mercredi 30 novembre 2011

Analyses on the melting of fuel rods at 3 of the plant s units

The operator of the damaged Fukushima Daiichi nuclear power plant has announced the results of an analysis on the state of melted fuel in the plant's Number 1 unit.The Tokyo Electric Power Company, or TEPCO, and several research institutes made public their analyses on the melting of fuel rods at 3 of the plant's units at a government-sponsored study meeting on Wednesday. The analyses were based on temperatures, amounts of cooling water and other data.TEPCO said that in the worse case, all fuel rods in the plant's Number 1 reactor may have melted and dropped through its bottom into a containment vessel. The bottom of the vessel is concrete covered with a steel plate.The utility said the fuel may have eroded the bottom to a depth of 65 centimeters. The thinnest part of the section is only 37 centimeters thick.TEPCO also said as much as 57 percent of the fuel in the plant's Number 2 reactor and 63 percent in the Number 3 reactor may have melted, and that some of the melted fuel may have fallen through reactor vessels.
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La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a annoncé les résultats d'une analyse du combustible nucléaire fondu à l'intérieur du réacteur numéro 1 de la centrale Fukushima Dai-ichi.

L'opérateur de la centrale et plusieurs instituts de recherches ont publié mercredi leurs analyses concernant la fusion des barres de combustible dans 3 unités de la centrale, au cours d'une réunion d'études organisée par le gouvernement. Ces analyses se basent sur les températures, les volumes d'eau de refroidissement et d'autres éléments.

Tepco a indiqué que dans le pire des cas, toutes les barres de combustible du réacteur 1 pourraient avoir fondu et être tombées tout au fond de l'enceinte de confinement, elle-même en béton et recouverte d'une plaque d'acier.

Selon l'opérateur, le combustible pourrait avoir provoqué une érosion au fond de l'enceinte de confinement, sur une profondeur de 65 centimètres alors que la partie la plus fine de cette section ne mesure que 37 centimètres d'épaisseur.


Mettre hors service tous les réacteurs nucléaires

Le gouverneur de la préfecture de Fukushima dans le nord du Japon va demander au gouvernement central et à la Compagnie d'électricité de Tokyo de mettre hors service tous les réacteurs nucléaires sur son territoire.

La préfecture compte 10 réacteurs atomiques, parmi lesquels 6 à la centrale Fukushima Dai-ichi. Quatre d'entre eux ont été endommagés à la suite du séisme et du tsunami du 11 mars.

Rencontrant la presse mercredi, le gouverneur Yuhei Sato a déclaré que le plan de reconstruction de son administration réclamera le démantèlement de tous les réacteurs. Le plan en question veut accorder la priorité à la sécurité des enfants, a-t-il ajouté.

Selon M. Sato, les autorités préfectorales sont arrivées à cette conclusion après avoir discuté des effets que le déclassement des réacteurs aurait sur l'emploi, l'économie et les finances des municipalités. Le gouverneur a souligné que la préfecture fera le maximum pour créer des emplois en faveur des personnes actuellement embauchées dans les centrales.

M. Sato est le premier gouverneur d'une préfecture abritant des centrales nucléaires à demander la mise hors service d'installations atomiques au lendemain d'un sérieux accident.

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Au Japon, 19 des 54 réacteurs nucléaires existants, soit un tiers d'entre eux, sont entrés en service il y a plus de 30 ans. Dans 5 ans, plus de la moitié de tous les réacteurs de l'Archipel auront plus de 30 ans d'âge. Le réacteur numéro 1 de la centrale Fukushima Dai-ichi où s'est produit la catastrophe est en service depuis 40 ans.

L'Agence japonaise de sûreté nucléaire et industrielle a organisé mardi la première rencontre d'un panel de spécialistes, chargés de revoir les réglementations en matière de vieillissement des centrales atomiques. Dans ce commentaire, le professeur Tsuyoshi Misawa de l'Institut du réacteur de recherches de l'université de Kyoto nous donne son avis sur les questions, liées au vieillissement des centrales nucléaires.

Radio Japon :
Professeur Misawa, existe-t-il au Japon une législation qui réglemente la durée de vie des centrales atomiques ?

