vendredi 27 septembre 2013

Fukushima : des "liquidateurs" témoignent de l'enfer sur terre

Fukushima : des "liquidateurs" témoignent de l'enfer sur terre

  • by Jason Wiels 
  •  Sept. 27, 2013 
  •  original

En décembre 2011, le gouvernement japonais soutenait que la situation était stabilisée à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, victime d'un tremblement de terre doublé d'un tsunami neuf mois plus tôt. Pourtant, deux ans et demi après la catastrophe, il n'en est toujours rien. Il ne se passe pas un mois sans un nouvel incident. Enfin... quand l'information filtre hors de la zone de quarantaine.

Car il est extrêmement difficile de savoir ce qui se passe sur place, les 3 000 employés - ou "liquidateurs" - étant tenus contractuellement à un devoir de réserve. Mais après des mois de non-dits et de mensonges, le mur de l'opacité s'est fissuré. Trois d'entre eux ont témoigné anonymement en avril dernier dans l'hebdomadaire Shukan Spa ! En FranceCourrier International s'est fait l'écho de cet article, traduit dans la langue de Molière, dans son édition du 20 septembre (lien payant). Des propos inédits, qui en disent long sur l'ampleur de la catastrophe toujours en cours au Japon.

"Chauffeurs de bus ou poissonniers"

Ce qui frappe, d'abord, c'est la non-qualification des ouvriers envoyés sur place : "de la chair à canon", se plaignent-ils. Car si le bon sens voudrait que des techniciens hautement qualifiés s'occupent du sinistre, c'est tout le contraire qui se produit. "Ceux qui opèrent sur le site étaient auparavant chauffeurs de bus ou poissonniers", rapporte Gobo. Sans emploi depuis le ravage de leur région, ils se sont tournés vers Tepco, l'opérateur de la centrale, qui avait besoin de bras.

En tout, près de 20 000 travailleurs ont défilé sur le site. Près de 1 000 ont été exposés à des radiations supérieures à cinquante fois la dose admissible en France. "La faiblesse des rémunérations, les risques sanitaires et la précarité de l'emploi sont autant de raisons qui éloignent les ouvriers qualifiés. J'ai vu des équipes constituées de débutants, incapables de serrer ne serait-ce qu'un boulon !" enrage un autre employé. Résultat, dans les lieux très exposés, c'est parfois le chef d'équipe, seul à même de mener les opérations à bien, qui travaille... pendant que ses collègues observent.

Irradiés, humiliés, mal payés

Tout aussi grave, les témoins décrivent comment les entreprises employées par Tepco sous-traitent elles-mêmes au quatrième voire au cinquième degré les tâches de réparation ou de démantèlement qui leur sont commandées. Une fois leurs marges déduites, les opérations sont donc menées au rabais, et les techniciens ne se sentent pas respectés : leurs vêtements de travail sont "froissés, tachés", voire "malodorants". "Les casquettes en coton ont tellement rétréci au lavage qu'on ne peut plus les porter", dénonce l'un d'entre eux. 

Et alors qu'il faudrait utiliser des canalisations en fer, plus solides, on se contente d'en poser en plastique. Du "rafistolage", s'écrient-ils. Quant aux robots envoyés sur place, leurs processeurs grillent les uns après les autres. Finalement, c'est encore et toujours un humain qui va en première ligne, en dernier ressort.

On pourrait s'attendre à ce que ce travail aux portes de l'enfer - la température à l'intérieur de certains bâtiments atteints parfois 40 °C, avec combinaison intégrale sur soi - soit au moins correctement payé... Il n'en est rien : les techniciens touchent à peine l'équivalent de notre SMIC. Tous sont unanimes : si les choses ne changent pas (plus d'investissements, de vraies formations), il ne faudra pas s'étonner que "des accidents se reproduisent". Encore.

Lire la totalité de ces incroyables témoignages sur le site de Courrier International

discussion sur le taux de radiation dans l'eau de mer

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique Yukiya Amano a suggéré que le Japon ne mesure pas seul les taux de radiation dans l'eau de mer autour de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Il s'est exprimé en faveur d'un effort international dans ce domaine.

Dans le cadre d'une interview qui a eu lieu jeudi à Vienne, avant sa visite prévue au Japon le mois prochain, Yukiya Amano a parlé aux médias japonais de la fuite d'eau radioactive à la centrale.

Le responsable de l'AIEA a déclaré que la surveillance par le Japon des niveaux de radiation de l'eau de mer autour de la centrale endommagée ne suffisait pas, expliquant qu'il y avait diverses manières d'effectuer les tests.

