jeudi 3 novembre 2011

fission spontanée correspond à une fission nucléaire de substances radioactives autres que uranium et ses conséquences sont généralement minimes

L'opérateur de la centrale de Fukushima est revenu sur les propos selon lesquels une réaction nucléaire ou un phénomène inquiétant étaient à craindre dans le réacteur numéro 2.

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a déclaré ce jeudi que la faible quantité de xenon-135 détectée dans le gaz extrait de l'enceinte de confinement du réacteur provenait d'une fission spontanée de deux substances radioactives contenues dans le combustible : le curium-242 et le curium-244.

La quantité enregistrée de xenon-135 correspondait quasiment au volume qu'aurait pu engendrer une fission spontanée de curium radioactif.

Dans un premier temps, Tepco a estimé qu'un phénomène assez grave aurait généré une concentration de xenon à des niveaux plus élevés.

Mais la fission spontanée correspond à une fission nucléaire de substances radioactives autres que l'uranium et ses conséquences sont généralement minimes. Il s'agirait par ailleurs d'un phénomène constant.

Le gouvernement n'est donc pas parvenu à la conclusion qu'un évènement grave se serait produit dans la centrale de Fukushima.

L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle a tenu ce jeudi une conférence de presse à ce sujet.

Selon ses conclusions, le xenon radioactif détecté dans les échantillons de gaz résulterait d'une fission spontanée et dont les conséquences resteraient sans gravité.


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