Govt. reviewing Fukushima no-go zones
Résidents of 2 communities near the troubled nuclear power plant in Fukushima will be allowed to visit their homes freely starting on Sunday, for the first time in a year.
The prospect emerged on Friday night as a government nuclear disaster task force led by Prime Minister Yoshihiko Noda decided to review no-entry areas of 3 municipalities near the Fukushima Daiichi plant.
At present, areas within 20 kilometers from the plant are designated a no-entry zone.
Under the new rules, the government will help residents return home as soon as possible in areas where cumulative radiation exposure is certain to be less than 20 millisieverts per year.
The government will ask residents to keep away for the interim from areas where radiation exposure is feared to exceed 20 millisieverts per year.
Residents will have to stay out of areas for a long time in principle where exposure levels are higher than 50 millisieverts per year.
The nuclear disaster task force discussed how to review no-entry and evacuation zones covering 11 municipalities.
The government decided to lift entry restrictions for no-go parts of Tamura City and Kawauchi Village on Sunday.
Restrictions for off-limits parts of Minamisoma City will be lifted on April 16th.
The government will continue to review the current demarcation of evacuation zones in the remaining 8 municipalities.
samedi 31 mars 2012
mardi 27 mars 2012
A ce jour un seul réacteur reste opérationnel dans tout le Japon
La Compagnie d'électricité de Tokyo a désactivé un réacteur d'une centrale nucléaire de la préfecture de Niigata, dans le centre de l'Archipel, lors d'inspections de routine effectuées dimanche.
Il s'agissait du dernier réacteur en activité géré par Tepco, à Kashiwazaki-Kariwa. A ce jour un seul réacteur reste opérationnel dans tout le Japon.
Dimanche, vers minuit, Tepco a donc stoppé la production électrique du réacteur de Niigata.
Le dernier réacteur en activité se trouve à Tomari, à Hokkaido, et sa mise hors-service est prévue début mai.
Les 54 réacteurs nucléaires du Japon pourraient donc être tous désactivés si aucune remise en service n'est acceptée.
Lors de l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima, en mars 2011, 37 des 54 réacteurs japonais étaient opérationnels.
Les résultats des tests de résistance opérés sur 16 réacteurs, depuis le mois d'octobre, sont désormais en possession de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle.
Vendredi, la Commission japonaise de sûreté nucléaire a approuvé les contrôles effectués sur 2 réacteurs de la centrale d'Ohi, située près de la mer du Japon.
Toutefois, selon la commission, une deuxième série de tests s'impose pour déterminer la résistance des réacteurs à des accidents tels qu'une fusion nucléaire.
L'attention se focalise à présent sur les critères que le gouvernement adoptera pour évaluer la sûreté des centrales et sur sa capacité à convaincre les autorités locales.
Il s'agissait du dernier réacteur en activité géré par Tepco, à Kashiwazaki-Kariwa. A ce jour un seul réacteur reste opérationnel dans tout le Japon.
Dimanche, vers minuit, Tepco a donc stoppé la production électrique du réacteur de Niigata.
Le dernier réacteur en activité se trouve à Tomari, à Hokkaido, et sa mise hors-service est prévue début mai.
Les 54 réacteurs nucléaires du Japon pourraient donc être tous désactivés si aucune remise en service n'est acceptée.
Lors de l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima, en mars 2011, 37 des 54 réacteurs japonais étaient opérationnels.
Les résultats des tests de résistance opérés sur 16 réacteurs, depuis le mois d'octobre, sont désormais en possession de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle.
Vendredi, la Commission japonaise de sûreté nucléaire a approuvé les contrôles effectués sur 2 réacteurs de la centrale d'Ohi, située près de la mer du Japon.
Toutefois, selon la commission, une deuxième série de tests s'impose pour déterminer la résistance des réacteurs à des accidents tels qu'une fusion nucléaire.
L'attention se focalise à présent sur les critères que le gouvernement adoptera pour évaluer la sûreté des centrales et sur sa capacité à convaincre les autorités locales.
Tokyo Electric Power Company has released video footage taken in the containment vessel
Tokyo Electric Power Company has released video footage taken in the containment vessel of one of the Fukushima plant's damaged reactors whose level of cooling water was found to be far lower than expected.The footage released on Tuesday shows an endoscope reaching the water surface after being lowered about 6 meters along the interior wall of the Fukushima Daiichi nuclear plant's No. 2 reactor vessel.The utility checked the water level by inserting the endoscope into the reactor on Monday. The depth of the water had been thought to be about 3 meters, but was found to be 60 centimeters.The water is not as murky as feared, and contains whitish floating matter thought to be peeled paint and rust, not melted nuclear fuel.But the firm could not pinpoint areas of damage in the vessel.The utility also detected extremely high radiation of 72,900 millisieverts per hour in the first direct monitoring inside the vessel since last year's accident.The high radiation and low water level are a setback for efforts to scrap the reactor.The utility has no plans for endoscope surveys at the plant's No. 1 and 3 reactors, due to high radiation levels.