Tsuyoshi Misawa :
Au Japon, une durée 30 ans a été fixée comme norme. Selon la loi, quand une centrale a été en activité pendant 30 ans, sa sûreté est évaluée avant de décider si oui ou non elle sera maintenue en activité. Passé cette période, le même genre d'évaluation est censé être effectué tous les 10 ans. Mais la législation ne stipule pas le nombre de fois que l'évaluation de sûreté devra être répétée.

Radio Japon :
Quels genres de problèmes en rapport avec les mesures de sûreté existent pour les centrales nucléaires vieillissantes ?

Tsuyoshi Misawa :
Le problème principal a trait au remplacement de certaines pièces ou dispositifs qui ne sont plus disponibles lorsqu'une centrale prend de l'âge. Tant que l'on dispose de pièces de substitution, elles peuvent remplacées quand cela s'avère nécessaire et la centrale peut alors continuer à fonctionner. Mais techniquement parlant, il est difficile voire impossible de remplacer la cuve sous pression qui constitue l'élément central du réacteur.

La cuve sous pression est la partie capitale à l'intérieur de laquelle sont maintenues les barres de combustible. La pression intérieure y est très élevée et elle est exposée à de fortes radiations, ce qui la rend sensible à la détérioration de ses matériaux. Examinons ce qui s'est passé à la centrale de Fukushima. Si la cuve sous pression était restée intacte quand s'est produite la fusion du combustible, des substances radioactives n'auraient pas été relâchées à l'extérieur. A Fukushima, le réacteur numéro 1 était le plus ancien et c'est celui qui a explosé le premier. Il est aussi parfaitement possible qu'un réacteur âgé présente des problèmes non seulement au niveau de ses matériaux, mais aussi que, dans leur ensemble, les systèmes de sécurité qui le protègent soient plus faibles que ceux des réacteurs plus récents. Quand on réfléchit à la sûreté des réacteurs nucléaires, il me semble que des évaluations plus strictes que les actuelles sont nécessaires pour les modèles anciens.

Radio Japon :
C'était l'avis du professeur Tsuyoshi Misawa de l'Institut du réacteur de recherches de l'université de Kyoto.



mardi 29 novembre 2011

Nouvelles cartes catastrophe de fukushima

Cesium from Fukushima plant fell all over Japan
BY HIROSHI ISHIZUKA STAFF WRITER
2011/11/27

Radioactive substances from the crippled Fukushima No. 1 nuclear power plant have now been confirmed in all prefectures, including Uruma, Okinawa Prefecture, about 1,700 kilometers from the plant, according to the science ministry.



