mercredi 28 janvier 2015

Une centrale nucléaire implantée dans l'État du Massachusetts

Une centrale nucléaire implantée dans l'État du Massachusetts, aux États-Unis, a été mise à l'arrêt automatiquement mardi après un défaut d'alimentation électrique provoqué par une tempête ayant frappé la côte Est du pays. 

Selon les autorités, cet incident ne pose aucun risque à la population. 

La centrale nucléaire de Pilgrim, à Plymouth, s'est interrompue mardi de bonne heure après l'apparition d'un problème d'alimentation électrique hors-site. Selon la Commission nationale de contrôle nucléaire et l'opérateur du site, la centrale est actuellement alimentée par des générateurs diesel d'urgence et le réacteur est en phase de refroidissement sans encombre. 

La centrale avait été placée en fonctionnement réduit depuis dimanche à cause d'une tempête de neige. Les générateurs diesel d'urgence avaient été mis en route avant même le début de l'incident.

mardi 27 janvier 2015

Comment réduire les accidents à la centrale de fukushima

Les travaux de démantèlement de la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi sont arrêtés depuis près d'une semaine en raison de vérifications de sécurité. Il s'agit de la première interruption des travaux depuis l'accident de mars 2011. Nous avons demandé à Noriyuki Mizuno, un commentateur de la NHK, de nous expliquer ce qui se passe à la centrale de Fukushima.

Radio Japon :
On entend dire que le nombre d'accidents est en augmentation à la centrale Fukushima Dai-ichi. Pouvez-vous nous donner des précisions ?

Noriyuki Mizuno :
Quarante travailleurs ont été blessés pendant leurs activités entre avril et novembre 2014 dans les installations. Ce chiffre est plus du triple de celui de la même période de l'année précédente. Au début de ce mois, le Bureau du travail de Fukushima a publié une note, appelant le gérant de la centrale à adopter des mesures plus strictes en vue de prévenir les accidents. La Compagnie d'électricité de Tokyo, ou Tepco, qui gère les installations a organisé des exercices pour que les travailleurs révisent les procédures de sécurité. 

Mais un travailleur d'un sous-contractant est décédé mardi de la semaine dernière, suite à une chute de dix mètres dans un réservoir d'eau vide au cours d'une inspection. Ceci a amené Tepco à suspendre presque tous les travaux, autres que ceux qui sont essentiels, tels que le refroidissement des réacteurs, pendant presque une semaine afin de procéder à des vérifications de sécurité.

L'accident a eu pour cause directe le fait que le travailleur ne portait pas de harnais de sécurité. Mais la tâche avait été attribuée auparavant à un autre travailleur qui était en congé. Par ailleurs, un employé de Tepco, qui était supposé surveiller le travail, n'a pas empêché le travailleur malheureux de monter sur un panneau du toit. Les personnes sur le site sont constamment sous pression pour terminer les travaux dans les temps. Certains pensent même que les travailleurs ont négligé les procédures de sécurité pour respecter les dates limites rigides. D'après eux, ceci pourrait être une cause de l'accident.

Radio Japon :
Pourquoi les travailleurs subissent-ils de telles presssions ?

Noriyuki Mizuno :
La question principale et la plus pressante consiste à savoir comment éliminer les énormes quantités d'eau contaminée sur le site. 

En septembre 2013, le premier ministre Shinzo Abe a affirmé que la situation à la centrale de Fukushima était sous contrôle. Il s'exprimait ainsi dans son allocution en faveur de la candidature de Tokyo à l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2020. Naomi Hirose, le président de Tepco, a promis au premier ministre que toute l'eau entreposée dans les réservoirs serait décontaminée avant mars 2015. A cet effet, il a doublé le nombre des travailleurs sur le site, le portant à 7000 par jour. Mais les dirigeants de Tepco trouvent maintenant qu'il leur est difficile de tenir parole, en partie en raison de problèmes, survenus dans les systèmes de traitement de l'eau contaminée. Sur le site, chacun travaille d'arrache-pied pour respecter les calendriers très serrés. Il est possible que l'ouvrier qui est tombé dans un réservoir ait accepté une tâche dont il n'avait pas la charge pour aider à respecter un programme exigeant.