La Compagnie d'électricité de Tokyo entamera ce lundi deux journées de contrôles endoscopiques de l'intérieur d'un réacteur endommagé de la centrale Fukushima Dai-ichi.
Lors d'une opération similaire effectuée en janvier, Tepco a obtenu des images de certains pans de murs et de tuyaux situés dans une enceinte de confinement du réacteur numéro 2 de la centrale.
L'opérateur n'a toutefois pas réussi à évaluer l'état de l'eau contaminée dans la partie inférieure de l'enceinte en raison de la longueur insuffisante d'un câble en fibre optique.
Cette fois, un câble suffisamment long sera utilisé pour effectuer des contrôles à la surface de l'eau contaminée et pour en mesurer la température, au niveau du réacteur numéro 2.
La Compagnie d'électricité de Tokyo entamera ce lundi deux journées de contrôles endoscopiques de l'intérieur d'un réacteur endommagé de la centrale Fukushima Dai-ichi.
Lors d'une opération similaire effectuée en janvier, Tepco a obtenu des images de certains pans de murs et de tuyaux situés dans une enceinte de confinement du réacteur numéro 2 de la centrale.
L'opérateur n'a toutefois pas réussi à évaluer l'état de l'eau contaminée dans la partie inférieure de l'enceinte en raison de la longueur insuffisante d'un câble en fibre optique.
Cette fois, un câble suffisamment long sera utilisé pour effectuer des contrôles à la surface de l'eau contaminée et pour en mesurer la température, au niveau du réacteur numéro 2.
lundi 26 mars 2012
intérieur d un réacteur endommagé
La Compagnie d'électricité de Tokyo entamera ce lundi deux journées de contrôles endoscopiques de l'intérieur d'un réacteur endommagé de la centrale Fukushima Dai-ichi.
Lors d'une opération similaire effectuée en janvier, Tepco a obtenu des images de certains pans de murs et de tuyaux situés dans une enceinte de confinement du réacteur numéro 2 de la centrale.
L'opérateur n'a toutefois pas réussi à évaluer l'état de l'eau contaminée dans la partie inférieure de l'enceinte en raison de la longueur insuffisante d'un câble en fibre optique.
Cette fois, un câble suffisamment long sera utilisé pour effectuer des contrôles à la surface de l'eau contaminée et pour en mesurer la température, au niveau du réacteur numéro 2.
La Compagnie d'électricité de Tokyo entamera ce lundi deux journées de contrôles endoscopiques de l'intérieur d'un réacteur endommagé de la centrale Fukushima Dai-ichi.
Lors d'une opération similaire effectuée en janvier, Tepco a obtenu des images de certains pans de murs et de tuyaux situés dans une enceinte de confinement du réacteur numéro 2 de la centrale.
L'opérateur n'a toutefois pas réussi à évaluer l'état de l'eau contaminée dans la partie inférieure de l'enceinte en raison de la longueur insuffisante d'un câble en fibre optique.
Cette fois, un câble suffisamment long sera utilisé pour effectuer des contrôles à la surface de l'eau contaminée et pour en mesurer la température, au niveau du réacteur numéro 2.
Lors d'une opération similaire effectuée en janvier, Tepco a obtenu des images de certains pans de murs et de tuyaux situés dans une enceinte de confinement du réacteur numéro 2 de la centrale.
L'opérateur n'a toutefois pas réussi à évaluer l'état de l'eau contaminée dans la partie inférieure de l'enceinte en raison de la longueur insuffisante d'un câble en fibre optique.
Cette fois, un câble suffisamment long sera utilisé pour effectuer des contrôles à la surface de l'eau contaminée et pour en mesurer la température, au niveau du réacteur numéro 2.
La Compagnie d'électricité de Tokyo entamera ce lundi deux journées de contrôles endoscopiques de l'intérieur d'un réacteur endommagé de la centrale Fukushima Dai-ichi.
Lors d'une opération similaire effectuée en janvier, Tepco a obtenu des images de certains pans de murs et de tuyaux situés dans une enceinte de confinement du réacteur numéro 2 de la centrale.
L'opérateur n'a toutefois pas réussi à évaluer l'état de l'eau contaminée dans la partie inférieure de l'enceinte en raison de la longueur insuffisante d'un câble en fibre optique.
Cette fois, un câble suffisamment long sera utilisé pour effectuer des contrôles à la surface de l'eau contaminée et pour en mesurer la température, au niveau du réacteur numéro 2.
lundi 19 mars 2012
Japon : 100 000 yens par mois pour les évacués de Fukushima
Une commission gouvernementale a fixé à 100 000 yens par mois (910 Euros), l'indemnité qui sera versée par TEPCO aux Japonais contraints de rester éloigné de leur domicile pendant une longue période du fait de l'accident nucléaire de Fukushima.
