitoring system so similar problems can be detected in their early stages.
He also asked TEPCO to swiftly provide residents with information on any problems that arise at key facilities and explain their estimated impact and risks in an easy-to-understand way.
This time, the power outage was made public 3 hours after it took place.
A university student in Fukushima city said the delayed announcement, as well as the outage itself, causes her serious concern, as such delays could seriously affect residents if the situation required them to evacuate.
A company employee in his 60s said he is concerned that the prolonged outage could affect cooling operations at the plant, which is still storing a number of fuel rods.

Mar. 19, 2013 - Updated 11:10

Tokyo Electric Power Company says it has restored cooling systems for spent fuel pools at 2 of 3 reactors affected by a power failure at the damaged Fukushima Daiichi nuclear power plant.
The momentary power failure just before 7 PM on Monday suspended cooling systems for the No. 1, 3 and 4 reactors as well as a shared pool for spent fuel in the plant's compound.TEPCO officials later found that 3 power distribution boards had stopped working.

The utility repaired two of the boards, but could not fix the third and instead used an emergency power generator to restore the cooling system for the No. 4 reactor's fuel pool.As a result, the cooling system for the No. 1 reactor's fuel pool resumed functioning around 2:20 PM on Tuesday, 19 hours after the power failure.
The No. 4 reactor cooling system restarted after 4 PM.
TEPCO plans to restore the cooling systems for the No. 3 reactor by around 8 PM on Tuesday, and for the shared pool by around 8 AM on Wednesday.

The firm continues to investigate what caused the boards to stop functioning. It says they do not appear damaged.

TEPCO says the temperature of the No. 4 pool was 25 degrees one hour before the power failure. The temperature rose to 30.5 degrees Celsius at 10 AM on Tuesday.

TEPCO says the level does not affect cooling as it is below the safety threshold of 65 degrees.

The firm says the power failure did not affect water injection to the No. 1, 2 and 3 reactors.
They suffered core meltdowns in the early days of the nuclear crisis triggered by the March 11th, 2011 quake and tsunami.

The utility also says no change has been observed in radiation levels at monitoring posts around the plant.

Mar. 19, 2013 - Updated 10:33

L'électricité servant au refroidissement des piscines des réacteurs a été coupée" lundi soir pour des raisons encore inconnues

JAPON. Retour partiel du courant à la centrale de FukushimaCréé le 19-03-2013 à 07h00 - Mis à jour à 10h38Par Le Nouvel Observateur avec AFP"
L'électricité servant au refroidissement des piscines des réacteurs a été coupée" lundi soir pour des raisons encore inconnues, prévient l'opérateur Tepco.

L'opérateur de la centrale nucléaire japonaise Fukushima Daiichi a partiellement rétabli mardi 19 mars dans l'après-midi le système de refroidissement des piscines de stockage du combustible, arrêté depuis une panne de courant la veille au soir.
L'électricité a été coupée lundi pour une raison inconnue à 18h57 (10h57 heure française), a expliqué mardi matin un porte-parole de Tokyo Electric Power (Tepco), Kenichi Tanabe.
Il a ajouté que cette panne de courant avait entraîné l'arrêt des systèmes de refroidissement des piscines de stockage du combustible usagé des réacteurs 1, 3 et 4.Le rétablissement partiel du courant a ensuite permis de relancer le système de refroidissement de la piscine du réacteur 1 à 14h20 (6h20 heure française), a précisé Tepco un peu plus tard dans un communiqué.Vers une reprise progressive du courant La compagnie d'électricité a ajouté que les systèmes de refroidissement des piscines des réacteurs 3 et 4 devraient fonctionner normalement vers 20 heures (12 heures en France).
Le dernier système de refroidissement en panne, celui de la piscine de stockage dite "centrale", à l'écart des réacteurs proprement dits, devrait remarcher mercredi à 8 heures (minuit en France), ajouté Tepco, ce qui réglerait le problème."Aucun changement important des niveaux de radioactivité n'a été détecté par nos instruments de mesure à proximité", souligne-t-il, écartant la possibilité d'une résurgence de la crise.
Inquiétude pour la piscine du réacteur 4
L'incident n'a pas affecté l'injection d'eau dans les réacteurs 1 à 3 eux-mêmes, dont le combustible avait fondu à la suite de l'accident de 2011, a-t-il poursuivi.
De son côté le responsable exécutif des installations nucléaires chez Tepco, Masayuki Ono, a précisé que la température de la piscine de stockage du réacteur 4 avait été estimée à 30,5 degrés Celsius à 10 heures locales (une heure du matin en France).
Cette piscine est celle qui inspire le plus d'inquiétude car elle est la plus "garnie", avec 1.330 barres de combustible usagé et 200 barres de combustible non utilisé.D'après Tepco, la température y monte en moyenne de 0,3 à 0,4 degré par heure depuis la coupure du système de refroidissement, ce qui laisse à l'opérateur environ quatre jours pour rétablir le courant avant que ne soit atteinte la limite de sûreté, fixée à 65 degrés Celsius.Masayuki Ono a souligné que la température des deux autres piscines était plus basse. Il a ajouté qu'un problème dans une unité de distribution de courant pourrait être à l'origine de la coupure, sans certitude toutefois. "Notre priorité est de rétablir le courant pour relancer (le) refroidissement et nous voulons y parvenir le plus vite possible (...). Si cela prenait trop longtemps, nous pourrions toujours si nécessaire ajouter de l'eau de refroidissement (dans les piscines) afin d'éviter que la situation ne dégénère", a-t-il voulu rassurer."Pas grave dans l'immédiat"Pour Akio Koyama, professeur au service de sécurité nucléaire de l'Université de Kyoto, la situation ne semble "pas grave dans l'immédiat".

