jeudi 31 juillet 2014

limite maximale d'exposition aux radiations

L'Autorité japonaise de régulation du nucléaire, l'ARN, envisage de relever la limite maximale d'exposition aux radiations pour les travailleurs utilisés dans les centrales nucléaires en cas d'accident grave.

Le président de l'ARN, Shunichi Tanaka, a déclaré mercredi à une réunion de son organisme qu'on ne peut nier la possibilité d'un accident nucléaire à la suite duquel des travailleurs seraient exposés à des radiations, dépassant l'actuelle limite d'exposition cumulée, fixée à 100 millisieverts.

Sa proposition d'étudier un relèvement de la limite a été approuvée au cours de la réunion. L'ARN décidera de la limite, en se reportant aux normes définies dans les pays étrangers.

L'ARN discutera aussi des moyens d'obtenir des travailleurs un consentement préalable et de leur formation en vue de telles éventualités. Si un amendement légal s'avère nécessaire, l'Autorité envisage de communiquer ses conclusions à un panel adéquat du gouvernement qui devra en délibérer.

Lorsque la centrale Fukushima Dai-ichi a subi la fusion de plusieurs de ses réacteurs en mars 2011, de nombreux travailleurs ont été exposés à des radiations, dépassant la limite légale.

Comme mesure extraordinaire, le gouvernement avait alors relevé pendant 9 mois la limite à 250 millisieverts, trois jours après le début de l'accident.



mardi 15 juillet 2014

build additional tanks on the site to store 100,000 tons of radioactive water.

The operator of the damaged Fukushima Daiichi nuclear power plant will build additional tanks on the site to store 100,000 tons of radioactive water.Tokyo Electric Power Company revealed its revised storage plan at a meeting with government officials on Monday.TEPCO had planned to build tanks to store a total of 830,000 tons of water by the end of fiscal 2014, which ends on March 31st next year.Now the firm says additional storage should be ready in case the planned tanks are not enough to store all tainted water at the site.It says the capacity may be exceeded if preventative measures, including frozen underground walls, do not work as well as planned.Senior vice industry minister Kazuyoshi Akaba chaired Monday's meeting. He said the risk of radioactive water overflow can be avoided if the tanks are built on schedule.He added his ministry will work to develop technology to decontaminate water.


Jul. 14, 2014 - Updated 22:46



Des rizières situées à une vingtaine de kilomètres de la centrale Fukushima Dai-ichi présentent des niveaux de contamination

Des rizières situées à une vingtaine de kilomètres de la centrale Fukushima Dai-ichi présentent des niveaux de contamination au césium radioactif. Ce dernier aurait été poussé par les vents.

Le ministère de l'Agriculture a appelé l'opérateur de la centrale, Tepco, à prendre des mesures.

Le gouvernement de la préfecture de Fukushima a révélé que la récolte de riz de l'année dernière de 14 endroits de la ville de Minami-soma contenait plus de 100 becquerels de césium par kilogramme, ce qui est au-delà de la limite de sécurité établie par le gouvernement. Le riz contaminé a été détruit.

Le ministère précise que le césium a été détecté sur l'enveloppe externe des grains de riz. Le retrait de débris conduit en août dernier au réacteur 3 pourrait être l'une des raisons pouvant expliquer cette contamination.

Tepco aurait déclaré au ministère qu'il utiliserait des produits chimiques pour empêcher la poussière de se répandre lors des opérations d'enlèvements des débris. L'opérateur a également précisé qu'il renforcerait ses activités de surveillance pour éviter la propagation de la poussière.

Ni le ministère ni l'opérateur n'ont averti les autorités de Minami-soma que la centrale pourrait avoir contaminé la récolte.

Les officiels de la ville se sont dits extrêmement surpris. Ils ont déclaré que le ministère aurait dû expliquer le problème aux autorités locales beaucoup plus tôt.



samedi 12 juillet 2014

forte secousse de magnitude 6,8, suivie de plusieurs réplique

Un petit tsunami s'est produit dans la nuit de vendredi à samedi dans le nord-est du Japon après un violent séisme au large de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima.

