mardi 28 octobre 2014
428,000 becquerels of cesium per liter of water
jeudi 23 octobre 2014
Technologie japonaise pour traiter 50 conteneurs réacteurs nucléaires sous marin russe dans la mer du Japon
dismantling the cover of a reactor building
The operator of the Fukushima Daiichi nuclear power plant has begun dismantling the cover of a reactor building to remove debris as part of preparations for removing the nuclear fuel from a spent fuel storage pool.Tokyo Electric Power Company started the work on Wednesday at the No. 1 reactor building. The cover was installed after the 2011 accident to prevent the dispersal of radioactive materials.Using a remote-controlled crane, workers made holes in the ceiling and sprayed chemicals to prevent dust from spreading. The utility plans to make a total of 48 holes and to spray chemicals for about a week.Then, starting around October 30th, they will remove part of the ceiling to see whether any dust comes off.The operator hopes to begin full-scale dismantling of the cover in March and complete the task in about a year.It expects to start clearing the debris in 2016.The operator says it will monitor the possible spread of radioactive materials and post the data on its website.The dismantling of the cover was initially due to start in July of this year. But the utility deferred the work to come up with ways to ensure that radioactive materials do not spread.When debris from another reactor building was removed last year, some feared that radioactive materials might have dispersed and contaminated nearby rice paddies.The operator hopes to begin taking the fuel out of the storage pool at the No. 1 reactor building in fiscal 2017.
mercredi 15 octobre 2014
Fukushima : TEPCO revoit à la hausse sa marge de sécurité anti-tsunami
Alors que le Japon faisait face le weekend dernier à un risque de typhon des plus sérieux, la compagnie TEPCO (Tokyo Electric Power Compagny) s’est voulue rassurante sur les capacités de résistance aux catastrophes de la centrale de Fukushima, en augmentant de manière significative ses marges de sécurité en matière de risques contre un éventuel nouveau tsunami. Le réacteur 1 de la centrale de Fukushima serait désormais protégé contre des vagues atteignant 26 mètres, contre seulement 14 mètres auparavant. En 2011, la vague faisait 15,5 mètres…
Répondant ainsi aux exigences de l’Autorité de régulation nucléaire (NRA), l’électricien japonais et exploitant de la centrale accidentée a augmenté son dispositif de protection en cas de Tsunami. Une obligation à laquelle doit se soumettre l’ensemble des opérateurs de centrales nucléaires depuis la mise en œuvre des nouvelles normes de sûreté au lendemain de la catastrophe de Fukushima et qui conditionne, entre autres critères, un éventuel redémarrage de ses installations.
S’il n’est bien sûr pas question de redémarrage pour la centrale de Fukushima, désaffectée et vouée au démantèlement, la NRA s’est vue contrainte de rappeler à TEPCO ses obligations en la matière au regard des risques évidents de contamination en cas d’inondation du site. Les bâtiments et réacteurs détruits, ainsi que les quantités considérables d’eau contaminée et de déchets radioactifs stockés sur place, pourraient en effet être emportés au large et libérer des centaines de milliards de becquerels de césium-137 dans l’océan.
L’opérateur de la centrale de Fukushima a donc pris les mesures nécessaires et a relevé la hauteur des vagues potentiellement dangereuses pour le réacteur 1 à plus de 26 mètres et 27,5 mètres pour le réacteur 2. Les autres réacteurs du site, situés à une altitude de dix mètres au dessus du niveau de la mer sont à priori protégés. TEPCO a également multiplié par 1,5 l’ampleur du séisme pouvant être absorbé par ses installations.
Des digues de 14 mètres de hauteur on été installées à divers endroits du site et TEPCO envisage désormais de réduire considérablement les quantités d’eau contaminé présentes sur le site afin d’éviter tout risque de pollution en cas d’inondation.
Détaillé à la NRA le vendredi 3 octobre dernier, ce nouveau plan de sécurité rappelle q’une vague de plus de 26 mètre ne s’écrase sur les côtes nippones que tous les 10.000 à 100.000 ans.