samedi 31 août 2013

d'autres réservoirs pourraient laisser fuir de l'eau contaminée

Au Japon, l'Autorité de régulation du nucléaire, l'ARN, a déclaré à l'opérateur de la centrale Fukushima Dai-ichi que d'autres réservoirs pourraient laisser fuir de l'eau contaminée.

Le 19 août, Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo, a constaté que plus de 300 tonnes d'eau usée hautement radioactive s'étaient échappé d'un réservoir de stockage. L'entreprise a ensuite déclaré qu'une partie de cette eau pourrait avoir atteint l'océan par un fossé de drainage.

Les représentants de Tepco ont affirmé vendredi devant un groupe de travail de l'ARN que les relevés des niveaux radioactifs dans ce fossé augmentent depuis le 27 août. Ils précisent que des concentrations plus élevées de strontium et d'autres substances émettant des rayons béta ont été découvertes récemment dans des échantillons d'eau.

Selon un haut responsable de l'ARN Toyoshi Fuketa, les pluies sont peut-être la cause de cette quantité accrue de substances radioactives dans le fossé. Mais il pense qu'une fuite venant d'autres réservoirs est également une possibilité.



vendredi 30 août 2013

compile a number of countermeasures at the earliest possible date in September

Japan's industry ministry plans to craft a set of far-reaching measures next month to address the growing problem of radioactive water at the troubled Fukushima Daiichi nuclear plant.
Workers at the plant found in July that highly radioactive water was flowing with groundwater into the sea. 
They also discovered this month that more than 300 tons of contaminated water leaked from one of the storage tanks. 
Some of the water may have escaped into the sea.To tackle the situation, a panel of experts at the industry ministry plans to compile a number of countermeasures at the earliest possible date in September.  
The steps will include preventing tainted water from leaking into the sea and blocking groundwater from entering areas near reactor buildings. Groundwater is mixing with radioactive water in the basement of the reactor buildings.
The plant's operator, Tokyo Electric Power Company, plans to restart a trial run of a system to remove radioactive substances from toxic water as early as mid-September.  The operation ran into problems previously.
The expert panel will consider beefing up the treatment equipment to reduce the increasing amount of contaminated water at the plant, including more than 300,000 tons of tainted water stored in tanks.Meanwhile, TEPCO announced that its workers at the Fukushima plant were exposed to radiation earlier this month due to contaminated dust spread by debris removal work nearby.A total of 12 workers were exposed to radiation on August 12th and 19th in front of the head office for efforts to decommission the damaged reactors.
TEPCO says the tainted dust came from the rooftop of the No.3 reactor, southeast of the headquarters building. Workers recently removed large pieces of rubble from the rooftop, possibly making it easier for toxic dust underneath to spread.TEPCO will widen the areas where it tries to prevent dust from spreading when debris is removed.  
It will also cover the headquarters' entrance with sheets.TEPCO initially blamed the exposure on a misting machine designed to prevent heatstroke. But it has since found that exposure occurred even when the machine was not in use.  Aug. 29, 2013 - Updated 22:06

jeudi 29 août 2013

Fishermen lodge protest with TEPCO on water leak

Japanese fishermen have lodged a protest with Tokyo Electric Power Company over leaking radioactive water at the Fukushima Daiichi nuclear plant.

The chief of the national federation of fisheries cooperatives, Hiroshi Kishi, on Thursday summoned TEPCO President Naomi Hirose to his office.

TEPCO officials acknowledged earlier in August that several hundred tons of highly radioactive water had leaked from a storage tank at the Fukushima plant. They also said some of it may have seeped into the sea. They admitted in July that polluted groundwater was making its way to the ocean.

The leakage has forced local fishermen to stop offshore test-fishing activities. They were hoping to eventually resume commercial fishing.

Federation chief Kishi told Hirose that the problem of contaminated water has an immeasurable impact on the future of the fishing industry.

The TEPCO president apologized and said the leakage, on top of the groundwater problem, are things that never should have happened.

Hirose said his company will step up patrols at the plant to prevent further oversights, and will replace the current tanks with those that are more resistant to leaks.

The federation chief later said he expects the government to show leadership in dealing with the problem. Kishi said he thinks the utility has failed in its handling of the crisis.
Hirose said TEPCO, with the full support of the government, will swiftly put in place measures to prevent further leaks.
Aug. 29, 2013 - Updated 04:54 UTC

Fukushima towns to call for scrapping all reactors

Municipal leaders in Fukushima will demand the decommissioning of all the 10 nuclear reactors in the prefecture, not just the damaged 4.

Mayors and assembly chiefs from the host towns of Futaba, Okuma, Tomioka and Naraha have for the first time jointly made their stance public after a meeting on Thursday.

Futaba and Okuma host the Fukushima Daiichi plant, where 4 of the 6 reactors were crippled in the 2011 earthquake and tsunami and are to be scrapped.

Tomioka and Naraha host the Fukushima Daini plant. Its 4 reactors escaped serious damage in the disaster.

Operator Tokyo Electric Power Company has yet to make clear what it will do with the remaining 6 reactors.

Many leaders said they can think of no alternative other than decommissioning all reactors when residents have been forced to live as evacuees for 2 and half years.

