jeudi 27 février 2014

un système de traitement de l'eau radioactive a brusquement cessé de fonctionner

Selon l'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, un système de traitement de l'eau radioactive a brusquement cessé de fonctionner, ce qui suscite des inquiétudes sur le déroulement des opérations prévues en avril.

La Compagnie d'électricité de Tokyo teste trois systèmes depuis le mois de décembre. Elle a pu retirer une grande partie des substances radioactives présentes dans l'eau, dont l'épuration est une priorité pour l'opérateur.

Mercredi, une alarme s'est toutefois déclenchée et l'un des deux systèmes s'est brutalement interrompu. Les techniciens s'efforcent de détecter l'origine du problème.

Tepco souhaite que les systèmes soient pleinement opérationnels à partir du mois d'avril, en vue d'achever, d'ici mars 2015, la décontamination de l'eau présente dans des centaines de réservoirs. Le projet est toutefois contrecarré par des incidents.

Les opérations ont également été interrompues le mois dernier à cause du dysfonctionnement d'une grue utilisée pour le transfert des réservoirs de stockage des déchets radioactifs.



mardi 25 février 2014

Tepco critiqué

L'autorité japonaise de régulation du nucléaire reproche à l'opérateur de la centrale nucléaire sinistrée Fukushima Dai-ichi de n'avoir pas prévenu une importante fuite d'eau hautement radioactive.

La Compagnie d'électricité de Tokyo a annoncé jeudi dernier que 100 tonnes d'eau radioactive avaient débordé d'un réservoir de stockage proche du réacteur 4. 

Les responsables de Tepco ont expliqué lundi aux experts de l'Autorité de régulation du nucléaire que la fuite s'était produite alors que des valves, censées demeurer fermées, étaient restées ouvertes. De l'eau contaminée a alors pénétré dans le réservoir, qui a débordé. Tepco a précisé que les ouvriers n'avaient pas correctement contrôlé le niveau d'eau à l'intérieur du réservoir.

Toyoshi Fuketa, un haut responsable de l'ARN, a déclaré que les capteurs, systèmes d'alarme et autres appareils de mesure destinés à prévenir les fuites, n'étaient pas fonctionnels.

Il a intimé aux responsables de Tepco de prendre toutes les mesures pour assurer le bon fonctionnement de ce dispositif de sécurité.



Le gouvernement japonais envisage de mettre fin en avril à l'ordre d'évacuation

Le gouvernement japonais envisage de mettre fin en avril à l'ordre d'évacuation qui frappe une zone contiguë de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Les résidents seraient ainsi autorisés pour la première fois à retourner dans cette zone jusque-là interdite, laquelle avait été fermée peu de temps après l'accident nucléaire de mars 2011.

L'arrêté d'évacuation sera annulé le 1er avril pour une partie du district de Miyakoji, dans la municipalité de Tamura, dans la préfecture de Fukushima. Cette zone se trouve dans un rayon de 20 km de la centrale.

Le vice-ministre de l'Economie et de l'Industrie, Kazuyoshi Akaba, a annoncé ce projet dimanche, lors d'une réunion avec les résidents du district concerné.

A l'issue de la réunion, M. Akaba a aussi précisé aux journalistes qu'un ordre d'évacuation restreignait le droit de résidence inscrit dans la Constitution, ajoutant que le gouvernement avait à coeur de permettre aux nombreux habitants de reconstruire leurs vies.



jeudi 20 février 2014

Des fuites d'eau hautement radioactives

Au Japon, des fuites d'eau hautement radioactives ont été signalées dans la centrale nucléaire de Fukushima.

Selon la Compagnie d'électricité de Tokyo, l'opérateur de la centrale, des fuites ont été décelées mercredi soir au niveau d'un des nombreux réservoirs de stockage situés à proximité des bâtiments qui abritent les réacteurs, sur le flanc montagneux du site.

L'eau écoulée contiendrait 230 millions de becquerels par litre de substances radioactives émettrices de rayons béta, un niveau largement supérieur aux limites fixées par le gouvernement.

Le liquide proviendrait d'une jointure située au sommet du réservoir et aurait emprunté une gouttière pour s'écouler sur la barrière qui entoure la cuve.

Les responsables de Tepco assurent avoir pris les mesures qui s'imposent. Environ 100 tonnes d'eau contaminée auraient fui.

L'océan serait toutefois épargné car aucun déversoir ne se trouve près de la cuve en question. L'enquête suit son cours.



jeudi 13 février 2014

niveaux les plus élevés de césium radioactif jamais détectés jusqu'ici dans l'eau du sous-sol sur le site.

L'opérateur de la centrale sinistrée Fukushima Dai-ichi annonce que des échantillons d'eau prélevés dans un puits récemment creusé contiennent les niveaux les plus élevés de césium radioactif jamais détectés jusqu'ici dans l'eau du sous-sol sur le site.

Selon Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo, ces niveaux records font penser que le point de fuite pourrait être proche du puits. Ce jeudi, Tepco a annoncé avoir détecté 54 mille becquerels de césium 137 par litre et 22 mille becquerels de césium 134 par litre dans les échantillons d'eau. 

Ces échantillons ont été prélevés mercredi dans un nouveau puits d'observation, situé à 50 mètres de l'océan près du réacteur numéro 2. 

Le niveau de césium 137 est 600 fois supérieur à la norme du gouvernement pour les eaux usées radioactives qui peuvent être rejetées dans le Pacifique.

Les responsables de Tepco pensent que l'eau radioactive fuit d'un tunnel souterrain qui s'étend des bâtiments des réacteurs vers l'océan. Ils ont pris des mesures pour empêcher l'eau contaminée de s'écouler vers l'océan, mais ils doivent encore déterminer l'origine précise de la fuite.



samedi 1 février 2014

faire baisser les niveaux de radiation au sein du périmètre du complexe nucléaire

L'Autorité japonaise de régulation du nucléaire, l'ARN, a insisté auprès de l'opérateur de la centrale endommagée Fukushima Dai-ichi pour qu'il fasse baisser les niveaux de radiation au sein du périmètre du complexe nucléaire. 

En effet, les niveaux de radiation constatés à certains points de l'enceinte de la centrale dépassent les huit millisieverts annuels, soit huit fois la limite annuelle définie par les autorités. 

Ces niveaux ont augmenté au fur et à mesure que les réservoirs de stockage d'eau radioactive ont été rajoutés de plus en plus près du périmètre. 

Lors d'une réunion vendredi avec les responsables de la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, les agents de l'ARN ont demandé que les niveaux de radiation passent d'ici mars 2016 en dessous des limites légales. 

Les responsables de Tepco expliquent, pour leur part, que quasiment 90% de la radiation constatée aux abords de l'enceinte du complexe nucléaire provient des réservoirs de stockage, et qu'une décontamination des déchets conservés dans ces réservoirs est prévue. 

Les experts doutent cependant de la faisabilité de ce projet dans les délais impartis.