The ministry said it concluded the radioactive substances came from the stricken nuclear plant because, in all cases, they contained cesium-134, which has short half-life of two years.
Before the March 11 Great East Japan Earthquake, radioactive substance were barely detectable in most areas.
But the Ministry of Education, Culture, Sports, Science and Technology's survey results released on Nov. 25 showed that fallout from the Fukushima plant has spread across Japan. The survey covered the cumulative densities of radioactive substances in dust that fell into receptacles during the four months from March through June.
Figures were not available for Miyagi and Fukushima prefectures, where the measurement equipment was rendered inoperable by the March 11 disaster.
One measurement station was used for each of the other 45 prefectures.
The highest combined cumulative density of radioactive cesium-134 and cesium-137 was found in Hitachinaka, Ibaraki Prefecture, at 40,801 becquerels per square meter. That was followed by 22,570 becquerels per square meter in Yamagata, the capital of Yamagata Prefecture, and 17,354 becquerels per square meter in Tokyo's Shinjuku Ward.
The current air radiation level in Ibaraki Prefecture is about 0.14 microsievert per hour, equivalent to an annual dose of about 1 millisievert, the safety limit for exposure under normal time international standards.
Large amounts of radioactive dust fell in Tokyo, but a separate survey has detected relatively low accumulations of cesium in the soil.
"Tokyo has smaller soil surfaces than other prefectures, but road and concrete surfaces are less prone to fixate cesium deposits, which were probably diffused by the wind and rain," a ministry official explained.
The fallout densities were considerably lower in the Chugoku and Kyushu regions in western Japan. The smallest figure of 0.378 becquerel per square meter came from Uto, Kumamoto Prefecture. The density in Osaka was 18.9 becquerels per square meter.
The peak value in Ibaraki Prefecture was 970,000 times larger than the cumulative fallout density of 0.042 becquerel per square meter in fiscal 2009, found in an earlier nationwide survey before the Fukushima crisis started.
Before the accident, cesium-137, which has a longer half-life of 30 years, had been detected from time to time from atmospheric nuclear tests. But those densities mostly stayed below 1 becquerel per square meter, while cesium-134, with a shorter half-life, was rarely detected, the ministry officials said.
Also on Nov. 25, the science ministry released maps of aerially measured radioactive cesium from the Fukushima plant that accumulated in Aomori, Ishikawa, Fukui and Aichi prefectures.
This was the final batch of the 22 prefectures in eastern Japan where mapping was to be completed by the end of this year.
Nowhere in the four prefectures did the accumulations exceed 10,000 becquerels per square meter, the threshold for defining an area as being affected by the nuclear accident. This reconfirmed the science ministry's view that radioactive plumes wafted only as far west as the border of Gunma and Nagano prefectures and as far north as the border of Miyagi and Iwate prefectures, ministry officials said.
The ministry also confirmed that radioactive plumes tended to drift just short of mountain ranges where they formed belts of high cesium concentrations due to rainfall and other factors. The mountain ranges included the Ou and Iide mountains along the border of Yamagata and Fukushima prefectures, the Echigo mountains along the border of Fukushima and Niigata prefectures, the Shimotsuke mountains along the border of Fukushima and Tochigi prefectures, and the Kanto mountains along the border of Gunma and Nagano prefectures.
These patterns are shown in three-dimensional plots in an online Japanese-language document released by the science ministry (http://bit.ly/unIfH0).
The ministry also said Nov. 25 that it will conduct aerial measurements of cesium accumulations in soil in regions outside the 22 prefectures starting next year. That is because small amounts of cesium have been detected in dust deposits in Hokkaido and western Japan.

dimanche 20 novembre 2011

exercice à la centrale nucléaire de Genkai.

La préfecture de Saga, dans l'ouest du Japon, a organisé dimanche un exercice de grande envergure pour se préparer à un éventuel accident à la centrale nucléaire de Genkai.

Ces manoeuvres sont les premières organisées au niveau préfectoral depuis le mois de mars et le début de la crise nucléaire à la centrale de Fukushima.

Les exercices se sont déroulés selon un scénario prévoyant un séisme provoquant l'arrêt automatique de deux réacteurs, suivi d'une perte totale de l'alimentation électrique à la centrale et d'une possible fuite de substances radioactives.

Les travailleurs de la centrale se sont entraînés à relancer l'alimentation électrique au moyen de véhicules équipés de groupes électrogènes. Ces véhicules ont été achetés après l'accident de Fukushima. Quelque 25 000 personnes, un record, ont participé à l'exercice.


jeudi 17 novembre 2011

Du riz de Fukushima présente de hauts niveaux de radiation

Dans la préfecture de Fukushima, des niveaux de radiation supérieurs aux normes gouvernementales ont été détectés sur une récolte récente de riz.

Les autorités préfectorales ont signalé un niveau de césium radioactif atteignant les 630 becquerels par kilogramme sur du riz récolté dans le district de Oonami, dans la ville de Fukushima. Le niveau maximum fixé par le gouvernement est de 500 becquerels par kilogramme.

Oonami se trouve à une cinquantaine de kilomètres de la centrale de Fukushima.

Toujours selon la préfecture, près de 840 kg de riz ont été produits cette année dans la ferme en question. La récolte ne serait pas encore sortie de l'entrepôt où elle est stockée.

Tous les riziculteurs du secteur ont pour consigne d'interrompre leurs livraisons.

