mardi 31 juillet 2012
plan to dispose of disaster debris around the defunct Fukushima nuclear plant
The Japanese government is reviewing a plan to dispose of disaster debris around the defunct Fukushima nuclear plant after facing strong local opposition.The government originally planned to build facilities in 2 towns near the nuclear plant to incinerate debris from 8 municipalities in Futaba County.However, the environment ministry has yet to gain approval for the construction of incinerators in Hirono and Namie towns due to high radiation levels in some rubble from the nuclear accident.The ministry aims to complete the disposal by the end of March in 2014. It has begun to ask 6 other municipalities if they will allow incinerators to be built in their communities.The ministry hopes to obtain consent from local governments on its new plan as quickly as possible.
no-entry zone in the sea
The Japanese government will shrink the no-entry zone in the sea around the defunct Fukushima Daiichi nuclear plant. It says the radiation levels are low enough.The government's nuclear disaster task force decided at Tuesday's meeting on a decrease of the restricted zone from the current 20-kilometer radius to 5 kilometers.The government has been reviewing the maritime entry regulations into the zone at the request of the fishing industry in the disaster-hit northeastern region.The fishing industry says they have to take longer routes to bring boats and other goods from southern areas of the country. The longer routes cost extra money and take more time.The task force says radiation levels are sufficiently low in the sea compared to land, where a large part of the 20-kilometer radius around the defunct nuclear plant is still off limits.
jeudi 26 juillet 2012
centrale atomique d'Ishikawa
L'opérateur d'une centrale atomique, située dans la préfecture d'Ishikawa sur la côte de la mer du Japon, a informé le gouvernement central de son projet d'exploration d'une veine sédimentaire dans le sous-sol de l'installation afin de déterminer s'il s'agit ou non d'une faille active.
La Compagnie d'électricité du Hokuriku a soumis un plan à cet effet ce mercredi à l'Agence de sécurité nucléaire et industrielle qui avait donné l'ordre d'effectuer ces examens.
La semaine dernière, un groupe gouvernemental de spécialistes a signalé qu'une fissure longue de 300 mètres passait à environ 250 mètres sous le réacteur numéro 1 de la centrale nucléaire de Shika. D'après lui, il s'agit très probablement d'une faille active, mais des prospections géologiques supplémentaires sont nécessaires.
Les deux réacteurs de cette centrale sont actuellement à l'arrêt en raison d'inspections programmées régulièrement. L'entreprise prévoit de commencer les examens le mois prochain en creusant un tunnel sous le bâtiment du réacteur afin de déterminer la longueur de la veine et à quelle époque s'est produite la fracture du sous-sol.
La Compagnie d'électricité du Hokuriku a soumis un plan à cet effet ce mercredi à l'Agence de sécurité nucléaire et industrielle qui avait donné l'ordre d'effectuer ces examens.
La semaine dernière, un groupe gouvernemental de spécialistes a signalé qu'une fissure longue de 300 mètres passait à environ 250 mètres sous le réacteur numéro 1 de la centrale nucléaire de Shika. D'après lui, il s'agit très probablement d'une faille active, mais des prospections géologiques supplémentaires sont nécessaires.
Les deux réacteurs de cette centrale sont actuellement à l'arrêt en raison d'inspections programmées régulièrement. L'entreprise prévoit de commencer les examens le mois prochain en creusant un tunnel sous le bâtiment du réacteur afin de déterminer la longueur de la veine et à quelle époque s'est produite la fracture du sous-sol.
mercredi 25 juillet 2012
criminal complaints against the government and tepco
Prosecutors in Japan have reportedly decided to accept criminal complaints against the government and Tokyo Electric Power Company over the Fukushima nuclear accident.Sources say the prosecutors made the decision after a government-appointed panel of experts released its final report on the accident on Monday.About 1,300 people asked prosecutors in Fukushima Prefecture last month to investigate officials who held top positions with the government and the nuclear plant operator. The plaintiffs accuse the officials of professional negligence.Other groups have filed similar complaints in Tokyo and elsewhere.The prosecutors have to identify the cause of the accident if they decide to file charges against the officials.The government panel and 3 other committees that conducted probes were unable to find the cause.Medical experts say it would be difficult to determine that radioactive materials released from the damaged nuclear plant have inflicted physical harm on residents of Fukushima and other parts of Japan.