Le "Comité de résolution des disputes pour le dédommagement des préjudices nucléaires" a divisé les zones frappées en trois catégories en fonction de leur niveau de radioactivité :
- Les habitants des "zones interdites d'habitation pendant une période prolongée", où la dose de radiation cumulée sur un an atteint les 50 millisieverts, recevront 6 millions de yens. Cette somme correspondant à 5 ans d'évacuation couvre le préjudice moral et sera complétée par une indemnité correspondant à la valeur de leur bien immobilier avant le 11 mars 2011.
- Les habitants des "zones d'habitation restreinte", entre 20 et 50 millisieverts par an, pourront choisir de recevoir 2,4 millions de yens d'un coup (soit 2 ans d'indemnité), ou 100 000 yens par mois, jusqu'à ce que la radioactivité tombe en dessous de 20 millisieverts par an.
- Enfin, les habitants des "zone où le retour est en préparation", recevront 100 000 yens par mois vécus à l'écart de leur habitation.
Cette décision ne constitue qu'une "ligne directrice" pour Tepco, qui fixera précisemment les sommes qui seront allouées individuellement en Avril, avant paiement en Août prochain.
jeudi 15 mars 2012
mercredi 14 mars 2012
Un séisme de magnitude 6,8 frappe le nord-est du Japon, mini-tsunami annoncé
Un séisme de magnitude 6,8 a frappé le nord-est du Japon aujourd’hui d’après l’Agence Météorologique Japonaise.
L’épicentre a été enregistré à 235 kilomètres au sud de Kushiro sur l’île de Hokkaido Les secousses n’ont cependant pas été ressenties à Tokyo situé 730 kilomètres plus loin.
L’Agence Météorologique a émis une alerte tsunami, mettant en garde contre une vague d’un demi-mètre attendue dans les préfectures d’Aomori et d’Iwate.
Le Tsunami Warning Centre à Hawai a cependant déclaré qu’il n’y avait aucune menace pour l’ensemble du Pacifique.
Aucun dégât n’a été signalé d’après les médias japonais.
mardi 13 mars 2012
Accident de fukushima
Les explosions des différents réacteurs au nombre de 4 datant du 12-15 mars 2011 et les nuages radioactifs résultant de la catastrophe nucléaire sur le sol du japon et de l'océan.
dimanche 11 mars 2012
Premier anniversaire du puissant séisme et du tsunami géant
Ce dimanche marque le premier anniversaire du puissant séisme et du tsunami géant qui ont ravagé le nord-est du Japon, une catastrophe qui a détruit ou endommagé plus de 370 000 maisons et bâtiments.
Le bilan officiel du drame était samedi de 15 854 morts et de 3155 disparus. Plus de 340 000 personnes sont réfugiées dans des logements temporaires, la plupart se trouvant dans les trois préfectures les plus touchées d'Iwate, de Miyagi et de Fukushima.
L'accident nucléaire de la centrale Fukushima Dai-ichi a aggravé l'ampleur de la catastrophe. La menace de la contamination radioactive a contraint quelque 160 000 personnes à quitter leur maison.
La décontamination des zones polluées aux substances radioactives se révèle particulièrement difficile, et la gestion des débris du tsunami a également pris du retard.
-----
Comparatif
Sur l’échelle internationale
des événements nucléaires, seules deux catastrophes
ont été classées jusqu’à présent au niveau 7, le plus élevé : Fukushima, en 2011, et Tchernobyl (Ukraine), en 1986. Mais
les conséquences
des deux catastrophes ne sont pas de même envergure. D’après
un récent rapport
de l’Institut
de radioprotection
et de sûreté nucléaire français (IRSN),
un an après l’accident de Fukushima,
les rejets d’iode radioactif dans l’atmosphère ont atteint 408 millions
de milliards de becquerels (Bq) :
soit un taux dix fois inférieur aux rejets consécutifs
à l’explosion
de la centrale
de Tchernobyl. Quant au taux de radiation au césium radioactif –àladuréedevieplus longue que l’iode radioactif –, il atteindrait 58 millions de milliards Bq,
soit trois fois moins que pour Tchernobyl. En outre, toujours selon ce rapport,
la superficie des zones touchées au Japon serait nettement inférieure à celle des territoires contaminés autour de la centrale ukrainienne
à l’époque.
Le bilan officiel du drame était samedi de 15 854 morts et de 3155 disparus. Plus de 340 000 personnes sont réfugiées dans des logements temporaires, la plupart se trouvant dans les trois préfectures les plus touchées d'Iwate, de Miyagi et de Fukushima.
L'accident nucléaire de la centrale Fukushima Dai-ichi a aggravé l'ampleur de la catastrophe. La menace de la contamination radioactive a contraint quelque 160 000 personnes à quitter leur maison.
La décontamination des zones polluées aux substances radioactives se révèle particulièrement difficile, et la gestion des débris du tsunami a également pris du retard.
