jeudi 20 juin 2013

Nuclear Watch: Fukushima Sea Survey

Although the radioactive substance in waters off the coast of Fukushima Daiich is now almost undetectable, marine life continues to show higher levels of contamination. A team of scientists from Japan and the US sailed the coast to collect water, sea life, soil from seabed to find out what's happening, and also to determine whether ground water from the plant is seeping into the sea.

Fukushima : des substances très toxiques découvertes dans l'eau souterraine

L'opérateur de la centrale accidentée de Fukushima a fait état mercredi de la découverte de niveaux très élevés d'éléments radioactifs (du strontium 90 et du tritium) dans l'eau souterraine accumulée au pied des réacteurs. L'exploitant, Tokyo Electric Power(Tepco), a détecté pas moins de 500 000 becquerels de tritium par litre d'eau et 1 000 becquerels de strontium 90 par litre dans le liquide prélevé à proximité du bâtiment qui abrite la turbine du réacteur 2 du complexe atomique, du côté de la mer. 

L'océan Pacifique menacé

Le niveau de tritium relevé (équivalant à 500 becquerels par centimètre cube) est 8 fois supérieur à la limite légale fixée pour de l'eau de mer, et celui de strontium 90 (1 bcq/cc) est 30 fois supérieur. "Il existe une forte probabilité que ces niveaux soient dus à une fuite antérieure en provenance d'un bâtiment d'une pompe", a expliqué Tepco lors d'une conférence de presse spéciale mercredi matin. L'eau s'est accumulée là où elle a été prélevée mais n'est pas allée plus loin, selon Tepco. "Tout en poursuivant les contrôles, nous allons prendre des dispositions pour éviter les écoulements (de cette eau contaminée) dans la mer", a ajouté l'opérateur selon lequel, pour le moment, les mesures effectuées prouvent qu'il n'y a pas eu de fuite dans l'océan Pacifique voisin.
La centrale Fukushima Daiichi a été ravagée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est de l'archipel. La coupure de l'alimentation électrique à cause de la déferlante a engendré un arrêt des systèmes de refroidissement du combustible, qui a fondu dans trois réacteurs, sur les six que compte le site. Les quelque 3 000 travailleurs sur place y découvrent petit à petit l'ampleur des dégâts tout en se battant pour que les pépins qui surviennent régulièrement ne dégénèrent pas en situation incontrôlable.

mardi 18 juin 2013

FUKUSHIMA: LA CONTAMINATION RADIOACTIVE

évolution source : http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2013/06/fukushima-comment-%C3%A9volue-la-contamination-radioactive-.html

le "mieux" enregistré en termes de contamination des sols ou la maîtrise de celle des aliments ne doit pas cacher l'existence des zones interdites au retour pour longtemps, les terres non cultivées, l'effort permanent pour s'en protéger


diminution provient de la décroissance radioactive du césium-134 (2,1 ans de demie-vie, il en reste donc environ la moitié du stock émis par l'accident), mais aussi de la migration de l'élément dans les sols, le lessivage de ces derniers qui emporte la radioctivité vers les rivières et l'océan...
La contamination des aliments semble être maîtrisée selon les chiffres donnés par le gouvernement japonais. Les denrées alimentaires sont très surveillées et le pourcentage d'échantillons qui dépasse les limites fixées - avec une diminution de la dose maximale tolérée en avril 2012 à 10 becquerels de césium pour l'eau potable, 50 pour le lait, 100 pour les autres denrées, 50 pour les aliments pour nourisson à comparer à laradioactivité naturelle de ces aliments: environ 80 bq pour le lait, ou 150 bq pour la pomme de terre - est de plus en plus petit (graphique). D'après l'IRSN : «une personne qui consommerait en permanence des denrées dont la concentration en césium se situerait juste en dessous de la norme de 100 Bq/kg applicable au Japon. La dose annuelle reçue serait d’environ 1 mSv/an.» (La radioactivité naturelle en France provoque des doses situées entre un peu moins de 1 et 5 millisieverts par an en moyenne).

source: http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2013/06/fukushima-cancers-de-la-thyro%C3%AFde-pour-12-enfants.html
Les cancers de la thyroïde ont été massifs à la suite de l'accident de Tchernobyl en 1986 chez les enfants situés aux environs de la centrale et qui ont été exposés à l'iode radioactif lors des premiers jours de l'accident en raison de l'attitude irresponsable des autorités soviétiques de l'époque (il a fallu que Gorbatchev lui même interviennent pour les populations proches soient évacuées). Environ 6.000 cancers sont survenus chez les enfants d'Ukraine, Biélorussie et Russie (Lire cette note sur les cancers de la thyroïde après l'accident de Tchernobyl), causant une quinzaine de décès depuis. En revanche il n'a pas été détecté de cancers de la thyroïde dus à cet accident dans les régions plus éloignées (voircet article de 1996 de Davide Sali et al dans International journal of cancer, pour une revue générale des cancers dus à Tchernobyl lire cette étude de 2006 parue dans Journal of Radiological Protection). Pour l'accident de Fukushima, l'exposition beaucoup plus faible et l'alimentation japonaise plus riche en iode stable laisse penser qu'une telle épidémie de sera pas observée, mais seule l'observation précise et de longue durée des enfants le dira. L'une des difficultés consiste à opérer cette surveillance en générant le moins possible d'angoisse chez les parents et les enfants, ce qui suppose une information précise.

lundi 3 juin 2013

Montju reactor


A technical glitch prevented data from the Monju fast-breeder nuclear reactor in Fukui, central Japan, from being sent to the government's monitoring system for more than 4 hours on Monday.Technicians became aware of the problem early in the morning when an alarm sounded indicating that real-time data including the reactor's condition and radiation levels in the surrounding area were not being transmitted.The plant operator, the Japan Atomic Energy Agency, found the device's computer server was turned off.It says workers switched the server back on, and that the device restarted transmitting data about 4 and a half hours after it shut down.The agency says during this period, there were no problems and that it instead sent data to the Nuclear Regulation Authority's Secretariat using fax and e-mail.The secretariat says part of the facility that houses the server lost its power supply. It is investigating the cause of the power loss.The Japan Atomic Energy Agency's former president resigned after it was found that workers failed to inspect about 10,000 pieces of equipment.Last week, the Nuclear Regulation Authority ordered the agency to suspend preparations to restart Monju until it could confirm that safety procedures have been improved.

Jun. 3, 2013 - Updated 06:42