new decontamination device
A new decontamination device that can remove a large variety of radioactive substances, including strontium, has been developed for the defunct Fukushima Daiichi plant.The decontamination tool now in use at the plant can only remove radioactive cesium.More than 170,000 tons of treated water, still contaminated with other radioactive substances, is being stored in tanks in the plant compound. The volume keeps growing.The new device unveiled in Yokohama near Tokyo on Tuesday can lower contamination to acceptable levels for 62 types of radioactive materials, such as strontium and cobalt.This is done by putting the water in a stainless steel tank containing a resin that absorbs radioactive materials.The new mechanism will be tested at the Fukushima plant in early September.Filtered wastewater will temporarily be stored in the compound, but it's not been decided where it will go from there.
jeudi 19 juillet 2012
Première extraction de barres de combustible
Première extraction de barres de combustible à Fukushima
18 juillet 2012 à 11:17
Deux barres de la cuve de refroidissement du réacteur numéro 4 ont été retirées ce matin. Il en reste environ 1 500.
Le personnel de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima Daiichi a extrait mercredi du combustible d’une piscine de stockage d’un des réacteurs, ont annoncé les médias nippons.
Des images des télévisions japonaises ont montré des dizaines de techniciens en combinaisons blanches de protection retirer une barre à l’aide d’une grue.
Le gérant du site, Tokyo Electric Power (Tepco), avait annoncé auparavant que cette opération débuterait en juillet, afin de retirer dans un premier temps deux barres de la piscine de stockage du réacteur 4. Chaque barre mesure environ 4 mètres de long.
C’est la première fois que Tepco parvient à retirer du combustible nucléaire depuis l’accident du 11 mars 2011 dans cette centrale du nord-est du Japon, à 220 km de Tokyo.
Le combustible présent dans les cuves des réacteurs 1, 2 et 3 a partiellement fondu à cause de l’arrêt des systèmes de refroidissement consécutif aux complications entraînées par le passage d’un tsunami de 15 mètres de haut.
La cuve du réacteur 4, à l’arrêt pour maintenance, était vide le 11 mars 2011, mais une panne du système de refroidissement a provoqué une ébullition dans la piscine où, selon une porte-parole de Tepco, plus de 1 300 barres de combustibles usagées et 200 neuves étaient entreposées lorsque la centrale a été frappée par le tsunami.
Dans les jours qui suivirent, une accumulation d’hydrogène dans le bâtiment du réacteur avait entraîné une explosion qui a fortement endommagé l’enceinte de confinement et mis en péril le combustible entreposé dans la piscine, avant que l’eau du réservoir ne soit finalement peu à peu refroidie.
Tepco compte étudier l'état de ces deux premières barres afin de décider de la méthode à adopter pour extraire les autres.
«Nous allons examiner l'état de corrosion des barres, provoqué par le déversement d’eau de mer» dans le réservoir lors des premières semaines de l’accident, a expliqué une porte-parole de Tepco.
L’entreprise n’a pas voulu confirmer officiellement l’opération de mercredi «au nom de la sécurité nucléaire», mais des équipes de télévision japonaises ont filmé une partie du travail à partir d’hélicoptères.
(AFP)
Le bâtiment contenant le réacteur numéro 4 de la centrale de Fukushima Daiichi, photographié par l'agence Kyodo le 18 juillet 2012. (Photo Kyodo. Reuters)
18 juillet 2012 à 11:17
Deux barres de la cuve de refroidissement du réacteur numéro 4 ont été retirées ce matin. Il en reste environ 1 500.
Le personnel de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima Daiichi a extrait mercredi du combustible d’une piscine de stockage d’un des réacteurs, ont annoncé les médias nippons.
Des images des télévisions japonaises ont montré des dizaines de techniciens en combinaisons blanches de protection retirer une barre à l’aide d’une grue.