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Comparatif
Sur l’échelle internationale
des événements nucléaires, seules deux catastrophes
ont été classées jusqu’à présent au niveau 7, le plus élevé : Fukushima, en 2011, et Tchernobyl (Ukraine), en 1986. Mais
les conséquences
des deux catastrophes ne sont pas de même envergure. D’après
un récent rapport
de l’Institut
de radioprotection
et de sûreté nucléaire français (IRSN),
un an après l’accident de Fukushima,
les rejets d’iode radioactif dans l’atmosphère ont atteint 408 millions
de milliards de becquerels (Bq) :
soit un taux dix fois inférieur aux rejets consécutifs
à l’explosion
de la centrale
de Tchernobyl. Quant au taux de radiation au césium radioactif –àladuréedevieplus longue que l’iode radioactif –, il atteindrait 58 millions de milliards Bq,
soit trois fois moins que pour Tchernobyl. En outre, toujours selon ce rapport,
la superficie des zones touchées au Japon serait nettement inférieure à celle des territoires contaminés autour de la centrale ukrainienne
à l’époque.
Emperor Akihito has called on people to have sympathy for the sufferers of the March 2011
Emperor Akihito has called on people to have sympathy for the sufferers of the March 2011 earthquake and tsunami, and to continue to work to improve the situation in affected areas.A ceremony commemorating the victims was held in Tokyo on the first anniversary of the disaster on Sunday.Participants stood in silence at 2:46 PM when the earthquake happened.Then the Emperor addressed the participants.After expressing his deep condolences for the many lives lost in the disaster, he touched upon the fact that many rescue and disaster control personnel have fallen victim during operations.He also thanked the many volunteers who helped the sufferers and those who have been dealing with the nuclear accident, and expressed his gratitude for the support extended by countries around the world.The Emperor said, although many difficulties lie ahead in the process of reconstruction, he hopes all the people will sympathize with the sufferers and continue to work to improve the situation in the affected areas.He said it is important to pass on the experience to future generations, to raise awareness of disaster prevention, and to work to build a safe country.
One year after the disaster core details not known
One year after the disaster at the Fukushima Daiichi nuclear power plant, core details relating to the accident are still not known, including from where a large amount of radioactive material was released.Following the March 11th earthquake and tsunami, nuclear fuel melted at the No.1, 2, and 3 reactors of the plant. Many people were forced to evacuate because a large amount of radioactive material was released across a wide area. The nuclear accident seriously affected Japan's entire society and economy.Various measures to cool the reactors and contain the release of radioactive material were taken, and such measures made the situation more stable.Accident study teams of Tokyo Electric Power Company, the Japanese government, and private groups looked into the reason the severe disaster happened. They have revealed insufficient measures against tsunami and inadequate responses at the time of the accident.But details remain unclear, including from which part of the plant the large amount of radioactive material was released, and how much material was spread in the air or at sea.And there's another core item still unconfirmed. The utility firm says the earthquake itself did not affect major safety facilities and equipment. However, the high radioactivity at the site does not permit confirmation of the claim.
vendredi 9 mars 2012
Minutes des réunions de la cellule de crise
Le gouvernement a rendu publiques les minutes des réunions de la cellule de crise mise en place après le début de l'accident nucléaire à la centrale Fukushima Dai-ichi le 11 mars dernier.
Ce jour-là, le séisme et le tsunami ont coupé les alimentations extérieures de la centrale et endommagé les générateurs de secours. Premier ministre à l'époque, Naoto Kan a déclaré l'état d'urgence sur le site et pris la tête de la première réunion de la cellule de crise, organisée le soir du 11 mars. Il y a quelques temps, des révélations ont fait état de l'absence des minutes de cette réunion, comme des suivantes.
Ces révélations ont soulevé une vague de critiques dans l'opinion, qui a contraint l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, la NISA, à réagir. Elle a interrogé les personnes ayant participé à ces réunions et étudié leurs notes afin de reconstituer les minutes. Le document final a été rendu public ce vendredi.
Son contenu révèle que, dès la première réunion, l'un des participants a évoqué le scénario du pire. D'après lui, une hausse de la température des coeurs pouvait intervenir huit heures environ après l'épuisement des circuits de refroidissement de secours, avec pour conséquence la fusion du combustible.