The towns plan to file the requests with the central government and TEPCO after their assemblies approve the plan.

Fukushima Prefecture Governor Yuhei Sato and the prefectural assembly have repeatedly called for all the reactors to be scrapped.

The chief of the utility's Fukushima headquarters, Yoshiyuki Ishizaki, said he wants to discuss the issue with the towns. But he said the firm is unable to reach a conclusion now because it must weigh both local views and the nation's energy policy.
Aug. 29, 2013 - Updated 10:20 UTC

Fukushima: l'AIEA place le Japon devant ses responsabilités

28/08/13 - 11h59  Source: AFP
© ap.
Pourquoi distinguer officiellement une récente fuite d'eau radioactive à Fukushima alors que maints autres incidents ne l'ont pas été avant, a souligné l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dans une réponse écrite à l'autorité de régulation nucléaire japonaise dont la façon de communiquer est critiquée.
La semaine passée, le régulateur japonais avait situé au niveau 3 ("incident grave") sur l'échelle internationale des événements nucléaires (Ines) une fuite de 300 tonnes d'eau hautement radioactive depuis un gigantesque réservoir cylindrique à la centrale nucléaire accidentée Fukushima Daiichi. Cette évaluation a été confirmée mercredi. L'autorité avait décidé au préalable d'interroger l'AIEA sur la pertinence d'utiliser l'échelle Ines pour distinguer cet incident.

Une responsabilité nationale
"L'application de l'échelle Ines et la détermination d'une note Ines sont une responsabilité nationale", a répondu l'AIEA par écrit, selon des documents publiés mercredi par l'autorité nippone. Mais, soulignant que les incidents se sont multipliés à Fukushima et que cette fuite n'est qu'un énième problème du genre, l'AIEA insiste sur le fait que "la plus haute priorité est maintenant d'atténuer les conséquences de la fuite et de prendre des mesures pour empêcher que cela se reproduise". Et l'AIEA de s'interroger toutefois sur la façon dont les autorités entendent expliquer au public et aux médias "pourquoi ils veulent noter cet événement, tandis que des faits similaires précédents ne l'ont pas été".

"Plutôt que d'utiliser l'Ines comme un outil de communication pour noter chaque événement, il serait possible d'élaborer un plan de communication pour expliquer la signification de chaque problème en termes de sûreté", a écrit l'AIEA à l'autorité nippone. Et pour être bien comprise, elle poursuit: "cela permettrait d'éviter d'envoyer des messages contradictoires aux médias et au public sur une longue série d'événements notés sur l'échelle Ines".

L'AIEA met enfin en garde contre l'adoption d'une stratégie de notation en fonction de critères plus ou moins précis, "les fréquents changements de note n'aidant pas à faire état de la situation réelle d'une manière claire".

La situation n'est pas encore claire
Ces remarques interviennent alors que, comme l'a reconnu le président de l'Autorité, Shunichi Tanaka lors d'une conférence de presse, la lumière est loin d'être faite sur cette fuite tandis que l'opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power (Tepco), a admis qu'une partie non quantifiée avait pu couler en mer.

"Nous ne savons pas exactement quelle est la situation, ni l'ampleur exacte de la fuite, ni la quantité d'éléments radioactifs, ni où tout s'est répandu", a déploré M. Tanaka. "Ce qui se passe à Fukushima suscite un grand intérêt au Japon et à l'étranger. Il est vrai qu'il est important de communiquer au bon moment et d'une façon claire. A cet égard, la réponse de l'AIEA suggère que l'utilisation de l'échelle Ines est une option mais n'est pas nécessairement toujours le meilleur moyen", a convenu M. Tanaka lors de la réunion hebdomadaire des membres de l'instance de régulation, leur demandant de réfléchir à une stratégie cohérente. En attendant, les autorités locales sont particulièrement remontées contre la compagnie Tepco.

"Je veux que le gouvernement comprenne qu'il s'agit d'une situation d'urgence et prenne les mesures nécessaires pour en venir à bout", a réagi Yuhei Sato, gouverneur de la préfecture de Fukushima, à propos de la récente fuite d'eau selon lui symptomatique de problèmes de gestion de la centrale ravagée. "Tepco est une entreprise qui ment et je doute de sa capacité à exploiter un complexe nucléaire de façon sûre", a pour sa part déclaré son homologue de la préfecture de Niigata (nord-ouest), Hirohiko Izumida.