Il a souligné l'importance vitale d'une coopération du Japon avec les organisations internationales à partir de la phase de planification, afin que Tokyo puisse regagner la confiance de la communauté internationale.

L'AIEA envisage de dépêcher des inspecteurs au Japon cet automne, dont des spécialistes de l'analyse de l'eau de mer.



Essais tests filtrage eaux usées radioactives

L'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi endommagée a repris les essais de fonctionnement de son système de filtrage pour décontaminer les eaux usées radioactives.

La Compagnie d'électricité de Tokyo envisageait de faire fonctionner à plein régime l'Advanced Liquid Processing System en août. Ce système est conçu pour éliminer les substances les plus radioactives de l'eau contaminée. Mais en juin, de l'eau non traitée s'est échappée d'un réservoir de stockage, ce qui a forcé Tepco à mettre un terme aux essais du système.

La compagnie pense que la fuite a été provoquée par une corrosion chimique. Elle a adopté des contremesures, en enduisant notamment l'intérieur des réservoirs d'un produit anticorrosion.

Tepco a appliqué ces mesures à l'un des trois système de purification. Cela a permis à la compagnie de relancer les essais de fonctionnement ce vendredi.


Nhk

jeudi 26 septembre 2013

Underwater barriers in the facility's port have been breached

The operator of the crippled Fukushima Daiichi nuclear plant says underwater barriers in the facility's port have been breached.  The so-called silt fences are intended to prevent the spread of radioactive materials.Tokyo Electric Power Company officials said on Thursday they found damage in the curtain-like barriers near the intake canals of the No. 5 and 6 reactors.The silt fences are to stop contaminated sea-bed soil from near the damaged No. 1, 2, 3 and 4 reactors polluting water near the still-intact No. 5 and 6 reactors.TEPCO is investigating the accident's cause.  It plans to repair the fences once high waves triggered by an approaching typhoon subside.The Nuclear Regulation Authority instructed the power company to measure radiation levels in the sea near the No. 5 and 6 reactors.The underwater barriers were also damaged in April. TEPCO officials attributed the cause to high waves.  Sep. 26, 2013 - Updated 08:03

mercredi 25 septembre 2013

Directives pour les sites de stockage pour les déchets radioactifs

Une commission gouvernementale japonaise a ébauché des directives visant à réduire l'impact sur l'environnement de projets de construction de sites de stockage pour les déchets radioactifs à proximité de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Le ministère de l'Environnement prévoit de construire des équipements de stockage intermédiaires dans les villes de Futaba, Okuma et Naraha. Ces équipements permettront de stocker la terre et les déchets contaminés recueillis autour de la centrale.

La commission d'experts a déclaré mardi que la quantité de gaz d'échappement ainsi que le volume sonore émis par les camions transportant ces déchets devraient être réduits au minimum. Elle a ajouté qu'elle planchera sur un projet visant à réguler les opérations effectuées et les routes empruntées par ces véhicules.

Les experts ont également indiqué que la construction pourrait être nuisible à des habitats sauvages et a suggéré l'usage d'équipements déjà existants ou l'installation de zones de conservation où des bâtiments le permettent.


Nhk

Plan contamination autour de la centrale 3 km

The Japan Atomic Energy Agency used an unmanned helicopter to crack a missing piece of the puzzle regarding radiation contamination close to the wrecked Fukushima No. 1 nuclear power plant.


samedi 21 septembre 2013

unhealthy medical readings

The health ministry says the percentage of workers who have health issues in their physical exams has increased at the crippled Fukushima Daiichi nuclear plant and nearby locations.
The ministry for the first time analyzed the results of physicals reported to a labor standards inspection office which has jurisdiction over 2 nuclear plants in Fukushima.
Some 6,700 people engaged in radiation-related work for 545 work units in the region took special physicals last year. 
Most of them are believed to be plant workers.The health ministry officials say that 284 of them, or 4.21% of the employees in the area, showed unhealthy medical readings, such as higher white blood cell counts.
They were required to take more detailed tests or undergo treatment.The proportion of people with health issues was up 3.23 percentage points from the figure reported in 2010, before the nuclear crisis.The ministry says it's not easy to simply compare the results since the work units have seen 70% of their employees replaced over the past 3 years.
But, it says it plans to conduct an epidemiological survey to learn more about the impact of the radiation. 
 Sep. 20, 2013 - Updated 21:11