-------
The government has released pieced-together minutes from its task force meetings after the crisis at the Fukushima Daiichi nuclear power plant began on March 11th of last year.On that day, the earthquake and tsunami knocked out external power and disabled the plant's backup generators. Then Prime Minister Naoto Kan declared a state of emergency at the nuclear plant, and presided over the first meeting of the task force on the evening of March 11th. But it was recently discovered that no minutes of that or subsequent meetings had been taken.In response to public criticism, the Nuclear and Industrial Safety Agency interviewed those who had taken part in the meeting and studied their notes in order to prepare the minutes, which were released on Friday.The minutes of the task force's first meeting show that an unidentified participant spoke about a worst-case scenario. The participant said meltdowns could occur if the core temperatures of the reactors were to rise after backup cooling batteries were exhausted, after about 8 hours.The government had not yet issued an evacuation order at the time. But the record also shows that another member of the task force told the meeting that it may be necessary at some point to evacuate people from an area within 10 kilometers of the plant.At the 3rd meeting, held after noon on March 12th, then National Policy Minister Koichiro Gemba pointed out the possibility of meltdowns occurring at the plant and asked whether a 10-kilometer evacuation radius would be sufficient.At the time, an evacuation zone was set up within 10 kilometers of the plant. The zone was expanded to 20 kilometers after a hydrogen explosion occurred at the Number 1 reactor at 6:25 PM on March 12th.The minutes offer no detailed accounts of how decisions were made on crucial matters, such as reviewing the evacuation zones. This makes it difficult to examine the government's decision-making process in handling the disaster.
Ce jour-là, le séisme et le tsunami ont coupé les alimentations extérieures de la centrale et endommagé les générateurs de secours. Premier ministre à l'époque, Naoto Kan a déclaré l'état d'urgence sur le site et pris la tête de la première réunion de la cellule de crise, organisée le soir du 11 mars. Il y a quelques temps, des révélations ont fait état de l'absence des minutes de cette réunion, comme des suivantes.
Ces révélations ont soulevé une vague de critiques dans l'opinion, qui a contraint l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, la NISA, à réagir. Elle a interrogé les personnes ayant participé à ces réunions et étudié leurs notes afin de reconstituer les minutes. Le document final a été rendu public ce vendredi.
Son contenu révèle que, dès la première réunion, l'un des participants a évoqué le scénario du pire. D'après lui, une hausse de la température des coeurs pouvait intervenir huit heures environ après l'épuisement des circuits de refroidissement de secours, avec pour conséquence la fusion du combustible.
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The government has released pieced-together minutes from its task force meetings after the crisis at the Fukushima Daiichi nuclear power plant began on March 11th of last year.On that day, the earthquake and tsunami knocked out external power and disabled the plant's backup generators. Then Prime Minister Naoto Kan declared a state of emergency at the nuclear plant, and presided over the first meeting of the task force on the evening of March 11th. But it was recently discovered that no minutes of that or subsequent meetings had been taken.In response to public criticism, the Nuclear and Industrial Safety Agency interviewed those who had taken part in the meeting and studied their notes in order to prepare the minutes, which were released on Friday.The minutes of the task force's first meeting show that an unidentified participant spoke about a worst-case scenario. The participant said meltdowns could occur if the core temperatures of the reactors were to rise after backup cooling batteries were exhausted, after about 8 hours.The government had not yet issued an evacuation order at the time. But the record also shows that another member of the task force told the meeting that it may be necessary at some point to evacuate people from an area within 10 kilometers of the plant.At the 3rd meeting, held after noon on March 12th, then National Policy Minister Koichiro Gemba pointed out the possibility of meltdowns occurring at the plant and asked whether a 10-kilometer evacuation radius would be sufficient.At the time, an evacuation zone was set up within 10 kilometers of the plant. The zone was expanded to 20 kilometers after a hydrogen explosion occurred at the Number 1 reactor at 6:25 PM on March 12th.The minutes offer no detailed accounts of how decisions were made on crucial matters, such as reviewing the evacuation zones. This makes it difficult to examine the government's decision-making process in handling the disaster.
mercredi 7 mars 2012
Prise de vue du site de la Centrale nucléaire de Fukushima Daiichi du 28 février 2012
Centrale nucléaire de Fukushima Daiichi
FUKUSHIMA UN AN APRÈS DANS LA ZONE INTERDITE
FUKUSHIMA UN AN APRÈS
DANS LA ZONE INTERDITE
L’accident nucléaire a transformé une vaste région du Japon en zone maudite. Et les calamités de très longue durée ne se limitent pas au périmètre désormais interdit de 20 kilomètres autour de la centrale. 1 - Reportage dans la zone interdite et dans les zones périphériques évacuées. 2 - Mandaté par «L’illustré», le photographe Kosuke Okahara témoigne de l’angoisse qui règne dans le nord de l’île de Honshu.
L’IMPOSSIBLE GRAND NETTOYAGE
Le 11 mars 2011, un tsunami provoqué par un séisme sous-marin dévastait la côte orientale du nord du Japon. La vague endommageait une centrale nucléaire, engendrant la plus grave catastrophe nucléaire depuis Tchernobyl. Un an après, le Japon gère les conséquences du drame.