Ce dernier est à la tête de la région qui héberge la plus grande centrale de l'archipel, Kashiwazaki-Kariwa, également propriété de Tepco. Ce site à 7 réacteurs est actuellement totalement arrêté par précaution depuis le séisme de Niigata en 2007 et le violent tremblement de terre suivi d'un tsunami meurtrier le 11 mars 2011, celui-là même qui a provoqué la catastrophe de Fukushima.

mercredi 28 août 2013

la contamination de l’environnement se poursuit près de la centrale

Plus de deux ans après l’accident, la contamination de l’environnement se poursuit près de la centrale. Si la radioactivité dans la préfecture de Fukushima a fortement diminué en raison de la disparition de l’iode 131, un radionucléide dont la demi-vie est de 8 jours (c’est-à-dire le temps au bout duquel la moitié des noyaux radioactifs se sont désintégrés), restent du césium 134 (dont la demi-vie est de 2 ans) et surtout du césium 137 (30 ans). 
D’après le bilan du mois de juin de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), sur les 280 000 échantillons de denrées alimentaires contrôlées entre avril 2012 et mars 2013, 23 000 présentaient des quantités mesurables de césium 134 et 137. 
Sur ce chiffre, 2 300 échantillons dépassaient les normes admises au Japon pour la consommation des denrées, de 100 becquerels par kilogramme, et 172 dépassaient les 1 000 Bq/kg. L’essentiel de ces aliments ont été récoltés dans la préfecture de Fukushima, mais certains provenaient de préfectures voisines, dans un rayon de 200 km. 
Les denrées les plus touchées sont le gibier, les champignons, pousses de bambou ou de fougère et poissons d’eau douce et de mer, qui font l’objet de plusieurs dizaines de restrictions alimentaires. Les fruits et légumes, eux, sont plus épargnés.
« Le transfert du césium par les racines est bien plus faible que par les feuilles.
 Or, comme les fruits et légumes ne sont pas persistants, ceux qui poussent cette année sont peu ou pas contaminés, dans la mesure où il n’y a pas de nouveaux rejets radioactifs, explique Didier Champion, directeur des situations de crise à l’IRSN. 
A l’opposé, les champignons sont plus sensibles car ils sont alimentés par un réseau souterrain permanent. 
Le gibier et les poissons peuvent être aussi touchés, puisque on ne peut pas contrôler leur alimentation, contrairement à ceux d’élevage. » 
Au final, il s’avère très improbable que ces fruits et légumes qualifiés de « mutants », cultivés loin de Fukushima, résultent d’une contamination nucléaire. Par ailleurs, selon l’IRSN, « le risque sanitaire pour les consommateurs de denrées distribuées au Japon est très faible ».
 Ce qui n’enlève rien au caractère dramatique de la situation à la centrale de Fukushima, alors que 300 tonnes d’eau radioactive s’écoulent chaque jour dans la mer. 

Audrey Garric


Un article de Direct.cd Lisez la version originale ici: En images, les légumes mutants de Fukushima | Direct.cd

contaminated water is accumulating at a rate of 400 tons per day

TEPCO's Struggle

Aired on Aug. 22
Officials at the damaged Fukushima Daiichi nuclear power plant will double the storage space for highly contaminated water, which is accumulating at a rate of 400 tons per day. But they are still struggling to stop large amounts of radioactive substances from seeping into the ocean.



Tepco : “30 Tera Bq de Cs 137 et Sr 90 ont fuit dans le Pacifique” / on en a toujours 30 milliards Bq/jour

Le 21 août 2013, Tepco annonce que 30 000 000 000 000 Bq de césium 137 et de strontium 90 ont fuit dans la mer tous les jours depuis le mois de mai 2011. C’est plus de 100 fois leur volume de fuites radioactives géré en standard.
On a toujours 30 000 000 000 (30 milliards) Bq de Cs 137 et Sr 90 qui fuient chaque jour dans le Pacifique.
Cette estimation est basée sur la même hypothèse que celle leur ayant fait annoncer que 40 000 milliards de tritium avaient fuit dans le Pacifique. (cf. Tepco : “40 Téra-Bq de Tritium ont fuit dans le Pacifique” / on en a toujours 100 milliards de Bq tous les jours qui partent en mer )
Tepco suppose que la plus grande source de contamination sont les tranchées et leurs hampes.
Spécifiquement, entre mai 2011 et et août 2013, 10 000 000 000 000 Bq de Sr 90 and 20 000 000 000 000 Bq de Cs 137 sont supposés avoir fuit dans le Pacifique.
10 000 000 000 Bq de Sr-90 et 20 000 000 000 Bq de Cs 137 sont supposés fuir chaque jour dans le Pacifique.
Cependant, c’est sur l’hypothèse que le Cs 137 et le Sr 90 flottent dans l’eau de mer au lieu de s’accumuler dans les sédiments marins.
La base de support de cette hypothèse n’est pas communiquée.


mardi 27 août 2013

Leak investigation

Tokyo Electric Power Company has hinted that it will take weeks to find out why radioactive wastewater leaked from a tank at the Fukushima Daiichi nuclear plant.TEPCO presented a plan to investigate the problem to the Nuclear Regulation Authority on Tuesday.About 300 tons of highly contaminated water leaked from the storage tank and it is feared that some of this seeped into the ocean.TEPCO officials said possible causes of the leak include loose joints, deteriorated parts and corrosion at the bottom or sides of the tank.The officials said radiation levels in the tank are high, and they plan to remove radioactive materials in the coming week to enable investigators to go inside and check the cause of the leak.  The plant operator will then dismantle the tank for further checks.Nuclear regulators told TEPCO to speed up its investigation.  They said if the cause is a problem that could occur in the same type of container, measures must be taken for all of the roughly 300 tanks at the plant.  Aug. 27, 2013 - Updated 18:14

