mercredi 25 février 2015

l'ARN, a demandé à la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, d'enquêter en profondeur sur la fuite d'eau radioactive

L'Autorité de régulation du nucléaire, l'ARN, a demandé à la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, d'enquêter en profondeur sur la fuite d'eau radioactive dans un canal de drainage de la centrale Fukushima Dai-ichi. Cette eau aurait atteint l'océan. 

Mercredi, l'ARN a été briefée sur la hausse brutale des niveaux de substances émettrices de rayon béta détectée dimanche dans un canal de drainage à la centrale nucléaire endommagée de Fukushima. Une partie de cette eau contaminée se serait écoulée dans le port ouvert sur l'océan Pacifique. Tepco n'a pas réussi à identifier la cause du problème. 

Le président de l'ARN, Shunichi Tanaka, a critiqué la compagnie d'électricité qui a laissé ouverte la porte reliant le canal aux eaux du port pendant 90 minutes après le déclenchement de l'alarme.

M. Tanaka soupçonne Tepco de ne pas avoir établi de procédure dans le cas d'une brusque hausse des niveaux de radioactivité. Pour lui, la compagnie devrait avoir installé un système fermant automatiquement l'ouverture du canal en cas de problème.



Les pêcheurs accusent la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, d'avoir trahi leur confiance.

Les pêcheurs accusent la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, d'avoir trahi leur confiance. L'opérateur de la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi a admis ne pas avoir pris de mesures de prévention contre l'écoulement dans l'océan Pacifique d'une partie de l'eau de pluie contaminée. 

Mardi, Tepco a déclaré que de l'eau s'était accumulée sur le toit du réacteur 2. Elle contenait de hauts niveaux de substances radioactives. Elle pourrait s'être écoulée dans l'océan par l'intermédiaire d'un canal de drainage. 

Un responsable de Tepco s'est excusé mercredi pour la fuite lors d'une rencontre avec les responsables des coopératives de pêche. Il a précisé que son entreprise n'avait pas trouvé de changements majeurs dans les niveaux de substances radioactives en mer près de la centrale. Les niveaux de radiation dans le canal de drainage étaient inférieurs à ceux de l'eau sur le toit. 

Certains responsables des pêcheurs se sentent néanmoins trahis après avoir travaillé avec Tepco pour résoudre le problème. D'après eux, les dissimulations répétées d'informations par la compagnie d'électricité contribuent à la diffusion de rumeurs qui nuisent à l'industrie locale de la pêche.



lundi 23 février 2015

Japon: une nouvelle fuite d'eau radioactive détectée à Fukushima

Une nouvelle fuite d'eau hautement radioactive vers la mer a été détectée dimanche sur le site de la centrale japonaise de Fukushima, a annoncé l'opérateur Tokyo Electric Power (Tepco).

Des capteurs fixés sur une conduite d'évacuation d'eaux de pluie et souterraines ont mesuré des taux de radioactivité jusqu'à 70 fois supérieurs aux valeurs déjà hautes enregistrées sur le site, a précisé un porte-parole de la compagnie.

Ces taux relevés vers 10 heures locales (2 heures heure française) sont progressivement redescendus au cours de la journée mais ils restaient à des niveaux alarmants. La conduite d'évacuation menant à un porte adjacent sur la côte Pacifique a été coupée.

Selon Tepco, une inspection n'a pas révélé d'anomalie dans les gigantesques réservoirs de stockage d'eau contaminée et Tepco affirme "n'avoir nulle raison de penser que les réservoirs de stockage des eaux contaminées ont fui".

L'AIEA salue des "progrès significatifs"
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est inquiétée cette semaine à l'issue d'une mission sur place du volume croissant d'eau plus ou moins contaminée stockée dans ces citernes dont la fiabilité n'est pas assurée.

