mercredi 26 juillet 2017

n robot sous-marin aurait localisé des déchets nucléaires

Grâce à un robot sous-marin, la compagnie japonaise Electric Power Company Holdings Inc. (TEPCO) a pu explorer les parties immergées de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, détectant de possibles déchets nucléaires à l'intérieur du réacteur n.3, ont annoncé les médias dimanche.

TEPCO a envoyé un robot sous-marin téléguidé à l'intérieur du réacteur n.3 samedi. Le robot a transmis des images sur lesquelles on aperçoit du matériel non identifié accumulé sur un mètre de haut au fond du réacteur, ainsi que quelques débris du réacteur.

Le robot n'ayant pas été équipé de capteurs de radiations, TEPCO n'a pas pu identifier le matériel accumulé. Toutefois, en se basant sur de précédentes études, TEPCO estime qu'il est fortement probable qu'il s'agisse de déchets nucléaires.

Trois réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi ont fondu lorsqu'un séisme de magnitude 9 a frappé les côtes japonaises en mars 2011. TEPCO avait évoqué une possible fuite de combustible nucléaire fondu au fond du réacteur, mais avait pour l'instant été incapable de la localiser.

Récupérer les déchets nucléaires est un défi sans précédent. A partir de septembre, le gouvernement japonais et TEPCO vont mettre en place un plan pour récupérer ces déchets, et devraient le mettre en oeuvre en 2021.

L'assainissement de la centrale nucléaire endommagée devrait prendre quatre à cinq décennies.


dimanche 16 juillet 2017

l'eau radioactive va être déversée dans l'océan Pacifique

'exploitant de la centrale nucléaire japonaise Fukushima, l'entreprise Tepco, va déverser l'eau contaminée par du tritium, un isotope radioactif de l'hydrogène, dans l'océan Pacifique, rapportent vendredi différents médias japonais.
"La décision a été prise", confirme Takashi Kawamura, nouveau président de Tepco, à l'agence de presse japonaise Kyodo.
L'eau contaminée subsiste un problème pour la centrale nucléaire, frappée le 11 mars 2011 par un tremblement de terre suivi d'un tsunami. Trois des six réacteurs sont continuellement arrosés d'eau pour les refroidir.
L'eau ainsi contaminée est ensuite traitée, grâce à un processus censé supprimer 62 différents types de matières radioactives, à l'exception du tritium.

La population locale inquiète

Cette substance radioactive empêche ainsi la mise hors service de la centrale, quelque 777.000 tonnes d'eau contaminée par le tritium étant stockées dans environ 580 réservoirs.
Shunichi Tanaka, président de l'autorité de la régulation nucléaire au Japon, a exhorté l'opérateur de déverser l'eau dans l'océan. Le tritium, présent en petites quantités, ne présenterait en effet que peu de risques.
Mais la population locale, et surtout les pêcheurs, s'inquiète de cette mesure. L'absence de communication aux riverains a notamment été déplorée.
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