Dans l’histoire, il y aura un avant et un après Fukushima. Non seulement au Japon, mais aussi dans le monde entier. Car le tsunami qui a dévasté la côte nord de l’île de Honshu le 11 mars 2011 a détruit la centrale nucléaire de Fukushima. Cet accident sans précédent est en train de précipiter l’abandon de la filière nucléaire à l’uranium pour la production de l’électricité. L’Allemagne s’en passera dès 2022, la Suisse en 2034, l’Italie a renoncé à y revenir avec plus de 90% des voix lors d’un référendum en juin et même la très pronucléaire France abaissera sa part de production d’électricité nucléaire de 75 à 50% d’ici à 2025 si François Hollande devenait président.Pourtant, même si la catastrophe de Fukushima a soufflé un vent de changement, un an après le drame, rien n’a vraiment évolué sur place. Il y a quelques jours encore, 100 policiers de la préfecture de Miyagi cherchaient les corps d’enfants disparus d’une école d’Ishinomaki et 300 de leurs collègues fouillaient le long de la côte de la préfecture de Fukushima à la recherche de cadavres. C’est comme si on en était encore aux premières heures du passage de la vague géante qui aura fait, selon les derniers décomptes, 15 846 morts et 3320 disparus.
Pareillement, alors que les autorités japonaises assuraient que tous les réacteurs de la centrale endommagée de Fukushima Daiichi étaient en état d’arrêt à froid, les thermomètres s’affolaient dans le réacteur 2 et des taux de césium 134 et 137 nettement plus élevés que les jours précédents étaient mesurés sur le site à la mi-février. A croire que l’emballement de la centrale n’est toujours pas maîtrisé. «La situation du réacteur 2 est en effet peu claire», constate Walter Wildi, ancien président de la Commission fédérale de sûreté des installations nucléaires et professeur à l’institut Forel de l’Université de Genève. «Il y a eu une fusion partielle du cœur. Il se produit peut-être un nouveau foyer de réactions entre des parties de ce cœur. On a mesuré des radio-isotopes à l’extérieur, mais pas en très grande quantité. Les réacteurs 1 et 3 sont en revanche manifestement en arrêt à froid. On ne peut donc quand même pas comparer la situation actuelle avec celle de l’an passé. Elle est nettement meilleure aujourd’hui.»
LE FOND OCÉANIQUE BÉTONNÉ
En fait, nous ne sommes pas en l’an 2012, mais plutôt en l’an 1 après Fukushima. «Beaucoup de choses ont été réalisées, observe Laurent Horvath, économiste valaisan spécialisé dans les énergies, qui tient un blog quasi journalier depuis le début de la catastrophe (www.2000watts.org). Mais rien que le démantèlement de la centrale prendra quarante ans. Nous ne sommes qu’au début d’un très long processus.»Une catastrophe nucléaire change l’échelle habituelle du temps, puisque l’environnement se retrouve souillé de particules dont les émissions radioactives ne disparaissent qu’après plus d’une centaine, voire de milliers d’années. Elle transforme aussi notre rapport aux radiations. Alors que le seuil autorisé pour le public est normalement de 1 mSv (millisievert) par an, il a été relevé à 20 mSv au Japon, soit la dose maximale autorisée pour un travailleur du nucléaire en temps normal. Pour ces derniers, la limite a été repoussée à 100 mSv. Une catastrophe nucléaire transforme notre rapport au monde: ne pas relever le taux de radioactivité autorisé reviendrait, en schématisant, à quitter le pays…
Des dizaines de millions de tonnes de débris consécutifs au tsunami ont été collectés et triés en un temps record. Des milliers de logements provisoires bâtis. Des sangliers et des singes sont maintenant envoyés dans des zones proches de la centrale pour collecter des données sur la radioactivité. Devant les réacteurs de Fukushima, le plancher sous-marin va être bétonné sur près de 75 000 m2 pour tenter d’éviter une partie de la contagion radioactive de l’océan. Malgré cela, tout reste encore à faire. Personne n’a pu revenir s’établir dans la zone évacuée des 20 km. Les rares paysans qui s’y rendent, refusant d’abandonner leurs bêtes, sont soumis à des radiations de l’ordre de 10 à 15 mSv/h (millisievert par heure). Les observateurs ont relevé des taux de 400 mSv/h près des bâtiments de la centrale et de plus de 1500 à l’intérieur des bâtiments. «Mais les cartes de contamination des sols montrent que celle-ci se fait en patchwork, un phénomène déjà observé à Tchernobyl, observe Walter Wildi. Portées par le vent, les particules se déposent au gré des courants et des averses. On trouve ainsi des zones fortement radioactives à 200 km de la centrale et des endroits moins contaminés bien plus près.»
10 000 PISCINES DE TERRES RADIOACTIVES
Au-delà de la zone interdite, le gouvernement japonais a commencé à faire décontaminer les sols, notamment dans les parcs, les cours d’école ou autour des bâtiments publics. Ces 10 centimètres de terre à raboter représentent un titanesque labeur de fourmi, effectué parfois dans la confusion. Un journaliste du New York Times a ainsi constaté le dépit d’ouvriers à Iiate, à 30 km de la centrale de Fukushima. «Nous sommes tous des amateurs», déploraient ces héros maudits. Comment d’ailleurs ne pas être dépassé par l’ampleur de la tâche? Le Ministère japonais de l’environnement estimait à 29 millions de mètres cubes la terre à évacuer. L’équivalent de 406 terrains de football recouverts d’une couche de 10 mètres d’épaisseur ou encore le contenu de 10 000 piscines olympiques!Tout le Japon est touché par la catastrophe. Pour la première fois depuis trente et un ans, le pays a connu un déficit commercial en 2011. Et le gouvernement a déjà dû débloquer plus de 200 milliards d’euros pour la reconstruction.