Cette eau provient des arrosages initiaux des réacteurs pour les refroidir, ainsi que des écoulements souterrains continus. Elle est pompée et conservée dans un millier de réservoirs gigantesques et Tepco en construit plusieurs dizaines par mois pour absorber le flux.

L'AIEA conseille d'envisager de rejeter en mer l'eau débarrassée de l'essentiel de ses éléments radioactifs, un traitement que permettent des systèmes installés et déjà utilisés sur le site. Le directeur de l'équipe de l'AIEA, Juan Carlos Lentijo, a cependant salué les "progrès significatifs" accomplis depuis sa dernière mission en 2013 sur le site de la centrale mise en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.

Le démantèlement des quatre réacteurs les plus endommagés sur les six que compte la centrale Fukushima Daiichi prendra trois à quatre décennies et le maintien pendant cette durée d'effectifs suffisants et compétents est un défi.

mardi 17 février 2015

Japon: petit tsunami au large du nord-est après un fort séisme



Un petit tsunami s'est produit mardi matin au nord-est du Japon à la suite d'un violent séisme au large de l'archipel, les autorités ayant demandé à des milliers de personnes de quitter momentanément leur maison près des côtes.
Le tremblement de terre à l'origine de ce petit raz-de-marée a été évalué un peu plus fort par l'Agence japonaise de météorologie, à 6,9, que par l'Institut américain de géophysique (USGS) qui l'a mesuré à 6,8.
Ordres ou recommandations d'évacuation temporaire ont été adressés à des résidents de la préfecture d'Iwate.
Etaient notamment visées quelque 1.000 personnes de la cité de Rikuzentakata, une des plus meurtries par le gigantesque tsunami de mars 2011.
Avant que l'avis ne soit levé dans la matinée, des véhicules officiels avaient circulé toutes sirènes hurlantes dans les rues des villes concernées pour prévenir les populations et dans certains cas ordonner d'"évacuer sur-le-champ".
"Attention, n'approchez pas des côtes, n'allez pas voir la situation et arrêtez toutes les tâches en cours le long du littoral", avait averti l'Agence de météo qui craignait un raz-de-marée d'une hauteur d'un mètre.
La première montée d'eau était redoutée à 08H30 locales (lundi 23H30 GMT), mais seulement une variation de 10 centimètres a été mesurée à 08H47 à Miyako et un peu plus tard de même niveau à Kuji, puis une deuxième plus importante (20 cm à 09H07) sur la côte de cette seconde ville.
La chaîne de télévision publique NHK avait immédiatement interrompu ses programmes pour relayer les messages des autorités, comme le précise sa mission d'intérêt général.
Une cellule de crise avait été ouverte au bureau du Premier ministre à Tokyo.

- Mauvais souvenirs du 11 mars 2011 -

Le tremblement de terre matinal s'est produit au large du nord-est à 08H06 locales (lundi 23H06 GMT), à 210 kilomètres à l'est de la ville côtière de Miyako, son hypocentre se situant à une profondeur de 10 km.
"Il s'agit d'un séisme secondaire lié à celui de mars 2011", a expliqué un sismologue de l'Agence de météo lors d'une conférence de presse.
Un autre séisme, de magnitude inférieure (5,7) mais plus près des côtes d'Iwate, plus profond (50 km) et plus fortement ressenti par la population, a eu lieu ensuite en début d'après midi, à 13H46 locales (04H46 GMT). Il n'a pas provoqué de nouveau risque de tsunami. Une deuxième conférence de presse de l'Agence de météo était prévue plus tard dans l'après-midi.
Comparées à celle du 11 mars 2011, les secousses n'ont pas été aussi violentes pour les résidents, mais elles ont néanmoins été perçues dans un très large périmètre du nord et de l'est, particulièrement dans toutes les préfectures touchées à l'époque, à savoir Iwate, Miyagi, Fukushima, Aomori, Akita, Hokkaido, Yamagata, Niigata, Ibaraki ou encore Tochigi.
Les gratte-ciel de Tokyo et de sa banlieue ont aussi tangué mardi matin.
Aucun dégât ni blessé n'ont été rapportés, mais des lignes de train ont momentanément été interrompues.
Plusieurs centrales et autres installations nucléaires se trouvent dans la zone touchée par les trépidations, mais aucune anomalie n'a été signalée dans les minutes et heures suivant les séismes, selon les différentes compagnies d'électricité.
Tous les réacteurs du pays sont actuellement stoppés.
Le Japon est situé à la jonction de quatre plaques tectoniques et enregistre chaque année environ 20% des séismes les plus violents recensés sur la planète.
Les Japonais gardent en mémoire la catastrophe d'il y a près de quatre ans à l'origine d'un gigantesque tsunami sur la côte nord-est, qui a entraîné le désastre nucléaire de Fukushima et fait directement plus de 18.000 morts (21.000 en comptant les personnes décédées ensuite à cause de conditions de vie très dégradées).

