jeudi 30 juillet 2015

Retrait de débris réacteur n°3

Les techniciens de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, au Japon, entameront dimanche le retrait d’un échangeur de combustible dans le bâtiment du réacteur numéro 3. Cet appareil de 20 tonnes était tombé dans la piscine de combustible lors de la catastrophe survenue en 2011.

Il constituait depuis un obstacle pour les techniciens de la Compagnie d’électricité de Tokyo, notamment lorsqu’ils ont commencé à retirer des débris hautement radioactifs qui se trouvaient dans la piscine de stockage. 556 barres de combustible sont encore présentes dans la piscine de combustible usagé.

La forte radioactivité du site empêche les techniciens d’y opérer directement. Les travaux vont nécessiter deux grues activées à distance qui vont soulever et retirer l’appareil qui mesure environ 14 mètres de long.

L’opération relève du défi dans la mesure où l’échangeur pourrait endommager le combustible usagé s’il retombe dans la piscine durant le retrait.

En août 2014, un appareil de 400 kilos était en effet tombé dans la piscine. Si aucune barre de combustible n’avait alors souffert de la chute, le retrait avait dû être retardé de quatre mois.



samedi 18 juillet 2015

centrale nucléaire Shika, dans la préfecture d’Ishikawa

Une commission d’experts a rédigé un rapport concernant la présence d’une faille dans le sol d’un bâtiment abritant un réacteur nucléaire, dans le centre de l’Archipel. Elle pourrait justifier son démantèlement.

Le rapport a été présenté vendredi lors d’une réunion de l’Autorité de régulation du nucléaire.

La faille S-1 se trouve sous le réacteur numéro un de la centrale nucléaire Shika, dans la préfecture d’Ishikawa, dont l’opérateur est la Compagnie d’électricité du Hokuriku.

Selon le rapport, rien ne prouve que la faille soit active ou non. Il observe toutefois qu’une strate aurait pu se déplacer dans une partie orientée au nord-ouest, durant le Pléistocène, une période géologique vieille de 120 000 à 130 000 ans. Au Japon, les nouveaux critères de régulation interdisent la construction de bâtiments abritant des réacteurs ou autres installations nucléaires au-dessus de failles qui auraient été actives durant ou après cette période.

Le rapport stipule par ailleurs que la faille en question pourrait être à nouveau active.

Le texte rédigé doit être officialisé, en fonction de conclusions d’autres experts et de l’autorité de régulation.