TOKYO, 7 septembre (Reuters) - La garantie donnée par lePremier ministre Shinzo Abe que la situation à la centralenucléaire de Fukushima était "maîtrisée", lorsqu'il avaitolympiques 2020, "était un mensonge", a déclaré mercredi ldéfendu avec succès la candidature de Tokyo pour les Jeux 'un de ses prédécesseurs, Junichiro Koizumi., est devenu un opposant déclaré à l'énergie nucléaire aprèsKoizumi, qui fut l'un des chefs de gouvernement les plus populaires lors de son mandat de 2001 à 200
6 la catastrophe de mars 2011 - un très violent séisme puis un tsunami dévastateur qui ont abouti à l'accident de la centrale de Fukushima Daiichi,e, Shinzo Abe, alors au pouvoir depuis neuf mois, avait appla pire catastrophe nucléaire depuis celle de Tchernobyl en 1986. Lors de son discours de septembre 2013 devant le Comité international olympiq
uorté des garanties sur la sûreté de la centrale de Fukushima, afin d'apaiser les inquiétudes et obtenir l'attribution des Jeux à Tokyo. Ses propos, à l'époque, avaient soulevé nombre de critiques.osition à l'énergie nucléaire. "Elle n'est pas sous contrô"Les propos de M. Abe sur la 'situation maîtrisée' étaient un mensonge", a estimé Junichiro Koizumi, qui a aujourd'hui 74 ans, lors d'une conférence de presse durant laquelle il a réitéré son op
ple", a-t-il ajouté, invoquant àepco 9501.T , l'opérateur del'appui les efforts contestés de
Ta centrale, pour ériger le plus grand "mur de glace" au monde,
lafin d'empêcher dans le sous-sol les eaux d'écoulementaminées par la radioactivité. "Ils continuent d'assurer qu'd'atteindre les réacteurs endommagés et d'être ainsi con
tils peuvent le faire (le mur de glace), mais ils ne le peuvent pas", a poursuivi l'ancien cheflibéral démocrate). Dès son élection en décembre 2012, Sdu gouvernement, qui avait gouverné sous les couleurs du même parti que Shinzo Abe, le PLD (Part
ihinzo Abe a affiché l'intention de remettre en service les centrales nucléaires, dont la totalité du parc a été fermé après la catastrophe deu nucléaire. Koizumi regrette d'avoir, sous sonFukushima pour une révision des mesures de sécurité. Avant la catastrophe de mars 2011, le Japon tirait près d'un tiers de son électricité
dmandat, prêté une oreille favorable à ceux qui lui vantaient le nucléaire. Après la catastrophe de Fukushima, il dit avoir "étudié le processus, la réalité et l'histoire du développement du nucléaire, et avoir eu honte d'avoir cru de tels mensonges". (Linda Sieg et Megumi Lim; Eric Faye pour le service français)
jeudi 8 septembre 2016
Japon-Koizumi accuse Shinzo Abe de mensonge sur Fukushima
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