5% DE CANCERS CHEZ LES JEUNES FILLES
Sur place les attitudes sont contrastées. «Je ne vous cache pas que nous sommes en train de penser à rentrer», glisse Olivier Rumley. Ce Vaudois qui travaille pour la filiale japonaise du groupe Matisa vit à Tokyo depuis cinq ans avec son épouse japonaise et ses deux enfants. «On fait attention à tout ce qu’on mange, dit-il. On achète des œufs et du lait de l’île de Kyushu, dans le sud du Japon, de l’eau de Corée, de la viande de Nouvelle-Zélande. C’est surtout pour les enfants que l’on est en souci.» Les radiations sont en effet plus néfastes pour les jeunes en croissance et notamment les filles. «Un taux de développement de cancer de 5% par an chez les jeunes filles a été jugé acceptable par les autorités japonaises, remarque Laurent Horvath. Honnêtement, si j’étais sur place, moi je quitterais le pays.»Mais dans l’Empire du Soleil levant le fatalisme domine. Une sorte de résilience collective pour apprivoiser la catastrophe. «Je faisais attention à ce que je mangeais au début, mais c’est trop compliqué», constate Jean-Marc Good. Doctorant en neurosciences à la faculté de médecine de l’Université de Tokyo, le Vaudois poursuit ses recherches. «Personne ne connaît les effets de la radioactivité à faible dose sur l’organisme, mais ça ne doit pas être si terrible, philosophe-t-il. A un moment donné, il faut choisir entre arrêter de s’inquiéter ou quitter le pays. Mes collègues japonais n’ont pas changé de manière de vivre.»
LA RADIOACTIVITÉ AU SECOND PLAN
Si, vu d’Europe, le péril nucléaire semble la crainte la plus grande, au Japon les choses sont vécues différemment. «Pour beaucoup, la radioactivité passe au second plan, remarque Olivier Rumley. Certains ont perdu leur travail, leur maison, sont dans une situation économique très difficile, ce n’est pas leur première préoccupation.» Dans la capitale japonaise, la crainte se focalise ainsi davantage sur le prochain tremblement de terre annoncé. «Un rapport qui vient de paraître prédit avec une probabilité de 70% un séisme de plus de 7 sur l’échelle de Richter à Tokyo dans les quatre ans, poursuit Jean-Marc Good. Ici, les gens parlent plus de cela.»A Fukushima City, 60 km à l’ouest de la centrale endommagée, les habitants aussi ont repris une vie normale. «Les gens s’habituent à cette situation», observe Annerose Matsushita-Bader, qui y a rendu visite à son mari en janvier dernier. Les agriculteurs continuent de produire. «Bizarrement, certains ont dû arrêter, comme des cultivateurs d’arbres fruitiers ou de champignons, et ont été partiellement dédommagés, alors que d’autres travaillent comme avant. Un fermier avec qui j’ai discuté continue ainsi de produire ses œufs.» De nombreux contrôles, des dizaines de décrets ont été promulgués pour assurer le suivi sanitaire des denrées alimentaires, ce qui n’empêche pas les scandales d’éclater: viande contaminée au césium dans des magasins de Tokyo ou du riz dans la commune d’Onami.
LE SORT DES LIQUIDATEURS EN QUESTION
Ce dont on ne parle jamais, c’est le sort des fameux liquidateurs, les 3000 travailleurs de la centrale de Fukushima. Selon le gouvernement, aucun ne souffrirait des irradiations. Mais les rumeurs et témoignages d’anciens employés prétendent que 200 d’entre eux seraient déjà morts et que leurs corps, trop irradiés, ne pouvaient même pas être rendus à leur famille. «C’est un élément tabou là-bas, confirme Annerose Matsushita-Bader. Personne n’en parle jamais. Même les médias sont muets.»Au-delà de la résilience japonaise, la résistance la plus manifeste touche l’utilisation du nucléaire. Plusieurs manifestations ont réuni des milliers de personnes contre l’atome. Seules trois centrales nucléaires sur les 54 du pays demeurent en activité. Et aucune de celles arrêtées n’a pu être remise en activité, se heurtant à chaque fois aux résistances des communautés locales.
Le Japon est entré dans une nouvelle ère. Une nouvelle ère certainement sans nucléaire mais pleine de périls et d’incertitudes.