Depuis l'accident nucléaire, c'est la première fois que des niveaux de radiation supérieurs aux normes gouvernementales sont détectés sur une récolte de riz.

mardi 15 novembre 2011

Simulation césium radioactif

http://www3.nhk.or.jp/nhkworld/french/top/news.html

A team of researchers says radioactive cesium discharged from the damaged Fukushima Daiichi nuclear plant may have contaminated soil in Hokkaido and areas of western Japan more than 500 kilometers from the plant.The international team, including researchers from Nagoya University, simulated the spread of radioactive materials. They combined global atmospheric patterns with nationwide radioactive measurements taken over one month from March 20th, 8 days after a hydrogen explosion at the Fukushima plant.The researchers say the results suggested that some cesium-137 had reached the northernmost island of Hokkaido, and the Chugoku and Shikoku regions of western Japan.They say the radioactive material may have accumulated in the soil due to rain.Cesium-137 has a half-life of 30 years.But the research team says the pollution is not high enough to require decontamination.The radiation density per kilogram reached 250 becquerels in eastern Hokkaido, and 25 becquerels in mountainous areas of western Japan.Nagoya University professor Tetsuzo Yasunari says the simulation suggested cesium had dispersed across a wide area. He called for a nationwide testing of soil, and warnings of hot spots where radiation levels are high.

samedi 12 novembre 2011

nuclear power plant has been opened to reporters

The Fukushima Daiichi nuclear power plant has been opened to reporters for the first time since the accident occurred 8 months ago.On Saturday, 36 reporters and cameramen from Tokyo and Fukushima and from other countries put on protective gear and full face masks, and accompanied nuclear crisis minister Goshi Hosono to the site of the accident.They stayed on a bus during the one-hour tour that started around 11 AM to minimize exposure to radiation.The crew saw reactor buildings that were severely damaged by hydrogen explosions and vehicles hit by the tsunami that remain on the site.A facility to clean contaminated water and a number of tanks to store cleansed water have been set up, and rubble has been removed from roads.However, the reporters could finally see first-hand the intensity of the explosions and the overwhelming power of the tsunami.The head of the plant, Masao Yoshida, told the reporters that he had thought he would die several times during the week that followed the accident.He said he had thought he would not survive when the No.1 and No.3 reactors exploded, and when his team was unable to inject water into the No.2 reactor.

jeudi 10 novembre 2011

30 ans pour se débarrasser de la centrale nucléaire

La Commission japonaise de l'énergie nucléaire a rédigé un rapport selon lequel il faudra plus de 30 ans pour se débarrasser de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Une équipe d'experts de la commission s'est livrée à des discussions sur ce programme depuis le mois d'août. Publié ce mercredi, son rapport mentionne que le transfert du combustible irradié depuis les bâtiments des 4 réacteurs sinistrés vers une piscine à l'intérieur du complexe commencera dans 3 ans, une fois que les réacteurs auront atteint l'état d'arrêt à froid.

Le retrait du combustible fondu à l'intérieur des réacteurs 1 à 3 devrait commencer dans 10 ans. Les enceintes de confinement des réacteurs devront, au préalable, être réparées et remplies d'eau pour bloquer les radiations.

Ce programme se fonde sur l'expérience acquise depuis l'accident nucléaire survenu à la centrale Three Mile Island en 1979. Mais la situation à Fukushima est bien plus sérieuse, étant donné que 3 réacteurs ont subi des fusions simultanées.

Plus de 30 années pourraient s'avérer nécessaires pour extraire le combustible, démanteler les réacteurs et transformer le complexe en un terrain vague.

Le rapport de la commission sera rendu officiel d'ici la fin de cette année.
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Le gouvernement japonais a donné des instructions à Tepco, l'opérateur de la centrale de Fukushima, pour qu'il définisse d'ici la fin de cette année un calendrier sur le démantèlement des réacteurs endommagés.

Mercredi, Goshi Hosono, le ministre en charge de la crise nucléaire, et Yukio Edano, le ministre de l'Industrie, ont transmis ces ordres à Toshio Nishizawa, le président de la Compagnie d'électricité de Tokyo, et aux dirigeants de 2 agences gouvernementales.

Les ministres leur ont enjoint d'inclure dans la feuille de route en question un plan, prévoyant de commencer à retirer, au cours des 2 prochaines années environ, les barres qui se trouvent dans les piscines de stockage de combustible irradié des 4 réacteurs. Ce délai est d'une année en avance sur ce que la Commission de l'énergie atomique avait mentionné dans son rapport, publié ce mercredi.

