mercredi 25 février 2015
l'ARN, a demandé à la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, d'enquêter en profondeur sur la fuite d'eau radioactive
Les pêcheurs accusent la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, d'avoir trahi leur confiance.
lundi 23 février 2015
Japon: une nouvelle fuite d'eau radioactive détectée à Fukushima
Des capteurs fixés sur une conduite d'évacuation d'eaux de pluie et souterraines ont mesuré des taux de radioactivité jusqu'à 70 fois supérieurs aux valeurs déjà hautes enregistrées sur le site, a précisé un porte-parole de la compagnie.
Ces taux relevés vers 10 heures locales (2 heures heure française) sont progressivement redescendus au cours de la journée mais ils restaient à des niveaux alarmants. La conduite d'évacuation menant à un porte adjacent sur la côte Pacifique a été coupée.
Selon Tepco, une inspection n'a pas révélé d'anomalie dans les gigantesques réservoirs de stockage d'eau contaminée et Tepco affirme "n'avoir nulle raison de penser que les réservoirs de stockage des eaux contaminées ont fui".
L'AIEA salue des "progrès significatifs"
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est inquiétée cette semaine à l'issue d'une mission sur place du volume croissant d'eau plus ou moins contaminée stockée dans ces citernes dont la fiabilité n'est pas assurée.
Cette eau provient des arrosages initiaux des réacteurs pour les refroidir, ainsi que des écoulements souterrains continus. Elle est pompée et conservée dans un millier de réservoirs gigantesques et Tepco en construit plusieurs dizaines par mois pour absorber le flux.
L'AIEA conseille d'envisager de rejeter en mer l'eau débarrassée de l'essentiel de ses éléments radioactifs, un traitement que permettent des systèmes installés et déjà utilisés sur le site. Le directeur de l'équipe de l'AIEA, Juan Carlos Lentijo, a cependant salué les "progrès significatifs" accomplis depuis sa dernière mission en 2013 sur le site de la centrale mise en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.
Le démantèlement des quatre réacteurs les plus endommagés sur les six que compte la centrale Fukushima Daiichi prendra trois à quatre décennies et le maintien pendant cette durée d'effectifs suffisants et compétents est un défi.
mardi 17 février 2015
Japon: petit tsunami au large du nord-est après un fort séisme
Fukushima : un robot rampant pour explorer le réacteur n°1
dimanche 15 février 2015
Fukushima : localiser le combustible fondu avec les rayons cosmiques
samedi 14 février 2015
Après Fukushima, apparition de nouveaux cas de cancer chez des mineurs
Au Japon, des cas de cancer de la thyroïde, avérés ou soupçonnés, qui n'existaient pas au moment de l'accident nucléaire de Fukushima, ni dans les mois suivants, ont été détectés chez des mineurs. Selon un rapport de la préfecture de Fukushima publié ce vendredi, sur les 75 311 enfants examinés dans la région proche de la centrale, un a développé récemment un cancer et sept autres sont soupçonnés d'être atteints, alors que ces mêmes mineurs - quatre garçons et quatre filles -, n'avaient présenté aucune anomalie lors d'un contrôle initial.
Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles
La préfecture de Fukushima peut mesurer avec certitude des cas de cancer de la thyroïde chez des enfants et de jeunes habitants de la région âgés de moins de 18 ans, apparus après l’accident nucléaire. Cette étude permet de déceler des tumeurs qui n’existaient pas lors d’un premier examen mené dans les mois qui avaient suivi l’accident. Avant un second examen débuté en 2014, il était alors impossible de dire si les tumeurs pouvaient être ou non une conséquence de l’accident.
Mais aujourd’hui les médecins de Fukushima peuvent se livrer à des comparaisons entre les deux études. Et leurs conclusions restent inchangées. La responsabilité directe de l’accident nucléaire ne peut être établie avec certitude dans la détection de cancers de la thyroïde chez des enfants. Et malgré ces nouveaux résultats, la commission médicale de la préfecture de Fukushima estime qu’il n’est pas nécessaire, à ce stade, de modifier l’avis précédent selon lequel les radiations ne sont pas la cause de ces cancers.
Depuis l’accident nucléaire, les enfants de Fukushima sont examinés régulièrement avec la technologie la plus avancée et les cancers de la thyroïde sont détectés plus vite que dans le reste du pays, sans être plus élevés
jeudi 12 février 2015
centrale Takahama dans la préfecture de Fukui
mercredi 11 février 2015
Nouvelles données sur les énormes quantités de matières radioactives relâchées dans l'air à la suite de la catastrophe de Fukushima Daiichi
Une expérience menée à la demande de la chaîne NHK montre que l'eau injectée en urgence par les véhicules d'incendie pour refroidir les réacteurs, même si un trentième seulement des volumes débités a atteint sa cible, aurait pu favoriser et entretenir la fusion des cœurs des réacteurs au lieu de la prévenir, conduisant ainsi à des rejets radioactifs très importants sur des périodes bien plus longues qu'initialement estimées.
http://youtu.be/mBdQpTvb7wA