Hot spot

The operator of the disabled Fukushima Daiichi nuclear plant says radioactive water may have flowed out of a leaking storage tank in 2 opposite directions.Tokyo Electric Power Company found on Monday last week that more than 300 tons of highly radioactive wastewater had leaked from one of its storage tanks.The utility said at the time that the water seeped out of a low barrier around the tanks through an open rainwater drainage valve on the northeastern side.The company now says workers detected last Thursday a radiation level of 16 millisieverts per hour near an open valve on the southern side as well.  The reading was higher than in nearby areas.TEPCO officials fear contaminated water may have come out from this valve as well.  They've decided to remove soil from a wider area as the runoff may have seeped into the ground.The utility still doesn't know the cause of the leakage or the extent of contamination. Officials suspect some of the water may have flowed into the ocean through a drainage ditch.  Aug. 27, 2013 - Updated 03:25


le gouvernement fera plus pour aider à contenir les fuites d'eau

Le porte-parole du gouvernement japonais annonce que le gouvernement fera plus pour aider à contenir les fuites d'eau radioactive à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi endommagée.

Yoshihide Suga a déclaré ce lundi qu'il était inacceptable qu'il y ait des fuites d'eau contaminée au niveau des réservoirs de stockage de la centrale et que cette eau s'écoule dans l'océan.

Il a évoqué une mauvaise gestion comme étant une cause probable. Selon lui, ce cas est différent de celui de l'eau contaminée de la nappe phréatique qui s'écoule maintenant de la centrale vers l'océan.

M. Suga a dit que le gouvernement devait jouer un rôle plus actif dans la prise de contre-mesures.

Il a ajouté que le ministre de l'Industrie Toshimitsu Motegi avait reçu pour instruction il y a plusieurs semaines d'impliquer le gouvernement dans la résolution du problème. Cela sous la forme notamment de fonds publics affectés à la réparation des fuites dans les réservoirs de stockage.



vendredi 23 août 2013

difficultés à stopper la fuite d'eau radioactive

L'exploitant de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi éprouve des difficultés à stopper la fuite d'eau radioactive dans la mer. 

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a commencé à pomper de l'eau hautement contaminée, qui s'est accumulée dans un tunnel souterrain. 

Le tunnel se situe à environ 60 mètres de la mer, à proximité d'une installation qui abrite la turbine du réacteur numéro 2. Tepco estime que le tunnel contient 210 tonnes d'eau contaminée. 

Tepco a su que l'eau s'y trouvait juste après l'accident nucléaire de mars 2011. Ce n'est que récemment seulement que l'exploitant a réalisé que de l'eau radioactive s'échappait dans la mer. 

Après avoir été pompée, l'eau sera filtrée pour atteindre un degré de radiation moindre, avant d'être stockée dans des citernes en acier. 

Tepco doit pomper aussi de toute urgence près de 15 mille tonnes d'eaux usées hautement radioactives de tunnels souterrains. 

Tepco a fait savoir que ces travaux constituent un défi technique, sans toutefois savoir quand ils seront terminés.



retirer les sols de l'installation, imbibés d'eau radioactive

Au Japon, l'exploitant de la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi va commencer vendredi à retirer les sols de l'installation, imbibés d'eau radioactive.

Les employés de Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo, avaient découvert lundi que plus de 300 tonnes d'eaux usées hautement radioactives s'étaient échappées de l'un des réservoirs de stockage à proximité du réacteur numéro 4. Une partie de ces eaux s'est répandue dans la mer via un système d'évacuation. 

La fuite aurait en grande partie détrempé les sols près du réservoir car il reste peu d'eau à la surface et le système d'évacuation présente un niveau de contamination faible. 

Les employés de Tepco prévoient de prélever les sols vendredi pour empêcher que la contamination ne se propage davantage sous terre. 

Ils vont creuser sur une profondeur de 50 centimètres avec des équipements lourds avant de mesurer les niveaux de radiation. S'ils sont élevés, les employés creuseront plus profondément pour retirer les sols jusqu'à ce que les niveaux soient égaux à ceux des endroits non contaminés. 

Selon Tepco, les employés vont d'abord prélever la terre dans des endroits où aucun équipement n'est enfoui. On ne connaît cependant pas la quantité de sols qui sera prélevée.

Plus de mille réservoirs ont été assemblés sur le site

Pas moins de 300 tonnes d'eau très radioactive se sont récemment échappées d’un de ces réservoirs : cette eau s'est répandue par terre mais s’est aussi en partie infiltrée dans le sol. Les équipes sur place tentent difficilement d’éviter que cette eau contaminée contenue dans le sous-sol s’écoule dans l’Océan Pacifique voisin.

Impact limité au Japon

Cette eau radioactive déversée dans l’océan risque-t-elle de polluer la mer jusqu’aux côtes européennes ? Selon les rapports publiés par l’IRSN (l’autorité française de protection nucléaire), l’accident de Fukushima n’a causé jusqu’ici une pollution importante qu’au Japon. Dans le reste du monde, l’impact a été plutôt faible et transitoire. De mars à mai 2011, on n’a pas mesuré en Europe du Nord des augmentations radioactivité significatives dans l’air. Le nuage radioactif avait dû en effet parcourir près de 10 000 km et avait eu le temps de se disperser dans l’atmosphère.