Une première montée des eaux de 20 cm a été mesurée moins d'une heure après les secousses à Ishinomaki, la ville côtière la plus meurtrie par le gigantesque tsunami de mars 2011. Des vagues de quelques centimètres ont touché ensuite divers autres points des préfectures de Miyagi, Iwate et Fukushima.

La mise en garde a cependant été levée un peu moins de deux heures après avoir été émise.

Une forte secousse de magnitude 6,8, suivie de plusieurs répliques, s'était produite samedi vers 04H20 locales (vendredi 19H20 GMT) en face des côtes de Fukushima à une profondeur de 10 km, selon l'agence de météorologie nationale.

Par précaution, un conseil d'évacuation avait immédiatement été donné aux habitants de localités de la préfecture d'Iwate au nord.

L'alarme des téléphones portables de journalistes de l'AFP avait retenti une trentaine de secondes avant le tremblement de terre pour prévenir de sa probable survenue, grâce à un système de détection précoce et d'informations de l'agence de météorologie.

Peu après, les secousses étaient confirmées par l'agence météo et immédiatement apparaissaient les premiers témoignages sur Twitter, dont celui d'un travailleur de Fukushima qui a écrit "incroyable séisme".

Selon la chaîne de télévision NHK, au moins trois personnes âgées de la préfecture de Fukushima ont fait une mauvaise chute durant les secousses et se sont blessées.

Quelques minutes après le séisme, la compagnie Tepco gérant les deux centrales nucléaires de Fukushima (Fukushima Daiichi et Daini) a indiqué qu'"aucune anomalie nouvelle n'avait été rapportée dans l'immédiat dans les installations", ce qu'elle a confirmé par la suite.

Elle avait rapidement ordonné aux travailleurs du site de quitter la zone côtière mais, finalement, le niveau de l'eau n'a augmenté ponctuellement que de 30 cm environ dans le port de la centrale, a-t-elle ajouté.

Les opérateurs d'autres sites atomiques voisins, également à l'arrêt, se sont voulus tout aussi rassurants.

La chaîne de télévision publique NHK avait immédiatement interrompu ses programmes pour transmettre les informations, comme le veut sa mission d'intérêt général.

"N'approchez surtout pas des côtes, n'allez pas voir comment est le niveau de la mer", répétait sans arrêt le présentateur, tandis qu'était en permanence affichée en bas de l'écran la carte du Japon, sur laquelle la côte menacée par une brusque montée des eaux clignotait en jaune.

- Séisme et tsunami, le scénario redouté -

Cette mise en garde a frappé une partie de la région dévastée par le gigantesque tsunami du 11 mars 2011 qui avait fait directement plus de 18.000 morts.

Le tremblement de terre de samedi est survenu alors que l'autorité de régulation nucléaire a justement souhaité cette semaine que la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) prenne desmesures supplémentaires dans la centrale accidentée Fukushima Daiichi face au risque permanent de nouvelle catastrophe.

De son côté, Tepco a affirmé depuis des mois déjà que les installations étaient capables de résister à un fort séisme et que des dispositions avaient été prises face au risque de tsunami.

Toutefois, tout le monde se demande ce qu'il adviendrait de l'eau ultra-contaminée dont regorgent les sous-sols du site si la mer arrivait jusque-là. La même question se pose pour le millier de réservoirs qui stockent des centaines de milliers de mètres cubes d'eau radioactive. Sans compter les tuyauteries, les câbles et autres équipements qui jonchent le terrain autour des bâtiments des réacteurs.

Ce séisme a ravivé les craintes, après que le Japon a été victime cette semaine d'un puissant typhon et d'intempéries qui ont fait sept morts et plus de 60 blessés, endommageant ou détruisant des centaines de maisons et fragilisant de nombreuses zones désormais menacées de glissements de terrains.

Cette série d'événements imparables rappelle que l'archipel nippon est à la merci de tous les grands types de catastrophes naturelles.