The joints of steel sheets had become loose Fukushima Daiichi

The operator of the damaged Fukushima Daiichi nuclear plant says radioactive water may have leaked from a storage tank whose pivot bolts used for the joints of steel sheets had become loose.
In August, more than 300 tons of highly radioactive water was found leaking from one of the storage tanks.  
But one month later the cause of the leakage is still unknown.In order to find the cause of the problem, the plant operator on Tuesday began work to dismantle the tank.
TEPCO officials say 5 of the pivot bolts used to fix joints of steel sheets at the bottom of the tank were found loose.  
They say it is highly probable that this caused the leakage.But officials say they will also check deformed resins and rust on the sides of the sheets for ruptures.Fukushima Daiichi has more than 300 similar tanks that store radioactive water.
  It is feared the same problem could be found at the bottom of those tanks.But TEPCO officials say it is impossible to directly check or reinforce them, or to replace all the tanks at the same time.They say they will do more to monitor the leakages. 
 Sep. 20, 2013 - Updated 21:11

L'exploitant de la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi, Tepco, a fait savoir que de l'eau radioactive pourrait avoir fui d'un réservoir de stockage dont les boulons utilisés pour joindre les plaques d'acier s'étaient desserrés. 

C'est au mois d'août cette année qu'on a découvert que plus de 300 tonnes d'eau hautement radioactive avait fui d'un des réservoirs de stockage. Un mois plus tard, cependant, la cause de cette fuite reste toujours inconnue. 

L'exploitant de la centrale a donc entamé mardi des travaux de démontage du réservoir. 

Selon les responsables de Tepco, cinq boulons utilisés pour fixer des joints de plaques d'acier au fond du réservoir étaient desserrés. Ils ont fait savoir qu'il est très probable que cela soit la cause de la fuite. Ils vont analyser aussi les résines déformées et la rouille sur les côtés des plaques à la recherche de brèches. 

Plus de 300 réservoirs du même type et qui stockent de l'eau radioactive se trouvent dans la centrale Fukushima Dai-ichi. Il est à craindre que le même problème ne soit découvert au fond de ces réservoirs.



vendredi 20 septembre 2013

Japon : petit séisme près de Fukushima

Un séisme de magnitude 5,3 a secoué dans la nuit de jeudi à vendredi la préfecture de Fukushima qui héberge une centrale nucléaire accidentée, a annoncé l'institut de géophysique américain (USGS). L'agence de météorologie japonaise, qui a estimé pour sa part la secousse à une magnitude de 5,8, n'a émis aucune alerte au tsunami. D'après l'USGS, le tremblement de terre s'est produit vendredi à 02h25 locale (17h25 GMT jeudi), à une profondeur de 22,2 km. L'épicentre a été mesuré à une vingtaine de kilomètre à l'ouest de la ville d'Iwaki bordant l'océan Pacifique, soit à 175 km au nord-est de Tokyo où les immeubles ont tremblé. L'épicentre était également situé à une cinquantaine de kilomètre au sud-ouest de la centrale Fukushima Daiichi, ravagée par un séisme de magnitude 9 et un tsunami géant le 11 mars 2011 et dont l'exploitant Tepco continue de faire face à de nombreux problèmes. Ce tremblement de terre s'est produit quelques heures à peine après une visite sur ce site accidenté du Premier ministre japonais, Shinzo Abe, qui a sommé la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) de fournir un calendrier de réglement des fuites d'eau radioactive, un problème qui suscite l'inquiétude dans le monde entier.

jeudi 19 septembre 2013

Tepco avait promis des barrières

Un conseiller de l'ancien premier ministre japonais Naoto Kan a révélé que Tepco, l'exploitant de la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi, avait promis il y a deux ans de construire des barrières pour prévenir les fuites d'eau radioactive dans l'installation. Une promesse qui n'a pas été tenue. 

Sumio Mabuchi, membre exécutif du Parti démocrate du Japon, le PDJ, a déclaré mercredi lors d'une réunion du parti que Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo, avait convenu avec le gouvernement en juin 2011 de construire des protections autour des bâtiments du réacteur. Le PDJ était alors au pouvoir. 

Peu après le début de la crise dans la centrale en mars 2011, M. Mabuchi assistait le gouvernement, en qualité de conseiller du premier ministre, pour répondre à la situation. 

Selon M. Mabuchi, Tepco avait demandé au gouvernement de ne pas annoncer l'accord sur la construction de barrières, indiquant craindre que le coût de ces travaux, soit un milliard de dollars, pouvait s'ajouter à sa dette et semer la confusion sur les marchés. 