Tokyo (AFP)

Fukushima : un robot rampant pour explorer le réacteur n°1

A l’approche du quatrième anniversaire de la catastrophe de Fukushima et alors que les travaux de démantèlement doivent encore se poursuivre durant plusieurs décennies, le réacteur numéro 1, très endommagé, va pouvoir être exploré à partir du mois d’avril 2015. En effet, les connaissances concernant son état sont encore très limitées, et l’exploration humaine n’est pas possible compte-tenu des niveaux de radiations. En conséquence, le Japon vient d’annoncer qu’un robot d’une soixantaine de centimètres développé par Hitachi était prêt à se lancer dans cette mission d’exploration du réacteur numéro 1 dont le cœur a très probablement fondu lors de l’accident.
Un robot spécifiquement créé pour le réacteur n°1
Au début du mois de février, un nouvel outil dans le démantèlement de la centrale de Fukushima-Daïshi a été présenté au public. Le groupe japonais d’électronique Hitachi, par le biais de sa filiale spécialisée dans le nucléaire Hitachi-GE Nuclear Energy, a en effet présenté son nouveau robot, prêt à partir en mission.
Ce robot tubulaire, qui se déplace en rampant sur le sol, est capable de changer de forme et dispose d’une caméra et d’une lampe frontale. Il explorera dès le mois d’avril 2015 l’intérieur du réacteur numéro 1 de la centrale, dont le cœur a fondu lors de l’accident survenu en mars 2011. Deux autres réacteurs de la centrale ont subi le même sort.
Le niveau de radioactivité de ce secteur de la centrale interdit toute intervention humaine, d’où la nécessité d’avoir recours à des robots spécifiquement élaborés pour les différentes missions de démantèlement. De plus, la radioactivité nuit aux équipements électroniques : la caméra du robot présenté ne devrait pouvoir fonctionner qu’une dizaine d’heures.
A la fin de sa mission, le robot sera hautement contaminé et ne pourra donc pas être réutilisé. Par ailleurs, chaque réacteur doit faire l’objet de la conception d’un robot d’exploration différent, chacun devant s’adapter aux conditions particulières qu’il va rencontrer.
Explorer le réacteur n°1 pour préparer son démantèlement
De grandes attentes entourent ce robot, puisque plusieurs tentatives de récupérations d’informations sur l’état du réacteur ont échoué. Pour l’heure, les simulations informatiques qui ont pu être menées indiquent que le cœur du réacteur aurait fondu et que les déchets seraient tombés au fond de la chambre de confinement. La mission d’exploration doit permettre de confirmer cette situation.
Dans un premier temps, le robot rampera dans un tuyau de 10 centimètres de large à travers la cuve de confinement pour atteindre une plateforme située à proximité du cœur du réacteur. De là, le robot prendra une forme de U pour capturer des images et mesurer la température ainsi que le niveau de radiation du réacteur. Ces informations seront transmises à une station de contrôle à l’extérieur du bâtiment.
Ce robot doit fournir les informations nécessaires à la réparation des chambres endommagées afin de pouvoir les remplir d’eau et préparer, d’ici à une décennie, l’évacuation des débris radioactifs du réacteur.