Il subit chaque année 20% des séismes les plus violents enregistrés sur Terre.

jeudi 10 juillet 2014

Fukushima Daiichi nuclear plant is bracing for severe tropical storm Neoguri

The operator of the damaged Fukushima Daiichi nuclear plant is bracing for severe tropical storm Neoguri as it moves toward eastern Japan on Thursday.Workers at the complex are pumping out water accumulated in barriers surrounding storage tanks for radioactive water to prevent it from overflowing the barriers.When heavy rain hit the plant last summer the water often overflowed.Workers are also placing weights on large cranes to stop them toppling over.  The cranes are used to clear debris surrounding the reactor buildings.Officials at Tokyo Electric Power Company say that pumping up groundwater and the construction of an underground frozen wall will be carried out from Thursday night through Friday as scheduled.They added that the work may be suspended when a warning is issued, depending on the situation.


Jul. 10, 2014 - Updated 10:32

mardi 8 juillet 2014

Tokyo Electric Power Company is under pressure to make sure that its plan to install "frozen walls" to halt the flow of radioactive water at the crippled Fukushima Daiichi nuclear power plant actually works.

Tokyo Electric Power Company is under pressure to make sure that its plan to install "frozen walls" to halt the flow of radioactive water at the crippled Fukushima Daiichi nuclear power plant actually works.Officials of the Nuclear Regulation Authority, or NRA, expressed their concern at a meeting on Monday.TEPCO began work in April to create a wall of ice between the basement of the No.2 reactor building and its utility tunnel.The idea was to prevent highly radioactive water in the reactor building from flowing into the tunnel, where the runoff could become mixed with groundwater and end up in the sea.The wall of ice was supposed to be in place in May, but the structure remains incomplete.TEPCO officials told the NRA that currents in the water in the tunnel are preventing it from freezing, and that they'll have to put off pumping out radioactive water from the tunnel for about 3 months.NRA officials urged the utility to come up with concrete measures by the end of July to complete the ice wall.NRA officials also expressed concern that similar problems may hamper the freezing of soil around 4 reactor buildings at the plant. The massive underground wall is supposed to prevent groundwater from flowing into the buildings.


Jul. 8, 2014 - Updated 03:43

Comment relancer le système de refroidissement de l'une des piscines de combustible usagé alerte

L'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi ignore quand il lui sera possible de relancer le système de refroidissement de l'une des piscines de combustible usagé.

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a éteint dimanche le système de refroidissement du réacteur numéro 5 après la découverte par des ouvriers d'une fuite d'eau de mer sur un tuyau. L'eau de mer est employée pour réduire la température de l'eau de refroidissement dans les piscines où est entreposé le combustible usagé.

Tepco a identifié un petite brèche dans une valve qui régule le débit de l'eau de mer. Les ouvriers ont colmaté provisoirement le trou, mais les mesures de réparation à prendre n'ont pas encore été décidées.

La température dans la piscine s'est élevée lundi à 25,7 degrés Celsius, soit deux degrés de plus que la veille.

Tepco a déclaré que la chaleur atteindrait 65 degrés, seuil de sécurité fixé par l'entreprise, dans un peu plus d'une semaine. 

L'opérateur prévoit d'acheminer de l'eau de mer dans la piscine afin de limiter la hausse des températures.
 de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi ignore quand il lui sera possible de relancer le système de refroidissement de l'une des piscines de combustible usagé.

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a éteint dimanche le système de refroidissement du réacteur numéro 5 après la découverte par des ouvriers d'une fuite d'eau de mer sur un tuyau. L'eau de mer est employée pour réduire la température de l'eau de refroidissement dans les piscines où est entreposé le combustible usagé.

Tepco a identifié un petite brèche dans une valve qui régule le débit de l'eau de mer. Les ouvriers ont colmaté provisoirement le trou, mais les mesures de réparation à prendre n'ont pas encore été décidées.

La température dans la piscine s'est élevée lundi à 25,7 degrés Celsius, soit deux degrés de plus que la veille.

Tepco a déclaré que la chaleur atteindrait 65 degrés, seuil de sécurité fixé par l'entreprise, dans un peu plus d'une semaine. 

L'opérateur prévoit d'acheminer de l'eau de mer dans la piscine afin de limiter la hausse des températures.