M. Mabuchi a déclaré que le gouvernement avait convenu de ne pas rendre public cet accord. 

Il a ajouté que Tepco avait promis d'honorer l'accord en construisant immédiatement des barrières, mais n'a pas effectué les travaux.



mardi 17 septembre 2013

Yamamoto a promis de mener fermement le dossier des fuites d'eau radioactives

Le ministre japonais des Sciences et des Technologies Ichita Yamamoto a promis de mener fermement le dossier des fuites d'eau radioactives à la centrale accidentée Fukushima Dai-ichi. 

Le ministre est intervenu hier à Vienne dans le cadre de la Conférence annuelle de l'Agence internationale de l'énergie atomique, l'AIEA. Il a souligné que l'eau radioactive ne polluait pas l'eau de mer en dehors d'un rayon de 0,3 kilomètre carré autour du port attenant à la centrale. 

Il a également insisté sur le fait que les aliments et l'eau potable au Japon étaient sans danger. 

Environ 200 personnes participaient à cette session d'explications organisée par les responsables japonais en charge de la régulation du nucléaire et de l'énergie.



Daiichi nuclear plant has released more than 1,100 tons of rainwater

The operator of the Fukushima Daiichi nuclear plant has released more than 1,100 tons of rainwater that had pooled inside barriers around wastewater storage tanks.Heavy rain lashed the plant on Sunday and Monday due to the effects of a severe tropical storm.Officials of Tokyo Electric Power Company told reporters on Tuesday that workers discharged 1,130 tons of water from 7 sections onto nearby soil to prevent it from overflowing.They said the level of radioactive substances in the water was below the government-set standard, so they judged it to be rainwater.The government sets 30 becquerels per liter as the limit for discharging radioactive water into the ocean.TEPCO officials say workers released the water onto the ground and not into drainage ditches that lead to the sea, so they cannot say how much may have leaked into the ocean.The utility plans to study ways to prevent rainwater from accumulating within the storage tank barriers to prepare for future heavy rains.  Sep. 17, 2013 - Updated 06:12

vendredi 13 septembre 2013

Une partie a pu s'écouler dans l'océan

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a fait savoir qu'une partie de l'eau utilisée pour décontaminer un fossé de drainage a pu s'écouler dans l'océan près de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

En août, plus de 300 tonnes d'eau hautement contaminée ont fui d'un réservoir de stockage. Tepco précisait qu'une partie de cette eau avait pu atteindre l'océan en passant par le fossé de drainage. 

Tepco mesure les niveaux de radiation en huit points du fossé et dans l'océan, près de la centrale, pour évaluer comment l'eau contaminée s'est écoulée. 

La compagnie a relevé 80 becquerels de césium 137 par litre d'eau prélevée mercredi à 30 mètres de l'océan. Le taux est proche du seuil fixé par le gouvernement pour autoriser le rejet dans l'océan. 

Tepco a également relevé 220 Bq par litre de substances radioactives émettrices de rayons béta, notamment du strontium. 

D'après la compagnie, une opération de décontamination a été lancée dans un fossé situé en amont, après la fuite des réservoirs d'eau contaminée. L'eau utilisée pour cela a été contaminée. Une partie a pu s'écouler dans l'océan.



jeudi 12 septembre 2013

64,000 becquerels per liter on Tuesday worst than expected

The operator of the crippled Fukushima Daiichi nuclear plant says it has found rising tritium levels at a monitoring well near a wastewater storage tank.
One of the storage tanks leaked more than 300 tons of highly radioactive water in August.  The water is likely to have seeped into the soil.
Tokyo Electric Power Company has since increased the number of monitors to check radioactive materials in groundwater near the tank.The company says the level of radioactive tritium at one of the wells rose to 64,000 becquerels per liter on Tuesday, more than twice the reading the previous day.The well is located 20 meters north of the leaking tank. 
 Engineers checked soil taken when the well was dug and found beta radiation of 0.1 millisieverts an hour.Beta rays are kind of radiation emitted from tritium and other substances.The operator suspects the leak is spreading but says it doesn't know why as the well is not located near to the groundwater flows. 
 It says most of the contaminated soil around the tank has been removed.The company initially planned to pump up clean groundwater and release it into the ocean before it passes through heavily contaminated reactors buildings.  
The finding that the groundwater is already tainted before its reaches the buildings may hamper that plan.  Sep. 11, 2013 - Updated 22:18

