mardi 31 décembre 2013

Un tremblement de terre de magnitude 5,1 a secoué le Japon

Un tremblement de terre de magnitude 5,1 a secoué le Japon, à environ 80 kilomètres de la centrale nucléaire de Fukushima. Il n'a provoqué aucun dégât.

Un séisme de magnitude 5,1 a secoué le Japon, ce mardi 31 décembre, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS). L'agence de météorologie nippone n'a déclenché aucune alerte au tsunami et les principaux médias nippons n'ont pas fait état de dégâts notables.

La secousse s'est déclenchée à 10H03 locales (02H03 en France), à moins de 10 km de profondeur. L'épicentre a été localisé par l'USGS sur la côte est de la préfecture d'Ibaraki, en bordure de l'océan Pacifique et à environ 80 kilomètres au sud-ouest de la centrale accidentée Fukushima Daiichi et 150 km au nord-est de Tokyo. Le tremblement de terre a été ressenti dans une bonne partie du nord-est de la grande île japonaise de Honshu et jusqu'à Tokyo, où les immeubles ont légèrement tremblé.

Pas de dégâts à Fukushima

 
Tepco, le gérant de la centrale nucléaire de Fukushima, ravagée par un tsunami géant en mars 2011, a assuré qu'aucun dysfonctionnement nouveau n'avait été constaté mardi après la secousse.

Le Japon reste traumatisé par le tremblement de terre de magnitude 9 qui s'était produit au large de sa côte nord-est le 11 mars 2011 et qui avait déclenché un gigantesque raz-de-marée de plus de 10 voire 20 mètres par endroits, tuant plus de 18.000 personnes.

L'archipel est situé au confluent de quatre plaques tectoniques et enregistre chaque année plus de 20% des séismes les plus puissants recensés sur Terre.

    mercredi 25 décembre 2013

    Certains résidents qui avaient quitté leurs maisons après l'accident à la centrale de Fukushima reviennent dans leurs foyers pour les fêtes du Nouvel an.

    Certains résidents qui avaient quitté leurs maisons après l'accident à la centrale de Fukushima reviennent dans leurs foyers pour les fêtes du Nouvel an.

    Les anciens habitants des régions proches de la centrale ne sont habituellement pas autorisés à passer la nuit dans leur maison. Mais le gouvernement a permis à celles et ceux qui résidaient dans des régions où le niveau de radiation est relativement faible de séjourner chez eux jusqu'au 7 janvier.

    Yoshiyuki Sugi et son épouse sont revenus en voiture mardi à leur maison située dans le quartier Odaka de la ville de Minami Soma pour un séjour temporaire.

    Ils reviennent chez eux une fois par semaine pendant la journée, mais c'est la première fois qu'ils pourront passer la nuit dans leur domicile depuis l'accident nucléaire de mars 2011.

    M. Sugi s'est dit à la fois heureux de rentrer chez lui et inquiet des radiations, car les travaux de décontamination ne sont pas terminés autour de sa maison.

    Selon le gouvernement, quelque 1700 personnes de 556 foyers dans 6 municipalités ont demandé l'autorisation de visiter temporairement leur foyer pendant la période du Nouvel an.



    décontamination dans des régions résidentielles fortement touchées

    Une enquête du gouvernement japonais révèle que les niveaux de radiation ont diminué de plus de la moitié après un essai de décontamination dans des régions résidentielles fortement touchées par l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

    Le ministère de l'Environnement a commencé ces essais en octobre dans des zones désignées comme inappropriées au logement, en raison de niveaux de radiation supérieurs à 50 millisieverts par an. Les fonctionnaires n'avaient pas entamé une véritable décontamination parce qu'ils estimaient que les résidents auraient des difficultés à y revenir vivre pendant longtemps. Les essais de décontamination ont été entrepris afin de vérifier leur efficacité.

    L'enquête montre qu'après les essais, le niveau moyen de radiation dans trois quartiers résidentiels du village de Namie se situe entre 3,51 et 6,56 microsieverts par heure. Cette valeur est inférieure de moitié au chiffre antérieur aux travaux de décontamination.

    Dans certaines zones, les résultats respectent les critères pour assouplir les restrictions. Mais des décontaminations seront encore nécessaires dans ces régions, car les niveaux dépassent considérablement les normes de sécurité fixées par le gouvernement.



    samedi 7 décembre 2013

    niveaux de radioactivité extrêmement élevés 25 sieverts par heure

    Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo annonce que les niveaux de radioactivité sont extrêmement élevés dans un endroit proche d'une canalisation de ventilation à sa centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi.

    Tepco a détecté des radiations de 25 sieverts par heure sur un conduit qui relie les bâtiments des réacteurs 1 et 2 à une canalisation de ventilation, haute de 120 mètres.

    Ce niveau de radioactivité est le plus élevé jamais mesuré en dehors des bâtiments des réacteurs. Toute personne exposée à un tel niveau de radioactivité mourrait en 20 minutes.

    La canalisation de ventilation en question a été utilisée pour relâcher les gaz radioactifs, peu après l'accident de la centrale il y a deux ans.



    Tokyo Electric Power Company says radiation levels are extremely high in an area near a ventilation pipe at the crippled Fukushima Daiichi nuclear power plant.TEPCO found radiation of 25 sieverts an hour on a duct, which connects reactor buildings and the 120-meter-tall ventilation pipe.The estimated radiation level is the highest ever detected outside reactor buildings. People exposed to this level of radiation would die within 20 minutes.The exhaust pipe in question was used to release radioactive gases following the outbreak of the accident 2 years ago.TEPCO says radioactive substances could remain inside the pipes.

    Dec. 6, 2013 - Updated 22:13

    jeudi 5 décembre 2013

    Décontamination trop lente à Fukushima

    Environ 1000 jours après la catastrophe nucléaire de Fukushima, de nombreuses zones de la Préfecture sont encore inhabitables. Seulement un tiers des maisons et des routes ont été décontaminées, un peu plus de 10 % des fôrets... Et ce malgré un investissement de plus de 9 milliards d'euros du gouvernement.
     Plus de 150 000 habitants avaient dû quitter la zone après l'accident pour échapper aux radiations.
    ''L'entreprosage des matériaux contaminés est le plus gros problème'', explique ce responsable des opérations. Par ailleurs, le nettoyage qui est fait sur place ne permettra pas d'éliminer une fois pour toutes les radiations, il faut le savoir.
    ''Et le Japon manque de nettoyeurs spécialisés sur le terrain. Les déplacés de Fukushima disent avoir perdu confiance en leur gouvernement.
    Ils attendent dans des campements de fortune de pouvoir retrouner chez eux, s'ils le peuvent un jour : "Je suis déprimée car nous ne pouvons pas retrouver notre vie d'avant. Notre famille a été contrainte de vivre séparément. Et on ne peut pas revenir en arrière.'', explique cette femme.''"J'ai des enfants.
    J''espère qu'il vont pouvoir éliminer la pollution plus rapidement afin que je puisse retrouver ma vie d'avant''dit cet homme.
    Mais la priorité, pour les autorités, est de mener à son terme le démantèlement de la centrale accidentée de Fukushima, qui fait face à de nombreux écueils, à commencer par celui de l'eau contaminée. Tokyo pourrait débloquer 100 millions de dollars de fonds supplémentaires pour remédier au problème.
    Reuters