Le gérant du site, Tokyo Electric Power (Tepco), avait annoncé auparavant que cette opération débuterait en juillet, afin de retirer dans un premier temps deux barres de la piscine de stockage du réacteur 4. Chaque barre mesure environ 4 mètres de long.
C’est la première fois que Tepco parvient à retirer du combustible nucléaire depuis l’accident du 11 mars 2011 dans cette centrale du nord-est du Japon, à 220 km de Tokyo.
Le combustible présent dans les cuves des réacteurs 1, 2 et 3 a partiellement fondu à cause de l’arrêt des systèmes de refroidissement consécutif aux complications entraînées par le passage d’un tsunami de 15 mètres de haut.
La cuve du réacteur 4, à l’arrêt pour maintenance, était vide le 11 mars 2011, mais une panne du système de refroidissement a provoqué une ébullition dans la piscine où, selon une porte-parole de Tepco, plus de 1 300 barres de combustibles usagées et 200 neuves étaient entreposées lorsque la centrale a été frappée par le tsunami.
Dans les jours qui suivirent, une accumulation d’hydrogène dans le bâtiment du réacteur avait entraîné une explosion qui a fortement endommagé l’enceinte de confinement et mis en péril le combustible entreposé dans la piscine, avant que l’eau du réservoir ne soit finalement peu à peu refroidie.
Tepco compte étudier l'état de ces deux premières barres afin de décider de la méthode à adopter pour extraire les autres.
«Nous allons examiner l'état de corrosion des barres, provoqué par le déversement d’eau de mer» dans le réservoir lors des premières semaines de l’accident, a expliqué une porte-parole de Tepco.
L’entreprise n’a pas voulu confirmer officiellement l’opération de mercredi «au nom de la sécurité nucléaire», mais des équipes de télévision japonaises ont filmé une partie du travail à partir d’hélicoptères.
(AFP)
Le bâtiment contenant le réacteur numéro 4 de la centrale de Fukushima Daiichi, photographié par l'agence Kyodo le 18 juillet 2012. (Photo Kyodo. Reuters)
mercredi 18 juillet 2012
désignation des zones d'évacuation dans les aires contaminées
Le gouvernement japonais tarde à modifier la désignation des zones d'évacuation dans les aires contaminées par les radiations émanant de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.
Fin mars, les autorités avaient exposé un plan de réorganisation des zones d'évacuation dans 11 municipalités de la préfecture de Fukushima sujettes à la contamination radioactive. Ces aires doivent être divisées en 3 zones, selon les niveaux de radiation. Dans les lieux où ils sont relativement faibles, les habitants sont invités à regagner leurs domiciles. Viennent ensuite les zones dont les résidents sont priés de rester à distance puis les zones d'exclusion, susceptibles d'être inhabitables à plus long terme.
Pour le commentaire du jour, Tetsuo Ito, directeur de l'Institut de recherche sur l'énergie nucléaire de l'université du Kinki, répond à nos questions sur cette révision des zones d'évacuation dans la préfecture de Fukushima.
Radio Japon :
Que pensez-vous de cette révision des zones d'évacuation ?
Tetsuo Ito :
Je pense qu'il est important de diviser ces zones en fonction des niveaux de radiation plutôt que de les considérer comme un bloc unique et homogène. Il faut y voir un pas en avant dans la réponse à la volonté des résidents de regagner leurs villages le plus rapidement possible. Mais ces mesures ne suffiront pas à apaiser les craintes de la population.
Car les travaux de décontamination entrepris par les autorités continuent de susciter une certaine méfiance. Jusqu'à présent, le gouvernement central a fait décontaminer les bâtiments et les routes mais ces efforts ne se traduisent pas par une réduction conséquente des niveaux de radiation. Car les forêts montagneuses et les champs agricoles entourant les zones résidentielles sont fortement contaminés.
RJ :
Quelles mesures semblent donc nécessaires pour que les habitants puissent regagner leurs domiciles en toute sécurité ?