Un robot amphibien est également en cours de développement pour pouvoir connaître plus précisément la quantité de déchets présents dans les cuves. Aujourd’hui, des eaux contaminées s’échappent toujours de la centrale de Fukushima.

dimanche 15 février 2015

Fukushima : localiser le combustible fondu avec les rayons cosmiques

Tepco va prochainement tester un dispositif de localisation du combustible fondu dans les réacteurs au moyen de rayons cosmiques.

Où se trouve le corium, autrement dit la matière des cœurs fondus des réacteurs endommagés de la centrale accidentée de Fukushima ? Nul pour le moment ne le sait. Cette substance radioactive peut encore être dans l'enceinte en béton de chacun des trois réacteurs incriminés, comme l'estime Tepco (Tokyo Electric Power). Ou elle l'a déjà traversée, comme le craignent certains experts. Afin de la localiser, les chercheurs japonais du laboratoire KEK se sont intéressés aux particules de haute énergie et charge négative appelées muons qui composent une partie des rayons cosmiques. Lesdits muons, des cousins des électrons, ne sont pas faciles à arrêter ; ils traversent librement de nombreux matériaux, au point d'ailleurs de gêner parfois des expériences scientifiques. Pourtant, ils peuvent être stoppés par des substances à haute densité comme le combustible nucléaire. C'est précisément cette propriété que les chercheurs vont utiliser à Fukushima.

Une technique utilisée pour sonder les volcans
En traquant les muons bloqués, il est possible de produire une image de la présence du combustible nucléaire dans le réacteur. En théorie, une observation durant moins de deux mois, faite simultanément depuis cinq emplacements à la centrale de Fukushima Daiichi permettrait d'y situer le combustible nucléaire. Dans le passé, une technologie similaire a été employée pour localiser le magma dans des volcans. "Un appareillage inusité est prêt à être employé pour apprendre des informations cruciales sur l'état des cœurs de réacteurs endommagés", a expliqué Tepco. Le dispositif sera d'abord utilisé pour le réacteur numéro 1, l'un des trois dont le combustible a fondu après l'interruption des systèmes de refroidissement mis en péril par le tsunami du 11 mars 2011. "C'est un bon exemple de coopération avec des experts extérieurs susceptibles de nous aider à progresser en vue du démantèlement", a expliqué le directeur des opérations Naohiro Masuda, cité dans un communiqué.

Or, il est essentiel de pouvoir localiser le corium pour tenter de le récupérer, ce qui constituera l'opération la plus délicate et la plus longue du processus de démantèlement engagé. Selon les prévisions actuelles, il faudra entre 20 et 30 ans uniquement pour procéder à cette extraction qui, dans le meilleur des cas, ne pourra pas débuter avant 2020. "En tant que scientifiques, nous ressentons la responsabilité d'utiliser nos connaissances et compétences pour aider à procéder au démantèlement le plus rapidement possible", a déclaré le professeur du KEK Fumihiko Takasaki.

source : http://www.sciencesetavenir.fr/crise-nucleaire-au-japon/20150211.OBS2211/fukushima-localiser-le-combustible-fondu-avec-les-rayons-cosmiques.html

samedi 14 février 2015

Après Fukushima, apparition de nouveaux cas de cancer chez des mineurs

Au Japon, des cas de cancer de la thyroïde, avérés ou soupçonnés, qui n'existaient pas au moment de l'accident nucléaire de Fukushima, ni dans les mois suivants, ont été détectés chez des mineurs. Selon un rapport de la préfecture de Fukushima publié ce vendredi, sur les 75 311 enfants examinés dans la région proche de la centrale, un a développé récemment un cancer et sept autres sont soupçonnés d'être atteints, alors que ces mêmes mineurs - quatre garçons et quatre filles -, n'avaient présenté aucune anomalie lors d'un contrôle initial.