A nuclear expert says radioactive groundwater at the crippled plant in Fukushima is likely still flowing into the sea.Attempts by Operator Tokyo Electric Power Company to stop the water appear to have had little effect.
The utility admitted the leak in May after detecting high radioactivity at some of the wells between reactor facilities and the sea, as well as the plant port's water.Head researcher at the Japan Atomic Energy Agency, Seiji Takeda, says levels of radioactive tritium in water samples from the wells and the nearby sea suggests the groundwater is to blame.Takeda says tritium, which resembles hydrogen in character, moves with water and can be used to track water flow.He noted that water samples taken in these wells at the sea side of the No. 2 reactor are showing higher levels of tritium compared to wells in surrounding areas.  
The wells are close to an underground tunnel also between the reactor facility and the sea.From these reasons, he suggests the tunnel is one of the main sources of the contaminated water. He says the water is most likely flowing fairly quickly into the sea through pebbles inside the tunnel.The operator has been solidifying the embankment to plug the leak.  But it admitted on Wednesday that the measure is not working so far.  Sep. 11, 2013 - Updated 22:18

mardi 10 septembre 2013

La radioactivité de Fukushima arrive de l'autre côté du Pacifique

Par: 
9/09/13 - 11h25

Personne n'a oublié le tremblement de terre suivi d'un gigantesque tsunami, le 11 mars 2011, au Japon. D'autant que la centrale nucléaire de Fukushima continue malheureusement de faire parler d'elle. S'il n'avait fallu que quelques jours pour que des particules radioactives soient repérées dans l'atmosphère aux Etats-Unis, il aura fallu trois ans pour que celles-ci traversent le Pacifique.
© reuters.
© ap.
© afp.
Ca y est, le Césium 137 arrive lentement, mais sûrement dans les eaux situées de l'autre côté du Pacifique, annonce le magazine Sciences&Avenir. Il faut dire que sa radioactivité ne diminue de moitié qu'après trente ans, il n'est donc pas difficile à repérer.

Si le puissant courant passant près des côtes japonaises, le Kuroshio, parvient à diluer ces particules radioactives au bout de quatre mois, il n'en reste pas moins aux remous de l'océan de poursuivre le processus, qui reste lent. Et voilà, cette radioactivité a finalement réussi à traverser le Pacifique et il ne faudra pas attendre longtemps avant d'en repérer les traces sur les côtes américaines.

Les chercheurs précisent que ces dernières ne seront pas touchées de façon identique. Ainsi, les côtes de l'Oregon et de l'État de Washington feront face à une radioactivité plus intense mais sur une période brève, tandis qu'en Californie, l'exposition sera plus faible mais aussi plus longue.

"Cependant, les habitants de ces régions ne doivent pas se sentir menacés. La concentration de matières radioactives diminue rapidement en dessous des seuils d'innocuité de l'Organisation mondiale de la santé", assure Erik Van Sebille, auteur de l'étude publiée dans Deep Sea Research et chercheur au Centre d'excellence pour les sciences du climat de l'université de Nouvelle Galle du Sud (Australie).

D'après l'étude, la majorité de la radioactivité devrait toutefois rester confinée dans le Pacifique Nord. Il est à noter que ces calculs n'ont pris en compte que la radioactivité relâchée au moment de la catastrophe et non les fuites qui perdurent sur le site.

samedi 7 septembre 2013

groundwater

Tatsuya Murakami, Mayor of Tokai-mura in Ibaraki Prefecture: What I’m truly afraid of is the groundwater. As you know, Japan is a country with a lot of rain. You could even consider it to be a monsoon country, and when we add that to the fact that we are a very mountainous nation, that means you have a lot of water always running underground to the ocean.

When you look at the Fukushima power plant, you see that nearby is a very big mountain range called the Abukuma mountain range, and mountain ranges are always as I said a source of water. And there’s just a tremendous amount of groundwater always, always flowing very strongly towards the ocean. […]

Given the fact that the special terrain of Fukushima encourages groundwater — I know that at present the people in charge of the Fukushima plant are saying that they will somehow stop the groundwater from getting into the premises of the plant — but I think it’s an extremely difficult task. I frankly think it is an impossible task, and I think anyone who thinks that they can accomplish such things and conquer nature in that way is simply just full of themselves and not really realistic

I am again very concerned about the groundwater, in part because as a result of the meltdown we have this spent fuel that is just being abandoned, just been left there, and as long as it exists it is constantly emitting radiation, it is constantly being in contact with water and you’re always going to get more and more contaminated water produced. So unless that spent fuel is a somehow taken care of, you’re always going to have this danger of more contaminated water getting out. […]

I believe that this groundwater is a tremendous problem, and the idea of this contaminated water reaching the ocean I think is very, very serious and frightening thing.