TI :
Les zones d'exclusion sont à 85 pour cent situées dans les montagnes et les champs agricoles. Ces zones doivent également être décontaminées mais les travaux n'y ont été entamés qu'à titre expérimental et presque rien n'a été fait.
Lorsque ces travaux débuteront, ils devraient générer d'importants volumes de matières contaminées : notamment de la terre, le sol étant morcelé sur une épaisseur de 5 cm, ou encore des branches d'arbres et des feuilles mortes.
Il faut également penser au nouveau mode de vie des résidents, lorsqu'ils auront regagné leurs domiciles. La plupart sont des agriculteurs et l'extraction de la terre à la surface des champs cultivés les rendra moins fertiles.
Je pense que pour aider ces gens à retourner chez eux sans difficultés, l'administration doit s'efforcer de créer un environnement viable, en introduisant par exemple des serres et d'autres modes d'exploitation agricole ou en accueillant des usines dans la région.
C'était le commentaire de Tetsuo Ito, directeur de l'Institut de recherche sur l'énergie nucléaire de l'université du Kinki.
Fin mars, les autorités avaient exposé un plan de réorganisation des zones d'évacuation dans 11 municipalités de la préfecture de Fukushima sujettes à la contamination radioactive. Ces aires doivent être divisées en 3 zones, selon les niveaux de radiation. Dans les lieux où ils sont relativement faibles, les habitants sont invités à regagner leurs domiciles. Viennent ensuite les zones dont les résidents sont priés de rester à distance puis les zones d'exclusion, susceptibles d'être inhabitables à plus long terme.
Pour le commentaire du jour, Tetsuo Ito, directeur de l'Institut de recherche sur l'énergie nucléaire de l'université du Kinki, répond à nos questions sur cette révision des zones d'évacuation dans la préfecture de Fukushima.
Radio Japon :
Que pensez-vous de cette révision des zones d'évacuation ?
Tetsuo Ito :
Je pense qu'il est important de diviser ces zones en fonction des niveaux de radiation plutôt que de les considérer comme un bloc unique et homogène. Il faut y voir un pas en avant dans la réponse à la volonté des résidents de regagner leurs villages le plus rapidement possible. Mais ces mesures ne suffiront pas à apaiser les craintes de la population.
Car les travaux de décontamination entrepris par les autorités continuent de susciter une certaine méfiance. Jusqu'à présent, le gouvernement central a fait décontaminer les bâtiments et les routes mais ces efforts ne se traduisent pas par une réduction conséquente des niveaux de radiation. Car les forêts montagneuses et les champs agricoles entourant les zones résidentielles sont fortement contaminés.
RJ :
Quelles mesures semblent donc nécessaires pour que les habitants puissent regagner leurs domiciles en toute sécurité ?
TI :
Les zones d'exclusion sont à 85 pour cent situées dans les montagnes et les champs agricoles. Ces zones doivent également être décontaminées mais les travaux n'y ont été entamés qu'à titre expérimental et presque rien n'a été fait.
Lorsque ces travaux débuteront, ils devraient générer d'importants volumes de matières contaminées : notamment de la terre, le sol étant morcelé sur une épaisseur de 5 cm, ou encore des branches d'arbres et des feuilles mortes.
Il faut également penser au nouveau mode de vie des résidents, lorsqu'ils auront regagné leurs domiciles. La plupart sont des agriculteurs et l'extraction de la terre à la surface des champs cultivés les rendra moins fertiles.
Je pense que pour aider ces gens à retourner chez eux sans difficultés, l'administration doit s'efforcer de créer un environnement viable, en introduisant par exemple des serres et d'autres modes d'exploitation agricole ou en accueillant des usines dans la région.
C'était le commentaire de Tetsuo Ito, directeur de l'Institut de recherche sur l'énergie nucléaire de l'université du Kinki.
village d'Iitate divisé en trois zones
Un village de la préfecture de Fukushima a été divisé en trois zones, selon leur accessibilité. L'une de ces sections a été clôturée en raison du haut niveau de la contamination radioactive.
Presque tous les 6 000 résidents du village d'Iitate ont été évacués en mars 2011, suite à l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, située non loin.
