mercredi 15 mai 2013

Fukushima : Tepco veut relacher l’eau contaminée dans le Pacifique

Tepco, l'opérateur de la désormais célèbre centrale nucléaire de Fukushima, s'attire de nouveaux les foudres des écologistes et pêcheurs japonais depuis qu'il a annoncé vouloir rejeter les dizaines de milliers de tonnes d'eau contaminée contenue dans la centrale, dans l'océan Pacifique.
La centrale nucléaire de Fukushima, gravement endommagée par le séisme et le tsunami qui a secoué le Japon en mars 2011 baigne depuis dans l'eau.
L'opérateur Tepco ne sait plus comment gérer les milliers de tonnes d'eau contaminée qui s'accumulent dans les sous-sols du site. Il vient donc de proposer à l'Etat de les mélanger à de l'eau "saine" et de les rejeter dans l'océan Pacifique. Une telle décision a bien évidemment provoqué la grogne des écologistes de tout bord mais surtout des pêcheurs japonais qui craignent pour leur activité.
Tepco leur affirme que l'eau rejetée ne contiendrait que peu d'éléments radioactifs grâce au mélange avec de l'eau de pluie La fédération de pêcheurs a décidé d'attendre le mois prochain pour donner son avis.
"Nous avons besoin d'entendre à nouveau les explications de Tepco et de l'Etat avant de nous concerter et d'émettre un nouveau jugement", confiait son représentant à l'AFP.

Japon : une faille sismique active sous un réacteur nucléaire

Un des réacteurs d'une centrale atomique actuellement stoppée au Japon est situé sur une faille sismique active.
Après des mois de débats avec des spécialistes, c'est ce que devrait confirmer mercredi 15 mai 2013 l'Autorité de régulation nucléaire (NRA), selon les médias nippons.
 La NRA devrait aussi décider la semaine prochaine que, dans ces conditions, le deuxième réacteur du complexe de Tsuruga (préfecture de Fukui, ouest) ne pourra être relancé et sera démantelé. Les quatre experts mandatés par l'autorité ont procédé à des examens sous le site.
Et leurs études indiquent que les derniers mouvements de la faille identifiée sont suffisamment proches pour considérer qu'elle est encore active.
 Retrouvez cette information sur Sciences et Avenir



mercredi 1 mai 2013

studying the detailed causes of the 2011 accident at Fukushima Daiichi nuclear plant

Japan's Nuclear Regulation Authority is studying the detailed causes of the 2011 accident at Fukushima Daiichi nuclear plant. It plans to incorporate the findings into new safety standards for nuclear power stations.On Wednesday, 19 employees of the authority and outside experts held an initial meeting of the study team. Their goal is to clear up the many questions that remain even after fact-finding groups from the government, the Diet and the plant's operator all published reports on the accident.An official from the nuclear authority briefed the team on the main points of investigation -- namely, the impact of the earthquake, how the fuel rods melted, and how radioactive material leaked.These issues gave rise to questions that remain unanswered, as high levels of radiation have hampered on-site investigations at the plant.The group then discussed the unexplained water leak that occurred in the No.1 reactor building immediately after the quake.The plant's operator, Tokyo Electric Power Company, has said that water from the pool for spent fuel trickled down through the air conditioning system.The experts at the meeting called for further study on whether the cooling system was disabled by the quake, and whether the air conditioning system was damaged by the quake itself or by pressure from the leaked water.The team hopes to pinpoint as many facts as possible through its investigation, including on-site surveys.

May. 1, 2013 - Updated 12:53

Au Japon, l'Autorité de régulation du nucléaire, l'ARN, étudie en détail les causes de l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi en 2011.

19 employés de l'ARN et des experts indépendants ont procédé mercredi à la réunion inaugurale de leur groupe d'étude. Leur objectif est d'éclaircir les nombreuses questions qui subsistent, même si les commissions d'enquête du gouvernement, de la Diète et de l'opérateur ont déjà toutes publié des rapports sur cet accident.

Un responsable de l'organe a informé l'équipe des principaux points de l'enquête, c'est-à-dire l'impact du séisme, mais aussi comment les barres de combustible ont fondu et comment des matériaux radioactifs ont fui.

Ces questions ont donné lieu à d'autres interrogations qui sont restées sans réponses, car le fort niveau de radioactivité a empêché de mener l'enquête sur le site.