vendredi 6 septembre 2013

radioactive water that leaked from a storage tank may have reached groundwater

The operator of the damaged Fukushima Daiichi nuclear power plant says radioactive water that leaked from a storage tank may have reached groundwater.
Tokyo Electric Power Company says it detected high levels of radioactive substances in water collected on Wednesday at a monitoring well about 10 meters from the tank.
It says the water contained 650 becquerels per liter of beta-ray emitting substances, including strontium. The water was taken from about 7 meters deep, where groundwater is flowing.
Last month, TEPCO discovered more than 300 tons of contaminated water had leaked from the tank. Company officials said some of the water may have reached the sea.  
Sep. 5, 2013 - Updated 13:23

jeudi 5 septembre 2013

project to build a frozen artificial wall at the Fukushima Daiichi nuclear plant

Japan's government is set to test a project to build a frozen artificial wall at the Fukushima Daiichi nuclear plant. 
Engineers hope the wall will stop groundwater from seeping into the contaminated compound.Groundwater is flowing into the plant's reactor buildings from surrounding mountains at a rate of 400 tons per day. 
The inflow is adding to the problems of toxic wastewater onsite.The government has pledged 32 billion yen, or about 320 million dollars, to build the underground wall.The feasibility test will start by mid-October at the earliest.
 Engineers plan to drive steel pipes 30 meters deep into the soil near the Number-4 reactor building.  The pipes will be used to surround a 10-by-10-meter plot on the mountain side of the building.Liquid calcium chloride at minus 40 degrees Celsius will be pumped into the pipes to freeze the soil. The test will examine whether the wall stops the groundwater flow.Officials will also check for any impact on the surrounding soil and groundwater, as well as how best to change pipes over the long-term.Japan's industry ministry hopes to finish the test by the end of next March and start operating the wall by March 2015. 
 The government has earmarked 1.3 billion yen, or 13 million dollars, for the test.Tokyo Electric Power Company has for the first time released video footage of groundwater flowing into the compound. The video shows the water splashing into the Number-1 turbine building from an area near an underground cable tube.  Sep. 5, 2013 - Updated 00:58



mercredi 4 septembre 2013

Google offers images around Fukushima Daiichi

Google has released recent images of areas around the Fukushima Daiichi nuclear power plant where access is still restricted due to high radiation levels.

The Internet giant's street view service has been offering photos of areas in northeastern Japan that were devastated by the March 2011 earthquake and tsunami.

The images released on Wednesday were taken from April until last month in areas including the towns of Futaba and Okuma near the plant.

The photos show debris scattered all around, and areas in need of reconstruction nearly 30 months since the disaster.

Residency in most of both towns is restricted indefinitely. Town officials gave Google permission to take the photos.

Images of coastal areas in Miyagi and Iwate prefectures were also added.

Viewers now can see images of the areas from before and right after the disaster as well as those taken recently.
Sep. 4, 2013 - Updated 08:47 UTC

parvenir à une solution efficace pour régler le problème d'accumulation d'eau radioactive à la centrale

Le gouvernement japonais a décidé de dépenser près de 470 millions de dollars pour régler le problème d'accumulation d'eau radioactive à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Le projet a été approuvé ce mardi par le premier ministre Shinzo Abe, le ministre de l'Industrie Toshimitsu Motegi et d'autres membres de la commission gouvernementale en charge de la crise nucléaire.

Il a été décidé que le gouvernement prendrait en charge les problèmes techniques plutôt que d'en laisser la responsabilité à la Compagnie d'électricité de Tokyo, l'opérateur de la centrale.

La somme en question permettra de geler le sol afin d'ériger un mur souterrain autour des 4 réacteurs endommagés.

Il s'agit d'empêcher les infiltrations et la contamination de l'eau souterraine.

Le gouvernement financera également la décontamination de l'eau radioactive.

Selon M. Abe, l'objectif de ces mesures est de parvenir à une solution efficace plutôt que de procéder par tâtonnements.





lundi 2 septembre 2013

le gouvernement japonais va mettre sur pied un plan de base mardi.

Afin de faire face à la fuite d'eau radioactive à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, le gouvernement japonais va mettre sur pied un plan de base mardi.

Le premier ministre Shinzo Abe a déclaré lundi que le gouvernement devrait prendre le problème en main lui-même plutôt que de le laisser à l'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité de Tokyo. Il a déclaré que les mesures précédentes avaient été prises ad hoc et que maintenant des améliorations considérables sont nécessaires. M. Abe a fait cette déclaration lors d'une réunion du gouvernement et des partis au pouvoir.

Le porte-parole Yoshihide Suga a indiqué que le gouvernement fera tout son possible, y compris utiliser des fonds de réserve. Il a ajouté que le gouvernement prévoit de présenter un ensemble complet de mesures mardi lors d'une réunion des responsables de la commission gouvernementale chargée de la catastrophe nucléaire, qui inclut les membres du Cabinet.