Tepco a annoncé que le traitement des eaux contaminées ne serait pas terminé d'ici la fin mars et l'opérateur a d'ailleurs prolongé la date limite de deux mois, jusqu'en mai. Je dirais que l'entreprise devra revoir tous les points du programme de travail et que la direction devra définir des objectifs atteignables. Fixer des objectifs trop rigides peut provoquer des retards dans l'ensemble des activités, comme viennent encore de le prouver les récents accidents.

Radio Japon :
Vous venez d'entendre les réflexions de Noriyuki Mizuno, un commentateur de la NHK, sur les récents accidents survenus sur le site de la centrale Fukushima Dai-ichi.



mardi 20 janvier 2015

Un ouvrier travaillant sur le site de la centrale de Fukushima mort

TOKYO, 20 janvier (Reuters) - Un ouvrier travaillant sur le site de la centrale de Fukushima, au Japon, est décédé après une chute dans un réservoir d'eau, ce qui rallonge la série d'accidents industriels survenue sur le lieu de la catastrophe nucléaire de mars 2011, la plus grave depuis celle de Tchernobyl en 1986.

Il s'agit du deuxième accident mortel en moins d'un an à Fukushima. La semaine dernière, des inspecteurs du travail ont alerté Tokyo Electric Power (Tepco) sur la hausse du nombre d'accidents, exigeant de l'opérateur du site qu'il prenne des mesures pour y remédier.

Un ouvrier d'une cinquantaine d'années, travaillant pour la société de construction Hazama Ando, est tombé dans un réservoir d'eau de 10 mètres de haut qu'il était en train d'inspecter.

Le réservoir était vide lorsque l'ouvrier s'y trouvait. Il est décédé mardi après avoir été emmené à l'hôpital.

Le nombre d'accidents survenus à Fukushima a presque doublé au cours de l'exercice 2014-2015, à 55. Cette augmentation intervient alors que Tepco, très critiqué pour sa gestion de la catastrophe, a doublé le nombre d'ouvriers sur le site, à 7.000, afin d'accélérer son démantèlement. (Antoni Slodkowski, Benoît Van Overstraeten pour le service français)

dimanche 11 janvier 2015

Aliments importés du Japon : aucune contamination radioactive détectée en France

 direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a présenté le 5 janvier les résultats de ses contrôles menés sur 4.141 lots d'aliments importés du Japon, susceptibles d'être contaminés par les rejets de la centrale nucléaire de Fukushima, accidentée en mars 2011.

Les contrôles des lots ont eu lieu dans les points d'entrée désignés (PED) ayant enregistré des importations japonaises, à savoir : Le Havre, Roissy, Marseille et Strasbourg. Les laboratoires du SCL(1) situés au Havre, à Lille, Strasbourg, Bordeaux et Marseille ont procédé à 415 analyses de prélèvements, dont 195 de thés et 189 de produits végétaux non frais. "Aucune non-conformité n'a été décelée, et on note une nette diminution de la contamination des thés par rapport à l'année précédente", conclut la DGCCRF.

Ces contrôles s'inscrivent dans le cadre du règlement européen du 28 mars 2014 qui a allégé le dispositif de contrôle des importations des denrées japonaises. L'obligation de contrôle documentaire sur chacun des lots importés a été maintenue. Toutefois, la fréquence minimale de contrôle physique (5%) a été supprimée : "les contrôles s'effectuent désormais de manière aléatoire. Le thé n'est plus contrôlé hormis celui de la préfecture de Fukushima", explique la DGCCRF qui a annoncé la poursuite des contrôles.

Rachida Boughriet

vendredi 2 janvier 2015

70ème anniversaire

2015 correspond au 70ème anniversaire des bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki. Cette année, le Forum des victimes du nucléaire se tiendra à Hiroshima. Il est organisé par Haruko Moritaki, qui dirige une ONG consacrée à la paix. Née à Hiroshima, elle est une personnalité importante du mouvement pour la suppression des armes nucléaires.