Deux ans après, selon les experts, la pollution reste limitée au Japon. C’est ainsi que pour Jérôme Joly, directeur adjoint de l’IRSN, l'impact environnemental de ces récentes fuites d'eau contaminée resterait toutefois marginal par rapport à la radioactivité totale émise en 2011 au moment de l'accident.

Toujours est-il que les scientifiques étrangers sont heurtés par le manque de transparence dont font preuve Tepco et, dans une moindre mesure, les autorités japonaises. L’UNSCEAR, l’organisme des Nations-Unies chargé d’évaluer les conséquences de la catastrophe de Fukushima, présentera officiellement son rapport en octobre prochain. Un rapport intermédiaire a été discuté fin mai par le comité scientifique de cet organisme. Les experts belges qui ont participé à ces discussions sont indignés du projet de conclusions de ce rapport : "tout semble fait pour minimiser les conséquences de Fukushima" regrettaient-ils le mois dernier, interrogés par la RTBF.

Accident nucléaire : les poissons de Fukushima toujours hautement radioactifs


Accident nucléaire : les poissons de Fukushima toujours hautement radioactifs
© AFP

Plus de deux ans après la catastrophe nucléaire, la zone maritime de Fukushima affiche des taux de radioactivité élevés. La contamination de la chaîne alimentaire maritime japonaise se poursuit. Avec des conséquences sanitaires alarmantes.

Par Charlotte BOITIAUX  (texte)
 

Une truite rocheuse à 150 000 becquerels par kilogramme (bq/kg), une rascasse à 254 000 bq/kg - alors que la norme japonaise est de 100bq/kg : il ne fait pas bon pêcher un poisson aux abords de la centrale de Fukushima. Certes, on le savait déjà : depuis la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima, en mars 2011, les fonds marins proches de la zone accidentée n’ont pas échappé auxfuites radioactives des réacteurs endommagés. De nombreuses études japonaises, menées chaque mois non loin de la centrale par le ministère de la Pêche, révèlent d’ailleurs des taux anormalement élevés de césium 134 et 137 (particules radioactives) dans les entrailles de vertébrés à branchies, algues et crustacés.

Mais lorsque Tepco, le gérant de la centrale - qui jusque-là avait minimisé les conséquences de la catastrophe - reconnaît publiquement, et pour la première fois, mercredi 21 août, l’ampleur du désastre écologique, il y a de quoi s’inquiéter. En effet, selon son dernier communiqué, quelque 300 tonnes d’eaux hautement radioactives sont en train de fuir d’un réservoir accidenté. Une eau contaminée, classée en "incident grave", qui se mêle désormais aux liquides radioactifs qui se déversent déjà quotidiennement dans l’océan via des voies souterraines.

"Vers une explosion du nombre de cancers"

Quel est alors l’impact de cette pollution radioactive sur les poissons destinés à être consommés ? Les autorités japonaises se veulent rassurantes. Selon leurs études, 40% des poissons péchés autour de la zone accidentée sont impropres à la consommation et 36 espèces sont pour l’heure interdites à la vente. Un rempart sanitaire destiné à rassurer la population et les marchés. Soucieuses aussi de soutenir l’activité de la pêche, un des secteurs phares de l’économie de la région de Fukushima, Tokyo a même décidé de construire à l’entrée du port de Fukushima Daiichi une barrière de deux mètres de hauteur, fixée au sol marin, pour empêcher les animaux hautement contaminés de s’échapper au large.

Mais ces mesures sont-elles suffisantes pour contrer la propagation des radionucléides dans l’eau ? Pas vraiment, estime Stéphane Lhomme, directeur de l’Observatoire du nucléaire, un organisme indépendant, contacté par FRANCE 24. "Toute la chaîne alimentaire des fonds marins est désormais contaminée"avance-t-il tout en reconnaissant que ce problème est circonscrit aux seules côtes japonaises. Et de poursuivre : "Avec les courants marins et l’immensité du Pacifique, il est peu probable que les côtes américaines soient touchées par cette pollution. Au Japon, par contre, nous allons au devant d’une explosion dramatique du nombre de cancers dans les prochaines années. Dans un pays où le poisson est un aliment de base, des générations entières vont ingérer cette nourriture contaminée. Même à faible taux de radiation, c’est-à dire celui autorisé par le gouvernement japonais, les particules de césium se fixent sur le foie, l’estomac, les organes et peuvent provoquer en quelques années des dégâts importants."

"Une source continue de contamination"

Il y a un peu moins d’un an, une étude de Ken Buesseler, un chimiste américain de l’Institut océanographique de Woods Hole (Massachussetts), revêtait déjà un caractère tout aussi pessimiste. Son rapport insistait surtout sur le fait que les taux de contamination autour de Fukushima restaient aussi élevés que ceux de l’année précédente, alors qu’ils auraient dû, avec les courants marins, la désintégration naturelle du césium et sa dilution dans l’océan, baisser significativement. Conclusion de l’étude : "Il ne fait aucun doute qu’il existe une source continue de contamination", expliquait alors déjà Ken Buesseler. Selon les experts, près de 16,1 milliards de milliards de becquerels ont déjà ete déversés dans la mer depuis juin 2011.