Le village a été divisé en trois zones ce mardi, avec 6 clôtures qui ont été installées le long de la section interdite d'accès. Les autorités estiment que cette section demeurera inhabitable pendant de nombreuses années.
Ces mesures s'inscrivent dans le projet gouvernemental de révision des zones d'exclusion et d'évacuation instaurées dans onze municipalités de la préfecture de Fukushima après la catastrophe nucléaire de l'an dernier.
Presque tous les 6 000 résidents du village d'Iitate ont été évacués en mars 2011, suite à l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, située non loin.
Le village a été divisé en trois zones ce mardi, avec 6 clôtures qui ont été installées le long de la section interdite d'accès. Les autorités estiment que cette section demeurera inhabitable pendant de nombreuses années.
Ces mesures s'inscrivent dans le projet gouvernemental de révision des zones d'exclusion et d'évacuation instaurées dans onze municipalités de la préfecture de Fukushima après la catastrophe nucléaire de l'an dernier.
lundi 16 juillet 2012
170 mille au parc de Yoyogi en ce lundi férié.
Le centre de Tokyo a été le théâtre d'un rassemblement gigantesque pour protester contre la décision du gouvernement de remettre en service des réacteurs nucléaires.
Ils étaient 170 mille selon les organisateurs, 75 mille selon la police, rassemblés au parc de Yoyogi en ce lundi férié.
Ce rassemblement contre le nucléaire est l'un des plus importants depuis l'accident de la centrale Fukushima Daiichi l'année dernière.
Le lauréat du prix Nobel de littérature Kenzaburo Oe et d'autres personnalités de premier plan ont appelé à manifester pour demander que le Japon renonce au nucléaire. Nombreux sont ceux qui ont répondu à l'appel, lancé en ligne et via Twitter, mais aussi par les syndicats.
Pendant le rassemblement, M. Oe a déclaré à la foule que la décision du gouvernement de réactiver des réacteurs malgré une forte opposition était une insulte faite à la population. Selon lui, une telle décision doit être révoquée.
Début juillet, un réacteur de la centrale d'Ohi au centre du Japon avait été remis en marche. Il a maintenant atteint sa pleine capacité de production.
Ce réacteur a été le premier à reprendre du service après l'arrêt temporaire des 50 réacteurs que compte le Japon pour des inspections entre autres raisons.
Ils étaient 170 mille selon les organisateurs, 75 mille selon la police, rassemblés au parc de Yoyogi en ce lundi férié.
Ce rassemblement contre le nucléaire est l'un des plus importants depuis l'accident de la centrale Fukushima Daiichi l'année dernière.
Le lauréat du prix Nobel de littérature Kenzaburo Oe et d'autres personnalités de premier plan ont appelé à manifester pour demander que le Japon renonce au nucléaire. Nombreux sont ceux qui ont répondu à l'appel, lancé en ligne et via Twitter, mais aussi par les syndicats.
Pendant le rassemblement, M. Oe a déclaré à la foule que la décision du gouvernement de réactiver des réacteurs malgré une forte opposition était une insulte faite à la population. Selon lui, une telle décision doit être révoquée.
Début juillet, un réacteur de la centrale d'Ohi au centre du Japon avait été remis en marche. Il a maintenant atteint sa pleine capacité de production.
Ce réacteur a été le premier à reprendre du service après l'arrêt temporaire des 50 réacteurs que compte le Japon pour des inspections entre autres raisons.
vendredi 13 juillet 2012
niveaux élevés de radiation dans la partie inférieure du réacteur numéro 3
L'entreprise qui gère la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi a détecté des niveaux élevés de radiation dans la partie inférieure du réacteur numéro 3, avec une dose maximale de 360 millisieverts par heure.
Mercredi, la Compagnie d'électricité de Tokyo, TEPCO, a envoyé un robot contrôlé à distance, dans la pièce où se trouve la piscine de condensation. C'était la première fois qu'un robot explorait cette partie de la centrale.