"Même si l'eau atteint 65 degrés, ce ne serait pas critique à partir du moment où les barres sont toujours immergées. Mais si le niveau baissait au point que les barres soient à l'air libre, il y aurait alors motif à s'inquiéter", a-t-il ajouté.L'accident nucléaire de Fukushima, le pire depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, s'était produit après un puissant séisme et le passage d'un tsunami géant le 11 mars 2011, qui avaient entraîné l'arrêt de l'alimentation des systèmes de refroidissement.D'importantes quantités de radiation s'étaient disséminées dans l'environnement autour de cette centrale à 220 km au nord-est de Tokyo. La phase critique de l'accident est considérée comme terminée depuis décembre 2011, mais les travaux de sécurisation du site n'avancent que pas à pas en raison des hauts niveaux de radioactivité.

mardi 12 mars 2013

Retrait des débris de la centrale

Le Japon a marqué le deuxième anniversaire du séisme et du tsunami du 11 mars 2011. Dans ce deuxième volet d'un commentaire spécial en quatre parties, Noriyuki Mizuno, de la NHK, évoque la mise en place d'une technologie permettant le démantèlement à distance de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Noriyuki Mizuno :
Deux années se sont écoulées depuis l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima. Actuellement, près de 3000 personnes travaillent quotidiennement au démantèlement du site. Il est toutefois difficile, pour les ouvriers, de s'introduire dans les bâtiments qui abritent les réacteurs en raison des taux de radiation, extrêmement élevés. La plupart des débris restent donc présents dans les bâtiments. Par conséquent, le recours aux équipements de contrôle à distance, notamment aux robots, est indispensable au processus de démantèlement. Mais les erreurs et les problèmes qui surviennent mettent en lumière la difficulté de l'exercice.
En 2012, durant une opération de retrait des débris autour de la piscine contenant du combustible usagé au niveau du réacteur numéro 2, un rondin d'acier de 470 kilos a percuté le bassin.
Les travaux ont été interrompus pendant trois mois par crainte de fuites radioactives, dans l'hypothèse où la piscine était endommagée. Il est ensuite apparu que l'accident était dû au fait que les techniciens opéraient une grue et soulevaient les débris pas le biais d'un moniteur de contrôle, sans regarder comment les blocs étaient réellement empilés, les uns sur les autres.

Pour éviter que de tels accidents ne se reproduisent à l'avenir, un effort de communication s'impose entre la Compagnie d'électricité de Tokyo et les firmes impliquées, en vue de développer une machinerie adaptée au processus de démantèlement.

Le gouvernement mobilise à présent une commission d'experts qui examine, sur le terrain, la fiabilité des équipements financés par des fonds publics. Elle ne dispose toutefois d'aucune information sur les robots développés par des firmes privées ou des instituts de recherche, ni même sur leur quantité.
Le gouvernement doit donc s'informer sur toutes les machines susceptibles d'être utilisées dans la centrale, tout en veillant à la bonne circulation des informations. Il importe également de mettre en place un système de prévention des problèmes techniques, afin d'éviter les accidents.
Je pense que le gouvernement devrait promouvoir une technologie fiable de contrôle à distance, pour que le démantèlement s'opère sans incidents.

C'était le commentaire de Noriyuki Mizuno, de la NHK.




dimanche 10 mars 2013

Japon: deux ans après Fukushima, les Japonais manifestent contre le nucléaire

Par LEXPRESS.fr, publié le 10/03/2013 à 09:34, mis à jour à 09:34

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté ce dimanche dans tout le Japon pour exiger l'abandon rapide de l'énergie nucléaire, à la veille du deuxième anniversaire du déclenchement de la catastrophe de Fukushima.

A Tokyo, les manifestants se sont rassemblés dans un grand parc du centre pour écouter des concerts ou des discours sonorisés grâce à de l'électricité solaire. Ils ont ensuite défilé en direction du Parlement, en passant par le quartier des ministères, dans le but de remettre une pétition aux députés demandant au Premier ministre Shinzo Abe, au pouvoir depuis les législatives de décembre, le démantèlement de toutes les centrales nucléaires du pays.

D'autres manifestations se sont tenues dans la capitale et le reste du pays. Selon les médias locaux, quelque 150 événements étaient prévus au total entre samedi et lundi.

Samedi déjà, des milliers de personnes avaient défilé à Tokyo, dont des résidents de la région de Fukushima (nord-est du Japon) et des personnalités parmi lesquelles le prix Nobel de littérature Kenzaburo Oe.

Le PLD au pouvoir veut redémarrer les centrales nucléaires au plus vite
Seuls deux des 50 réacteurs de l'archipel nippon sont actuellement en fonctionnement, le parc nucléaire faisant l'objet de vérifications de sécurité poussées depuis l'accident de Fukushima. Mais Shinzo Abe, dont le Parti Libéral-Démocrate (droite) est très proche des milieux d'affaires, prône le redémarrage des réacteurs dès que possible.

Le gouvernement de centre-gauche sortant, dirigé par Yoshihiko Noda et battu dans les urnes en décembre, avait promis pour sa part d'abandonner l'énergie nucléaire d'ici à la fin des années 2030.

Dans de nombreuses communes touchées par le tsunami, les habitants vêtus de noir ont assisté dimanche à des cérémonies de commémoration.

Ces manifestations interviennent à la veille du deuxième anniversaire du séisme et du tsunami du 11 mars 2011 qui ont fait près de 19.000 morts et disparus dans la région du Tohoku (nord-est) et entraîné un accident nucléaire majeur à la centrale Fukushima Daiichi, le pire désastre depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986. Elle a entraîné le rejet massif de radiations et poussé quelque 160.000 personnes à abandonner leur domicile.