Faut-il craindre pour autant de manger "japonais" dans nos restaurants français ? Contrairement à l’idée reçue, la majorité des poissons consommés dans les établissements japonais de l'Hexagone proviennent principalement de Norvège, de l’océan Indien et de la Méditerranée. Et, depuis la catastrophe, tous les produits en provenance de la péninsule japonaise font l’objet de contrôles renforcés dans l’Union européenne.

jeudi 22 août 2013

wastewater may be leaking from a storage tank into the Pacific Ocean

The operator of the Fukushima Daiichi nuclear plant says highly-radioactive wastewater may be leaking from a storage tank into the Pacific Ocean.Tokyo Electric Power Company has been investigating the leakage of more than 300 tons of contaminated water from one of its wastewater tanks. The leak was confirmed on Monday.Hundreds of tanks have been set up on a hillside near the reactors buildings.  The water seeped out of a barrier set up around the tanks.TEPCO workers found contaminated water running toward a ditch about 50 meters from the leaking tank.   Inside the ditch, they detected high levels of radiation measuring 6 millisieverts an hour.  The ditch runs into the ocean south of the plant's port.The officials' latest explanation contradicted their previous announcement on Tuesday.  At the time, they said they did not think the contaminated water was reaching the ocean because the level of radioactive substances in the seawater was not as high.But the operator still says it has not seen any change in levels of radioactive materials in the ocean due to the wastewater leak.  Aug. 21, 2013 - Updated 22:52

mercredi 21 août 2013

Japon : La dernière fuite à Fukushima classée en incident sérieux

L'autorité de régulation nucléaire japonaise a annoncé mercredi qu'elle allait relever de 1 à 3 sur l'échelle internationale de classement des événements nucléaires, qui en compte 7, la gravité de la dernière fuite d'eau radioactive signalée à la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi.

La fuite de quelque 300 tonnes d'eau hautement contaminée de l'un des réservoirs de stockage de la centrale est désormais considérée comme un "incident sérieux" sur l'échelle Ines.

L'accident de Fukushima, survenu le 11 mars 2011 après un séisme et un tsunami, avait été classé au niveau maximal de 7.

C'est la première fois depuis cette catastrophe, la plus grave de l'histoire du nucléaire civil après celle de Tchernobyl en 1986, que l'autorité de sûreté nucléaire nippone diffuse une alerte Ines.

Tepco, la société qui gère la centrale, a annoncé mardi que l'eau, qui continue de s'échapper du réservoir, est contaminée à un point tel qu'une personne se tenant à 50 centimètres recevrait en une heure une radiation cinq fois supérieure au niveau annuel maximum toléré au Japon pour les employés du secteur nucléaire.

Une telle radioactivité rendrait une personne malade après seulement 10 heures, avec des nausées et une chute du nombre des globules blancs. (voir )

La fuite avait dans un premier temps été classée en niveau 1 ("anomalie"), mais l'autorité de régulation nucléaire japonaise considère désormais qu'elle relève du niveau 3, peut-on lire sur son site internet.

"Compte tenu de la quantité et de la densité des radiations dans l'eau qui s'est échappé, un classement en niveau 3 est approprié", explique-t-elle dans son communiqué.


300 tonnes d'eau hautement radioactive semblent s'être échappées

L'opérateur de la centrale nucléaire hors-service Fukushima Dai-ichi rapporte qu'environ 300 tonnes d'eau hautement radioactive semblent s'être échappées d'un réservoir de stockage.

Il s'agit d'un des 26 réservoirs installés du côté terre du réacteur numéro 4. Ils sont entourés d'une barrière.

La Compagnie d'électricité de Tokyo avait initialement découvert lundi matin de l'eau formant une flaque à proximité de la barrière. L'eau s'était vraisemblablement échappée du tuyau de drainage pour l'eau de pluie situé sous la barrière.

Les responsables de TEPCO affirment qu'une enquête a révélé un abaissement du niveau de l'eau dans un des 26 réservoirs. Selon eux, le réservoir en question aurait perdu environ 300 des 1000 tonnes qu'il contient.

Les responsables indiquent que l'eau se trouvant à l'intérieur des réservoirs a été traitée pour réduire le césium radioactif. Mais un test effectué sur cette eau écoulée a révélé qu'elle contenait jusqu'à 80 millions de becquerels par litre de substances émettant des rayons béta, dont du strontium.

L'opérateur projette de retirer de la terre à proximité du réservoir. Il mesurera également les niveaux de radiation dans cette zone pour déterminer l'envergure de ce dernier écoulement survenu à la centrale.