TEPCO a rendu publiques des images vidéo prises à l'intérieur. On voit une porte brisée dans la partie sud-ouest de l'installation. Il n'y a aucun autre dommage visible ou fuite d'eau apparente.
Mais de hauts niveaux de radioactivité ont été détectés, dépassant en plusieurs endroits, les 100 millisieverts par heure. Les niveaux moyens sont plus élevés que ceux du réacteur numéro 2.
Les ingénieurs ont perdu le contrôle du robot après environ 3 heures. Les dirigeants de TEPCO disent n'avoir d'autre choix que de laisser le robot là où il se trouve pour l'instant.
L'entreprise tente d'identifier et de réparer le plus rapidement possible les dommages à la piscine de condensation et à l'enceinte de confinement. TEPCO souhaite pomper de l'eau pour ensuite enlever le combustible fondu qui se trouve dans le fond.
Mercredi, la Compagnie d'électricité de Tokyo, TEPCO, a envoyé un robot contrôlé à distance, dans la pièce où se trouve la piscine de condensation. C'était la première fois qu'un robot explorait cette partie de la centrale.
TEPCO a rendu publiques des images vidéo prises à l'intérieur. On voit une porte brisée dans la partie sud-ouest de l'installation. Il n'y a aucun autre dommage visible ou fuite d'eau apparente.
Mais de hauts niveaux de radioactivité ont été détectés, dépassant en plusieurs endroits, les 100 millisieverts par heure. Les niveaux moyens sont plus élevés que ceux du réacteur numéro 2.
Les ingénieurs ont perdu le contrôle du robot après environ 3 heures. Les dirigeants de TEPCO disent n'avoir d'autre choix que de laisser le robot là où il se trouve pour l'instant.
L'entreprise tente d'identifier et de réparer le plus rapidement possible les dommages à la piscine de condensation et à l'enceinte de confinement. TEPCO souhaite pomper de l'eau pour ensuite enlever le combustible fondu qui se trouve dans le fond.
test runs for removing fuel rods
The operator of the Fukushima Daiichi nuclear power plant will soon start test runs for removing fuel rods from a storage pool of the No. 4 reactor.The Nuclear and Industrial Safety Agency on Thursday approved safety measures for the removal procedure drawn up by Tokyo Electric Power Company.The reactor's fuel pool contains 1,535 fuel rods -- the highest number at the plant.TEPCO's trial run is part of efforts to decommission the plant. The test will involve removing 2 unused rods from the pool.A crane will be used to pull each of the 2 rods out of the pool, and then place them in a special container on the 5th floor of the reactor building.The container will prevent the fuel from going critical.Another crane will lower the container to the ground, where a truck will take it to a facility called a "common pool."Using an underwater camera, workers will first measure the radiation of the fuel rods. This is to ensure that they do not choose highly-radioactive spent fuel for the test run. Four cables will be used to prevent the container from falling.TEPCO will also check if there's any damage to the metal container used to store the fuel rods. This is a concern because seawater was used to cool the reactor after last year's accident.TEPCO says it cannot reveal the date of the test for security reasons.Full-scale removal of the rods is scheduled to begin sometime next year.Concerns have been raised about the state of the reactor building and the fuel pool.
mardi 3 juillet 2012
higher levels of radioactive cesium in freshwater fish
Japan's Environment Ministry says it detected higher levels of radioactive cesium in freshwater fish than marine fish in disaster-hit Fukushima Prefecture.The ministry on Monday released the results of its study conducted from December last year to February this year. It took freshwater samples in rivers and lakes, as well as at 8 locations in the open sea.The highest amount of cesium, 2,600 Becquerels per kilogram, was found in a goby freshwater fish taken from a river that flows from Iitate Village to Minamisoma City, north of the crippled plant.Some water bugs, which freshwater fish eat, also showed high levels of 330 to 670 Becquerels per kilogram.A type of flounder and bass caught off Iwaki City, south of the plant, registered 260 Becquerels per kilogram-- the highest level for marine fish.A ministry official spoke about the differences in cesium levels in freshwater and marine fish. The official said marine fish are likely to get rid of cesium from their bodies more quickly as they have the ability to excrete salt.The ministry will closely monitor freshwater fish as radioactive cesium may remain in their bodies for a longer period.
premier redémarrage d'un réacteur depuis l'accident nucléaire de Fukushima Dai-ichi
Pour notre commentaire d'aujourd'hui, nous avons demandé à Noriyuki Mizuno, de la NHK, de nous parler du réacteur 3 de la centrale nucléaire d'Ohi, où la réaction en chaîne a repris ce lundi.