Rappelons que de l'eau contaminée a fui d'un réservoir de stockage. Une partie de cette eau pourrait avoir gagné l'océan.

La Compagnie d'électricité de Tokyo a détecté un niveau de radiation de 1800 millisieverts par heure près d'un autre réservoir samedi. Un tel niveau pourrait causer la mort en moins de 4 heures d'exposition.

Japanese leaders have drawn up a plan to help the crippled Fukushima Daiichi nuclear power plant.
  They're committing about 21 billion yen -- or 210 million dollars -- to manage huge quantities of radioactive water.
They say they would use reserve funds from the 2013 budget.Funds will be used for freezing soil to create an underground wall around the 4 damaged reactors, and a process to decontaminate the water.
Chief Cabinet Secretary Yoshihide Suga will lead a panel to address the radioactive-water issue and the further decommissioning of the reactors.
Leaders are planning to set up bureaus to strengthen communication with workers at Fukushima Daiichi, and at the operator Tokyo Electric Power Company.Prime Minister Shinzo Abe will meet with his cabinet on Tuesday to authorize the necessary emergency measures.  Sep. 2, 2013 - Updated 22:20

(Sep 01,2013) Explanation regarding the high radiation levels (maximum 1,800 mSv/h) found at tanks in Fukushima Daiichi NPS on August 31, 2013

Announcements

News related to TEPCO(Sep 01,2013)
Explanation regarding the high radiation levels (maximum 1,800 mSv/h) found at tanks in Fukushima Daiichi NPS on August 31, 2013

We deeply apologize for the great anxiety and inconvenience caused by the recent contaminated water issues at the Fukushima Daiichi NPS, which affect residents near the power station and the broader society.

With regard to the high radiation levels (maximum 1,800 mSv/h) found at tanks in Fukushima Daiichi NPS on August 31, some articles reported that "by simple calculation, if a person were exposed to this amount of radiation for four hours continuously, it would lead to death," or "it would take only one minute to reach the annual radiation exposure limit for workers," etc. We would like to explain more about the figure of 1,800 mSv/h.

We used measuring equipment that measures both beta radiation and gamma radiation. The 1,800 mSv/h figure represents the total amount of beta radiation and gamma radiation. Most of the 1,800 mSv/h was beta radiation; gamma radiation measured 1 mSv/h.

Since 1,800 mSv/h is approximately 3.5 times higher than the control level of the equivalent dose for skin, which is 500 mSv/year, such radiation exposure should be carefully controlled. However, since beta radiation travels only a short distance, radiation levels can be reduced considerably by maintaining a distance. Moreover, since beta radiation is weak and can be blocked by a thin sheet of metal, such as aluminum, we believe that we can control radiation exposure by the using proper equipment and clothing.

Additionally, although 1,800 mSv/h was detected at 5cm above the floor, the radiation level at 50cm above the floor was 15 mSv/h. Thus, the figure of 1,800 mSv/h does not represent the radiation level of the whole area.

Some articles reported that "if a person were exposed to this amount of radiation for four hours continuously, it would lead to death," by comparing with the radiation level that would result in death (7,000 mSv), or "it would take only one minute to reach the annual radiation exposure limit for workers," by comparing with the annual radiation exposure limit for workers (50 mSv). However, we believe that simply comparing the 1,800 mSv/h figure with these standard levels is inappropriate, since the standard levels represent the cumulative effective dose (not equivalent dose) upon the whole body.

We will investigate the cause of this issue, taking any appropriate countermeasures immediately, and continue to make every effort to secure the safety of workers.

Fukushima : le Japon pourrait rejeter des eaux "assainies" dans l'océan Pacifique