18 children with thyroid cancer

Medical examinations in Fukushima Prefecture following the nuclear crisis of 2011 have detected 18 children with thyroid cancer.The finding was reported on Tuesday by a prefectural panel examining the impact of radiation on the health of local residents.The prefecture is giving medical checkups to all 360,000 children aged 18 or younger at the time of the accident at the Fukushima Daiichi plant in March 2011.That's because radioactive substances released in the accident can accumulate in children's thyroid glands, possibly increasing their risk of developing cancer.Some 210,000 children had been tested by the end of July.Besides the 18 minors diagnosed with cancer, 25 others are suspected to have the illness.The incidence rate of thyroid cancer in children is said to be one in hundreds of thousands.  In Japan, 46 people under 20 were diagnosed with thyroid cancer in 2006.The panel says it cannot determine if the accident has affected the incidence of cancer among children in Fukushima.  But it has decided to set up an expert team to look into the situation.Panel chief Hokuto Hoshi says they will carefully examine the accumulated data and individual cases so they can give explanations to residents in a responsible manner.  Aug. 21, 2013 - Updated 00:55

challenge after the finding on Monday that at least 300 tons of highly radioactive water

Tokyo Electric Power Company says it will step up monitoring and control of radioactive water leaks at its wrecked Fukushima nuclear plant in northeast Japan.The utility faces the challenge after the finding on Monday that at least 300 tons of highly radioactive water has leaked from a storage tank into the ground.TEPCO started to remove the remaining 700 tons of contaminated water from the tank on Tuesday to find out how the leak occurred.Most of the leaked water is believed to have flowed out of a low barrier around the tank.Under the instruction of the nation's nuclear regulator, the utility is also examining soil and groundwater to see if the tainted water has flowed into the sea.The plant has seen a series of water leaks from tanks and other problems as it tries to clean up the accident caused by the 2011 earthquake and tsunami.Contaminated groundwater has also been found to be leaking into the sea, requiring the utility to find drastic steps to contain the radioactive water building up at the plant.  Aug. 20, 2013 - Updated 22:19

mardi 20 août 2013

Largest ever tank leak fukushima

The operator of the disabled Fukushima Daiichi nuclear power plant says a leak of 300 tons of contaminated water from a tank there is the largest since the 2011 crisis.Tokyo Electric Power Company said on Tuesday that the water leaked from one of 11 meter-high tanks installed on the hill side of the plant's reactors, about 500 meters from the ocean.The tank belongs to a group of 26 surrounded by a 30-centimeter-high concrete barrier. Each is designed to hold 1,000 tons of water.Tokyo Electric officials say the tank leaked about 300 tons of water, but that most of it stayed inside the barrier.The tanks are made of steel sheets bolted together. But others with the same structure have leaked a number of times where the sheets are joined. The operator says workers check the bolts twice a day.The barrier did not work as expected, as pipes attached to it were left open to drain rainwater. The firm says it plans to review the method.Japan's Nuclear Regulation Authority has assessed the problem as a level 1 incident, the 2nd-lowest on an 8-point international scale.It has instructed the firm to quickly identify the cause and clean up soil that has absorbed water.  Aug. 20, 2013 - Updated 10:31

jeudi 15 août 2013

Pumping water

The operator of the Fukushima Daiichi nuclear power plant began pumping up radioactive groundwater on a larger scale on Thursday to minimize leakage into the ocean.The government says some 300 tons of contaminated water may be flowing into the sea every day.Tokyo Electric Power Company erected an embankment between the most heavily contaminated reactors -- No.2 and No.3 -- but the level of groundwater continues to rise.TEPCO began pumping up the contaminated water as an emergency measure on Friday.The firm has also been installing nearly 30 pipes, each 5 meters long, into the ground near the embankment to increase the volume of water that it can draw up.TEPCO says after it completes the installation of the pipes on Sunday, it plans to pump up about 60 tons of water a day.  The removed water is to be ultimately stored in tanks above ground in the plant's compound.TEPCO says after it started to pump up water from a small well that it dug near the embankment, the level of groundwater at a nearby observation point dropped by about 50 centimeters.The problem of the leaking water has yet to be fundamentally resolved, as 35 tons of groundwater is projected to escape every day even after work to solidify the ground from the No.1 to No.4 reactors is completed.

Aug. 15, 2013 - Updated 08:08

samedi 10 août 2013

L'état de la centrale nucléaire de Fukushima inquiète le gouvernement japonais

L'état de la centrale nucléaire de Fukushima inquiète le gouvernement japonais comme les organisations écologistes. Problème : la communication nébuleuse de Tepco empêche de savoir ce qu'il en est vraiment.


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Le gouvernement va prendre des mesures. Les mots sont du Premier ministre japonais Shinzo Abe, contraint à l'action devant l'ampleur des dégâts post-catastrophe de Fukushima. L'exécutif a avoué publiquement que 300 tonnes d'eau contaminée aux radiations se déversaient chaque jour dans l'océan Pacifique. Les éléments de langage empreints d'anxiété se sont multipliés ces derniers jours : l'Autorité de régulation nucléaire japonaise (NRA) a parlé d'une «situation d'urgence», provoquant l'inquiétude de la population. Et les louvoiements de la Tokyo Electric Power Company (Tepco), en charge de la centrale, n'arrangent rien à l'affaire. Car la firme tente de noyer le poisson (irradié) depuis deux ans. 