Radio Japon
Quelles mesures préparatoires sont-elles prises par l'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité du Kansai, et le gouvernement ?
Noriuki Mizuno
Des mesures spéciales inhabituelles ont été mises en place, parce qu'il s'agira du premier redémarrage d'un réacteur depuis l'accident nucléaire de Fukushima Dai-ichi. La compagnie, Kepco, a demandé aux travailleurs d'autres centrales nucléaires de participer aux préparatifs à la centrale d'Ohi et de multiplier les contrôles. Le gouvernement a doublé le nombre d'inspecteurs de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle. Les inspecteurs ont été postés dans la salle de contrôle de la centrale pour surveiller de près les étapes préparatoires.
Tout cela nous donne l'impression que des mesures renforcées sont en place, mais il y aussi des problèmes.
Peu après le début des préparatifs, une baisse du niveau de l'eau dans le réservoir d'un générateur a déclenché une alarme. Mais c'est seulement une demi-journée plus tard que l'agence et Kepco ont dévoilé l'incident. La raison avancée pour ce retard est qu'ils considéraient l'incident comme un problème mineur qu'il n'était pas nécessaire de signaler. Mais comme il était survenu alors que de nombreux habitants s'inquiétaient du redémarrage, cette affaire a suscité des critiques de la part des municipalités locales.
Radio Japon
Les mesures de sécurité n'ont pas encore été toutes mises en place, n'est-ce pas ?
Noriuki Mizuno
Non, pas encore. Le gouvernement soutient que même si un séisme ou un tsunami aussi graves que ceux qui ont frappé Fukushima se produisaient, une fusion du coeur du réacteur n'aurait pas lieu. Ils justifient leur optimisme en avançant les mesures qui pourraient rapidement être appliquées par les techniciens, notamment le renforcement du système d'alimentation et des pompes.
Mais les mesures qui nécessitent plus de temps, comme par exemple la construction d'un immeuble de bureaux aux normes antisismiques, n'ont pas encore été réalisées. Aucune évaluation de la résistance de la centrale aux catastrophes autres qu'un séisme ou un tsunami n'a été effectuée. On ne sait pas non plus ce qui pourrait se passer en cas d'attaque terroriste.
Les efforts de réévaluation des plans d'évacuation de la population locale et de renforcement de la préparation aux catastrophes en sont encore à mi-chemin. A mon avis, le redémarrage du réacteur de la centrale d'Ohi survient alors que les mesures visant à minimiser les dégâts possibles en cas de fusion du coeur du réacteur ne sont pas encore au point.
La catastrophe de Fukushima a fait prendre conscience au public de l'ampleur des risques impliqués dans une catastrophe nucléaire et par conséquent, un nouveau système de régulation devrait être mis en place dès que possible.
C'était un commentaire de Noriyuki Mizuno, de la NHK.
Radio Japon
Quelles mesures préparatoires sont-elles prises par l'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité du Kansai, et le gouvernement ?
Noriuki Mizuno
Des mesures spéciales inhabituelles ont été mises en place, parce qu'il s'agira du premier redémarrage d'un réacteur depuis l'accident nucléaire de Fukushima Dai-ichi. La compagnie, Kepco, a demandé aux travailleurs d'autres centrales nucléaires de participer aux préparatifs à la centrale d'Ohi et de multiplier les contrôles. Le gouvernement a doublé le nombre d'inspecteurs de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle. Les inspecteurs ont été postés dans la salle de contrôle de la centrale pour surveiller de près les étapes préparatoires.
Tout cela nous donne l'impression que des mesures renforcées sont en place, mais il y aussi des problèmes.