Avec notre correspondant à TokyoFrédéric Charles

La préfecture de Fukushima peut mesurer avec certitude des cas de cancer de la thyroïde chez des enfants et de jeunes habitants de la région âgés de moins de 18 ans, apparus après l’accident nucléaire. Cette étude permet de déceler des tumeurs qui n’existaient pas lors d’un premier examen mené dans les mois qui avaient suivi l’accident. Avant un second examen débuté en 2014, il était alors impossible de dire si les tumeurs pouvaient être ou non une conséquence de l’accident.

Mais aujourd’hui les médecins de Fukushima peuvent se livrer à des comparaisons entre les deux études. Et leurs conclusions restent inchangées. La responsabilité directe de l’accident nucléaire ne peut être établie avec certitude dans la détection de cancers de la thyroïde chez des enfants. Et malgré ces nouveaux résultats, la commission médicale de la préfecture de Fukushima estime qu’il n’est pas nécessaire, à ce stade, de modifier l’avis précédent selon lequel les radiations ne sont pas la cause de ces cancers.

Depuis l’accident nucléaire, les enfants de Fukushima sont examinés régulièrement avec la technologie la plus avancée et les cancers de la thyroïde sont détectés plus vite que dans le reste du pays, sans être plus élevés

jeudi 12 février 2015

centrale Takahama dans la préfecture de Fukui

Le régulateur japonais du nucléaire annonce que deux réacteurs de la centrale Takahama dans la préfecture de Fukui ont été déclarés aptes au redémarrage.

L'Autorité de régulation du nucléaire, l'ARN, a décidé à l'unanimité jeudi que les mesures de sûreté mises en place pour les réacteurs 3 et 4 étaient conformes aux directives gouvernementales élaborées après la catastrophe de Fukushima Dai-Ichi.

Environ 3600 citoyens ordinaires ont exprimé leur avis lors d'une consultation publique organisée par l'ARN.

Certains commentaires mentionnaient la sous-estimation par l'ARN de l'ampleur des secousses sismiques. D'autres critiquaient le caractère inadéquat des mesures visant à répondre à un accident grave ou une attaque terroriste.

La centrale Takahama, dans le centre du Japon, est la deuxième à avoir obtenu le feu vert de l'ARN pour le redémarrage de ses réacteurs.

Son opérateur, la Compagnie d'électricité du Kansai, envisage de remettre en ligne les réacteurs en novembre, après approbation de la conception de ses équipements et accord des administrations locales.



mercredi 11 février 2015

Nouvelles données sur les énormes quantités de matières radioactives relâchées dans l'air à la suite de la catastrophe de Fukushima Daiichi

Presque 4 ans après, des chercheurs Japonais présentent de nouvelles données sur les énormes quantités de matières radioactives relâchées dans l'air à la suite de la catastrophe de Fukushima Daiichi. Alors qu'à cette époque, tout le monde s'est focalisé sur les 4 ou 5 premiers jours jugés critiques, où TEPCO ne parvenait pas à empêcher la fusion des réacteurs 1, 2 et 3, il apparait à présent que ces rejets massifs de radiations n'ont constitué que 25% de la radioactivité relâchée, les 3/4 restants ayant été émis les jours suivants. 
Une expérience menée à la demande de la chaîne NHK montre que l'eau injectée en urgence par les véhicules d'incendie pour refroidir les réacteurs, même si un trentième seulement des volumes débités a atteint sa cible, aurait pu favoriser et entretenir la fusion des cœurs des réacteurs au lieu de la prévenir, conduisant ainsi à des rejets radioactifs très importants sur des périodes bien plus longues qu'initialement estimées.

http://youtu.be/mBdQpTvb7wA