Tepco n'est revenu que fin juillet sur ses affirmations mensongères, selon lesquelles l'eau radioactive était stockée dans le sol. Devant l'incapacité du groupe à décontaminer sa centrale, le gouvernement japonais veut se réapproprier le cas Fukushima. Dont acte. «Sauf que l'Etat possède la totalité de Tepco, ils ne font qu'un, rappelle Yannick Rousselet, spécialiste de la question nucléaire chez Greenpeace. Quand le Premier ministre dit vouloir reprendre les choses en main, c'est uniquement de la communication.» Difficile, en effet, de croire que l'exécutif découvre aujourd'hui les tenants et aboutissants d'un dossier ouvert le 11 mars 2011, jour de la catastrophe. 

«D'ailleurs, il n'y a rien de vraiment nouveau, poursuit Yannick Rousselet. On sait que l'intérieur d'au moins trois des quatre réacteurs est complètement détruit. De fait, il n'y a plus d'étanchéité, ce sont des paniers percés de partout qu'il faut arroser en permanence pour les refroidir.» Cette eau de refroidissement, contaminée, est censée être placée dans des cuves. Problème : elle prend aussi le chemin des nappes phréatiques. Et ces nappes ayant une contenance limitée, elles finissent par déborder dans la mer. Or, cette eau, chargée de césium 137, un produit radioactif issu de la fission de l'uranium, est entrée en contact direct avec la matière nucléaire, le coeur des réacteurs. On imagine sa nocivité... 

IL FAUT UNE EXPERTISE INTERNATIONALE

Le sentiment que personne ne contrôle la situation est plus inquiétant encore. «La principale leçon, c'est que personne ne sait s'il y a une solution technique», déplore le représentant de Greenpeace France. Selon Tepco, il faudra dix ans avant d'espérer approcher les réacteurs et quarante ans pour nettoyer le site. Au moins 20 000 milliards de becquerels ont déjà fui de la centrale. A titre de comparaison, une décontamination est jugée impérative au-delà de 400 becquerels par mètre carré. Le chiffre annoncé, bien que théorique, est astronomique. D'autant que les fuites vont continuer, avec une tendance à la hausse. «La catastrophe de Fukushima n'a fait que commencer le 11 mars 2011», s'alarme Yannick Rousselet. 

N'est-il pas dangereux de laisser le Japon gérer seul la situation? C'est une question essentielle. Face un problème qui semble insoluble, Greenpeace réclame depuis le début une expertise internationale et pluraliste. Le gouvernement japonais n'en veut pas, par fierté nationale. La défiance grandissante de ses citoyens vis-à-vis du nucléaire aura-t-elle raison de ses réticences ?  
Marianne

jeudi 8 août 2013

Entre 20 000 et 40 000 milliards de becquerels ont fui dans les eaux de l'océan


La "situation d'urgence" a été décrétée mardi par l'Autorité de régulation nucléaire japonaise (NRA) à la centrale de Fukushima, dont de l'eau hautement radioactive s'échappe toujours vers l'océan Pacifique. Dimanche, l'opérateur de la centrale nucléaire japonaise Tepco avait communiqué la première estimation publique des fuites radioactives dans l'océan Pacifique depuis la catastrophe du 11 mars 2011, a indiqué dimanche un porte-parole de la centrale accidentée.
Entre 20 000 et 40 000 milliards de becquerels ont fui dans les eaux de l'océan de mai 2011, soit deux mois après la catastrophe, à juillet 2013, estime Tokyo Electric Power Co (TEPCO). C'est la première fois que Tepco publie ses estimations depuis le séisme du 11 mars 201.
L'opérateur nippon n'est toujours pas en mesure de contenir ces fuites dans l'océan, dont les conséquences sur la faune maritime mais aussi l'homme sont difficiles à évaluer.

Shinzo Abe Premier ministre du Japon
#FUKUSHIMA "D'après nos estimations, environ 300 tonnes d'eau s'échappent tous les jours. Il n'est pas certain toutefois que l'eau soit hautement radioactive. Nous pensons que cette fuite dure depuis deux ans."

 Shinzo Abe annonce que les autorités vont davantage s'impliquer dans le règlement de la fuite radioactive de la centrale de Fukushima. "L'eau contaminée représente un problème urgent qui suscite beaucoup d'inquiétude dans la population", a-t-il reconnu.

vendredi 2 août 2013

Contaminated Water Leaking into the Ocean jul 23 2013



Fukushima municipalities demand more cleaning


Municipalities around the stricken Fukushima Daiichi nuclear power plant have demanded that the central government continue decontamination work in the areas.

The mayors and assembly leaders of 8 municipalities around the Fukushima Daiichi nuclear power plant, Fukushima Prefecture, met Environment Minister Nobuteru Ishihara on Friday and handed him a letter of request.

Many residents of the towns and villages evacuated after the nuclear accident at the plant and still live away from their homes.

Their leaders demanded that the ministry continue removal of radioactive fallout until radiation levels meet the government's long-term goal of one millisievert or below per year.

The ministry reportedly said it would study their requests and quickly deal with the matter after discussions.

Decontamination work is almost complete in Hirono Town, where radiation levels were relatively low. But such work has not started in the towns of Tomioka, Futaba or Namie.

Representing the 8 towns and villages, Hirono Town Mayor Motohoshi Yamada demanded more decontamination, saying it's crucial for allowing former residents to return home safely.

Aug. 2, 2013 - Updated 09:14 UTC