Les sols sont contaminés jusqu’à plus de 200 km de la centrale
Les poussières radioactives s’échappant des réacteurs de Fukushima sont en partie retombées sur les sols. Leur répartition et leur concentration ont été dictées par les vents et les pluies. Quand la contamination atteint 1000 kilobecquerels par mètre carré (kBq/m2), la population est évacuée. En guise de comparaison, on a mesuré dans le sud du Tessin, la région de Suisse la plus contaminée par Tchernobyl, 26 kBq par mètre carré.Plus de 80% des poussières radioactives sont dans l’océan
La plus grande quantité de rejets radioactifs est tombée dans l’océan Pacifique, à l’est du Japon. Les courants ont dilué cette pollution. Mais une partie est entrée dans la chaîne alimentaire de la faune marine.
lundi 5 mars 2012
cinq personnes seraient mortes, probablement de faim
Selon des informations obtenues par la NHK, au moins cinq personnes seraient mortes, probablement de faim, après s'être trouvées bloquées dans la zone d'évacuation qui entoure la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, à la suite du désastre de mars dernier.
Le tremblement de terre et le tsunami qui ont touché l'est de l'Archipel le 11 mars dernier ont causé la mort de 1605 personnes dans la préfecture de Fukushima.
Selon les autorités locales, cinq autres personnes retrouvées mortes plus tard dans la zone d'accès interdit qui entoure la centrale auraient succombé à la faim.
Le gouvernement avait fait évacué la zone mais certaines personnes ont été oubliées. Un homme âgé d'environ 70 ans, qui vivait à près de 5 kilomètres de la centrale, avait ainsi été retrouvé mort chez lui fin mars.
Une femme dans la soixantaine avait également été retrouvée morte chez elle en avril. Elle vivait seule et avait des difficultés pour marcher.
Le tremblement de terre et le tsunami qui ont touché l'est de l'Archipel le 11 mars dernier ont causé la mort de 1605 personnes dans la préfecture de Fukushima.
Selon les autorités locales, cinq autres personnes retrouvées mortes plus tard dans la zone d'accès interdit qui entoure la centrale auraient succombé à la faim.
Le gouvernement avait fait évacué la zone mais certaines personnes ont été oubliées. Un homme âgé d'environ 70 ans, qui vivait à près de 5 kilomètres de la centrale, avait ainsi été retrouvé mort chez lui fin mars.
Une femme dans la soixantaine avait également été retrouvée morte chez elle en avril. Elle vivait seule et avait des difficultés pour marcher.
jeudi 1 mars 2012
La contamination "chronique et pérenne" à Fukushima, un an après
Un an après la catastrophe qui a touché la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, la contamination radioactive a fortement décru mais elle est désormais “chronique et pérenne”, a annoncé mardi l'Insitut de radioprotection et de sûreté nucléaire français (IRSN).
Selon les estimations, encore provisoires, réalisées par l'Institut depuis la catastrophe, les rejets d'iodes radioactifs dans l'atmosphère ont atteint 408 millions de milliards de becquerels, un chiffre qui reste dix fois inférieur à celui de l'explosion de la centrale de Tchernobyl (Ukraine) en 1986.
Ces iodes ont une “période radioactive” très courte, autrement dit leur radioactivité décroît de moitié rapidement (de quelques heures à huit jours selon le type d'iode) et ils ont surtout représenté un risque pour l'environnement et la santé durant les premières semaines après l'accident.
Césiums radioactifs
Mais les trois réacteurs accidentés et les explosions d'hydrogène dans les bâtiments de la centrale ont aussi libéré de grandes quantités de césiums radioactifs, à la durée de vie beaucoup plus longue: 58 millions de milliards de becquerels (environ trois fois moins que pour Tchernobyl).
Le césium 137 ayant une période radioactive de 30 ans, il reste aujourd'hui 98% de sa radioactivité initiale dans l'environnement, un taux qui sera encore de 81% en 2020, souligne Didier Champion, directeur de la crise à l'IRSN.
“La contamination initiale liée à l'accident a fortement décru. Ça ne veut pas dire qu'il n'y en a plus, loin s'en faut. Aujourd'hui, et pour de nombreuses années, nous sommes dans un état de contamination chronique et pérenne de l'environnement.”
Didier Champion, directeur de la crise à l'IRSN.
Au total, sur environ 24.000 km2 du territoire japonais contaminés par le césium 137, seuls 600 km2 dépasseraient aujourd'hui le seuil des 600.000 becquerels par m2, estime l'IRSN.
Quant aux conséquences sanitaires, aucune victime directe de l'accident nucléaire n'a pour l'instant été signalée. Mais de nombreuses incertitudes demeurent sur l'exposition potentielle des populations mais aussi sur les doses reçues par les employés de l'exploitant de la centrale, Tepco, et les secours présents sur place (pompiers, policiers, etc), déplore l'IRSN.
L'IRSN base son rapport sur les compte-rendus de ses équipes sur place et sur les données fournies par le Japon.
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