Le Monde.fr avec AFP et Reuters |  • Mis à jour le 
L'Autorité japonaise de régulation du nucléaire a déclaré lundi 2 septembre qu'elle pourrait envisager de déverser dans l'océan Pacifique des eaux "assainies".
De l'eau accumulée à la centrale accidentée de Fukushima pourrait être volontairement rejetée en mer, une fois assainie, a prévenu lundi 2 septembre le président de l'Autorité japonaise de régulation du nucléaire (NRA) .
"Nous pourrions envisager de rejeter de l'eau dans l'océan à condition que le niveau de contamination radioactive soit ramené sous la limite légale", a déclaréShunichi Tanaka lors d'une conférence de presse.
"J'insiste sur le fait que cela ne peut concerner que l'eau très faiblement radioactive, qui aura été assainie", a poursuivi le patron de l'instance indépendante mise en place en septembre dernier. "Il sera à un moment inévitable de mettrecette eau quelque part, dans l'océan ou ailleurs", a-t-il dit.
PAS DE DÉROGATION
"Le seuil de contamination appliqué sera celui qui est admis au niveau internationalpour les eaux habituellement rejetées par les installations nucléaires en fonctionnement normal. Nous ne chercherons pas à bénéficier d'une dérogation pour nous affranchir de ces limites admissibles", a promis M. Tanaka.
"Si nous décidons de rejeter de l'eau en mer, nous ferons tous les efforts pourdescendre les niveaux le plus possible sous la limite admissible en utilisant le dispositif de décontamination appelé ALPS", a-t-il détaillé. Reste que, pour le moment, ledit ALPS (conçu par le groupe nippon Toshiba) est en panne depuis plusieurs mois. De plus, si cet équipement complexe peut a priori filtrer soixante produits radioactifs, il ne permet pas de retirer le tritium. "D'autres moyens supplémentaires seront donc nécessaires", a reconnu M. Tanaka.
Lire l'entretien avec Jérôme Joly, directeur adjoint de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire : "A Fukushima, les solutions mises en œuvre ne sont qu'un pis-aller"
400 000 TONNES D'EAU POLLUÉE

Tokyo Electric Power (Tepco), la compagnie gérante de la centrale de Fukushima, mise en péril par le tsunami du 11 mars 2011, doit déjà faire face à quelque 400 000 tonnes d'eau polluée enfouie dans le sous-sol ou stockée dans un millier de réservoirs spéciaux, un volume qui augmente chaque jour de 400 tonnes, même si une partie se déverse aussi directement dans la mer, faute de moyens pour labloquer pour le moment.

Récemment, un réservoir a en outre perdu 300 tonnes de liquide hautement radioactif, dont une partie a rejoint l'océan, et plusieurs points de forte contamination du sol ont été relevés ailleurs, montrant les très grandes difficultés auxquelles est confrontée la compagnie Tepco, et avec elle l'autorité et le gouvernement.
"Un groupe de travail a été mis en place pour étudier concrètement quelles mesures prendre et nous allons commencer des contrôles réguliers des effets de l'eau contaminée sur l'environnement", a affirmé lundi M. Tanaka, précisant que rien ne démontrait l'apparition de nouvelles fuites radioactives à Fukushima, où des radiations d'un niveau élevé ont été enregistrées ces derniers jours.
Tepco a en effet annoncé dimanche que le niveau de radioactivité relevé dans un réservoir contenant de l'eau contaminée était dix-huit fois supérieur à celui mesuré voici encore dix jours.
Une radioactivité de l'ordre de 1 800 millisieverts par heure – assez pour tuer en quatre heures une personne qui y serait exposée – a été calculée samedi près du fond d'un réservoir d'eau, a déclaré Tepco. Le 22 août, la radioactivité mesurée dans le même réservoir était de 100 millisieverts par heure.
La centrale de Fukushima, sur la côte nord-est du Japon, a été détruite par le tsunami du 11 mars 2011, consécutif à un tremblement de terre exceptionnel. Il s'agissait du plus grave accident nucléaire depuis celui de Tchernobyl un quart de siècle plus tôt.

dimanche 1 septembre 2013

1800 msv/h fukushima fuites

http://youtu.be/jzhuc2msHoY




4 autres dispositifs pur l'eau contaminée fuient 1800 msv/h extremely high levels of radiation

Regardez cette vidéo sur YouTube en japonais :

http://youtu.be/qaoih9Av6Dg

4 autres dispositifs pur l'eau contaminée fuient
Radioactivité de 1800 msv/h niveau de radioactivité mortel au bout de 4 heures d'exposition



The operator of the crippled Fukushima Daiichi nuclear power plant has detected extremely high levels of radiation on some of its storage tanks.Tokyo Electric Power Company announced on Saturday that high levels of radioactivity were found in 4 areas in the complex where tanks containing contaminated water are located.It has been monitoring more than 900 storage tanks since about 300 tons of radioactive wastewater leaked from a tank on August 20th.TEPCO says one of Saturday's readings was 1,800 millisieverts per hour.  Radiation at this level can kill a person in 4 hours.The number is 18 times higher than the level of radioactivity at the same tank measured on August 22nd.In another area, radioactivity of 230 millisieverts per hour was measured at a puddle underneath a pipe connecting tanks.Although no change of water levels was detected at the tanks, TEPCO believes new leaks are possible.  It is checking whether contaminated water has reached the ocean.  Sep. 1, 2013 - Updated 03:05

Autre vidéo : 
http://youtu.be/G_LOtOFq0B0