Les ministres ont également réclamé l'inclusion d'un plan, précisant que le retrait hors des réacteurs des barres de combustibles fondues commencera avant 10 ans.

mardi 8 novembre 2011

Absence de fission nucléaire continue

L'Agence japonaise de sûreté nucléaire et industrielle a confirmé l'absence de fission nucléaire continue à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi la semaine dernière.

L'agence a publié les résultats des études menées par des experts sur un rapport de la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco.

L'opérateur de la centrale avait détecté mardi dernier une faible quantité de xénon-135, une substance radioactive, dans l'enceinte de confinement du réacteur 2 endommagé.

Tepco craignait à l'origine que cette découverte ne signale une réaction nucléaire en cours. Mais la compagnie a déterminé que la substance était produite sous l'effet d'une fission spontanée, une forme de décroissance radioactive, et non pas d'une réaction en chaîne, ou criticité.

L'agence nucléaire a ordonné à Tepco qu'elle effectue un contrôle régulier de la densité des substances nucléaires à l'intérieur des enceintes et de signaler tout changement.


samedi 5 novembre 2011

commission pour étudier les impacts que pourrait avoir un niveau radioactif annuel de 20 millisieverts

Goshi Hosono, ministre en charge de la Crise nucléaire, a annoncé que le gouvernement japonais envisageait la création d'une commission d'experts afin d'étudier l'impact que pourrait avoir un niveau radioactif annuel de 20 millisieverts.

Lors d'un discours ce samedi à Hamamatsu, dans le centre de l'Archipel, M. Hosono a déclaré que les études faites à partir des incidents nucléaires précédents faisaient craindre qu'une exposition à des niveaux de radiation supérieurs à 100 millisieverts par an avait des répercussions potentielles sur la santé humaine mais qu'une exposition à des niveaux moindres ne permettait pas de conclure qu'elle était nocive pour la santé.

Le ministre estime nécessaire d'approfondir les études relatives à une faible exposition aux substances radioactives qui sont déjà présentes dans l'air.

Il a ajouté que le gouvernement espérait ainsi faire le point, en utilisant comme seuil d'impact sur la santé un niveau de radiation annuel de 20 millisieverts. Il s'agit de la norme recommandée par la Commission internationale de protection radiologique.

jeudi 3 novembre 2011

fission spontanée correspond à une fission nucléaire de substances radioactives autres que uranium et ses conséquences sont généralement minimes

L'opérateur de la centrale de Fukushima est revenu sur les propos selon lesquels une réaction nucléaire ou un phénomène inquiétant étaient à craindre dans le réacteur numéro 2.

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a déclaré ce jeudi que la faible quantité de xenon-135 détectée dans le gaz extrait de l'enceinte de confinement du réacteur provenait d'une fission spontanée de deux substances radioactives contenues dans le combustible : le curium-242 et le curium-244.

La quantité enregistrée de xenon-135 correspondait quasiment au volume qu'aurait pu engendrer une fission spontanée de curium radioactif.

Dans un premier temps, Tepco a estimé qu'un phénomène assez grave aurait généré une concentration de xenon à des niveaux plus élevés.

Mais la fission spontanée correspond à une fission nucléaire de substances radioactives autres que l'uranium et ses conséquences sont généralement minimes. Il s'agirait par ailleurs d'un phénomène constant.

Le gouvernement n'est donc pas parvenu à la conclusion qu'un évènement grave se serait produit dans la centrale de Fukushima.

L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle a tenu ce jeudi une conférence de presse à ce sujet.

Selon ses conclusions, le xenon radioactif détecté dans les échantillons de gaz résulterait d'une fission spontanée et dont les conséquences resteraient sans gravité.


Pas de fission nucléaire prolongée, selon Tepco



Les radiations détectées dans la centrale nucléaire de Fukushima, au Japon, ne sont pas la conséquence d’une fission nucléaire prolongée, a annoncé ce jeudi Tepco, l’opérateur de la centrale. «Les analyses laissent penser qu’il ne s’agissait pas d’un accident de criticité», c’est-à-dire une réaction nucléaire en chaîne involontaire et incontrôlée, a dit Ai Tanaka, porte-parole de Tepco.
La découverte de gaz xenon dans le réacteur n°2 a fait craindre l’existence d’une nouvelle fission nucléaire, même si cette probabilité était faible. Selon Tepco, ces radiations étaient probablement le résultat d’une réaction ponctuelle. De minuscules éléments radioactifs produits lors de la réaction nucléaire en début de crise pourraient être entrés en collision, émettant des neutrons qui à leur tour ont divisé des noyaux d’uranium, déclenchant de petites fissions.

réacteur numéro 2 a de nouveau atteint un état critique

L'opérateur de la centrale Fukushima Dai-ichi annonce que son réacteur numéro 2 a de nouveau atteint un état critique.

Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo, indique que ses récents relevés suggèrent que l'état critique pourrait avoir continué de façon temporaire.

Tepco a détecté mardi des substances radioactives, du xénon 133 et du xénon 135, dans les gaz prélevés dans l'enceinte de confinement du réacteur. Ces deux matières sont produites au cours de la fission nucléaire et elles ont une demi-vie respectivement de 5 jours et de 9 heures.

Après avoir décelé la présence de xénon, Tepco a injecté une solution d'acide borique dans le réacteur 2, afin de maîtriser la fission nucléaire. La température et la pression à l'intérieur du réacteur sont fondamentalement inchangées, précise Tepco. L'entreprise continuera de surveiller les niveaux de xénon dans le réacteur 2 et elle vérifiera aussi la situation des réacteurs 1 et 3.


mercredi 2 novembre 2011

Nouvelles craintes de fission nucléaire à la centrale de Fukushima

L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, au Japon, a annoncé, mercredi 2 novembre, qu'il avait commencé à injecter un mélange d'eau et d'acide borique dans l'un des réacteurs, où une nouvelle réaction de fission nucléaire pourrait s'être produite. Tokyo Electric Power (Tepco) a précisé qu'il s'agissait du réacteur numéro 2 de la centrale Fukushima Dai-Ichi, gravement endommagée par un séisme et un tsunami le 11 mars 2011.
"Nous ne pouvons pas écarter la possibilité d'une réaction de fission nucléaire localisée", a déclaré le porte-parole de Tepco, Hiroki Kawamata, ajoutant que l'injection de ces produits était une mesure de précaution. La fission nucléaire est le processus qui se produit habituellement dans les réacteurs atomiques, mais de façon contrôlée, ce qui n'est pas le cas à Fukushima. Tepco affirme toutefois que la température et la pression à l'intérieur du réacteur, ainsi que le niveau des radiations, n'avaient pas grandement changé.
Trois des six réacteurs de Fukushima Dai-Ichi ont été endommagés, de même que la piscine du quatrième, après la rupture de leur alimentation électrique et l'arrêt de leur système de refroidissement, accidents provoqués par le séisme et le tsunami du 11 mars.
Les craintes d'un redémarrage de fission nucléaire sont apparues après la découverte de gaz xenon 133 et 135, lesquels sont générés lors d'une fission nucléaire. Ces résultats doivent toutefois être confirmés.
Ces substances ayant une durée de vie radioactive courte – cinq jours pour le xenon 133 et neuf heures pour le xenon 135 –, la fission qui les a dégagées est forcément intervenue très récemment. Cette nouvelle avarie intervient alors que, grâce aux mesures prises depuis des mois pour refroidir les réacteurs, les températures au fond des cuves ont été ramenées depuis plusieurs semaines sous 100 °C, condition sine qua non pour parvenir à "un arrêt à froid d'ici à la fin de l'année", selon les objectifs visés.
Le monde.fr

mardi 1 novembre 2011

journalistes autorisés sur site

Le ministre japonais en charge de la crise nucléaire, Goshi Hosono, a indiqué qu'il autoriserait les médias à se rendre sur le site de la centrale Fukushima Dai-ichi à partir de samedi prochain, pour la première fois depuis la catastrophe du 11 mars.

M. Hosono s'est exprimé devant la presse mardi concernant le projet du gouvernement d'arrêt à froid des réacteurs en maintenant leur température en dessous de 100 degrés d'ici la fin de l'année.

Selon lui, la procédure est en cours de confirmation. M. Hosono visitera la centrale le 12 novembre et s'entretiendra directement avec les responsables des opérations.

Il a ajouté que la situation se stabilisait progressivement sur le site si bien qu'un certain nombre de journalistes seraient autorisés à l'accompagner.