UNE DOSE MORTELLE EN UNE HEURE
Un robot en forme de serpent a été introduit vendredi 10 avril dans le réacteur présentant le plus fort taux de radioactivité, le réacteur n° 1. Il a pu transmettre des images et des données à Tepco, avant de cesser toute activité. L’équipe a eu la confirmation que la radioactivité s’élève à cet endroit de 6 à 9,7 sievert par heure, une dose qui provoquerait la mort d’un humain en moins d’une heure.
La contamination de l’eau est une question suivie avec attention par les scientifiques, car elle menace une zone gigantesque. Ainsi, en février 2015, du césium en provenance de Fukushima a été détecté sur les côtes canadiennes.
UNE MISSION DE LONG TERME
L’AIEA publiera un rapport sur la situation dans la centrale. Un parmi ceux qui vont s’imposer durant une très longue période. En effet, le démantèlement des quatre réacteurs les plus endommagés de la centrale Fukushima Daiichi prendra trois à quatre décennies.
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Pour autant, le Japon n’envisage pas de sortie du nucléaire. Yukiya Amano, directeur général de l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a également assuré que l’énergie nucléaire restait indispensable au pays. « Malgré l’accident de Fukushima Dai-ichi, elle continue à jouer un rôle important dans le mix énergétique mondial », a-t-il argué.