Peu après le début des préparatifs, une baisse du niveau de l'eau dans le réservoir d'un générateur a déclenché une alarme. Mais c'est seulement une demi-journée plus tard que l'agence et Kepco ont dévoilé l'incident. La raison avancée pour ce retard est qu'ils considéraient l'incident comme un problème mineur qu'il n'était pas nécessaire de signaler. Mais comme il était survenu alors que de nombreux habitants s'inquiétaient du redémarrage, cette affaire a suscité des critiques de la part des municipalités locales.
Radio Japon
Les mesures de sécurité n'ont pas encore été toutes mises en place, n'est-ce pas ?
Noriuki Mizuno
Non, pas encore. Le gouvernement soutient que même si un séisme ou un tsunami aussi graves que ceux qui ont frappé Fukushima se produisaient, une fusion du coeur du réacteur n'aurait pas lieu. Ils justifient leur optimisme en avançant les mesures qui pourraient rapidement être appliquées par les techniciens, notamment le renforcement du système d'alimentation et des pompes.
Mais les mesures qui nécessitent plus de temps, comme par exemple la construction d'un immeuble de bureaux aux normes antisismiques, n'ont pas encore été réalisées. Aucune évaluation de la résistance de la centrale aux catastrophes autres qu'un séisme ou un tsunami n'a été effectuée. On ne sait pas non plus ce qui pourrait se passer en cas d'attaque terroriste.
Les efforts de réévaluation des plans d'évacuation de la population locale et de renforcement de la préparation aux catastrophes en sont encore à mi-chemin. A mon avis, le redémarrage du réacteur de la centrale d'Ohi survient alors que les mesures visant à minimiser les dégâts possibles en cas de fusion du coeur du réacteur ne sont pas encore au point.
La catastrophe de Fukushima a fait prendre conscience au public de l'ampleur des risques impliqués dans une catastrophe nucléaire et par conséquent, un nouveau système de régulation devrait être mis en place dès que possible.
C'était un commentaire de Noriyuki Mizuno, de la NHK.
lundi 2 juillet 2012
réacteur de la centrale d'Ohi dans la préfecture de Fukui
Un réacteur nucléaire japonais, maintenant réactivé, a atteint lundi le niveau critique pour la première fois en 15 mois.
Le réacteur de la centrale d'Ohi dans la préfecture de Fukui dans le centre du Japon va commencer à générer de l'électricité mercredi et produira à pleine capacité quatre jours plus tard.
Dimanche soir à 21 heures, les employés de la Compagnie d'électricité du Kansai ont actionné un levier pour relever les barres de contrôle du réacteur Numéro 3.
A 6 heures lundi matin, l'entreprise a confirmé que la réaction en chaîne dans le réacteur avait atteint le niveau critique.
Il s'agit du premier réacteur nucléaire japonais qui est remis en service après que tous les réacteurs du pays ont été désactivés, suite à l'accident de mars 2011 à la centrale Fukushima Dai-ichi.
A noter que ce lundi matin, quelques heures avant l'aube, des protestataires se sont rassemblés près des portes de la centrale d'Ohi et ont bloqué la route menant aux installations.
Le réacteur de la centrale d'Ohi dans la préfecture de Fukui dans le centre du Japon va commencer à générer de l'électricité mercredi et produira à pleine capacité quatre jours plus tard.
Dimanche soir à 21 heures, les employés de la Compagnie d'électricité du Kansai ont actionné un levier pour relever les barres de contrôle du réacteur Numéro 3.
A 6 heures lundi matin, l'entreprise a confirmé que la réaction en chaîne dans le réacteur avait atteint le niveau critique.
Il s'agit du premier réacteur nucléaire japonais qui est remis en service après que tous les réacteurs du pays ont été désactivés, suite à l'accident de mars 2011 à la centrale Fukushima Dai-ichi.
A noter que ce lundi matin, quelques heures avant l'aube, des protestataires se sont rassemblés près des portes de la centrale d'Ohi et ont bloqué la route menant aux installations.
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