Alors que le Japon faisait face le weekend dernier à un risque de typhon des plus sérieux, la compagnie TEPCO (Tokyo Electric Power Compagny) s’est voulue rassurante sur les capacités de résistance aux catastrophes de la centrale de Fukushima, en augmentant de manière significative ses marges de sécurité en matière de risques contre un éventuel nouveau tsunami. Le réacteur 1 de la centrale de Fukushima serait désormais protégé contre des vagues atteignant 26 mètres, contre seulement 14 mètres auparavant. En 2011, la vague faisait 15,5 mètres…
Répondant ainsi aux exigences de l’Autorité de régulation nucléaire (NRA), l’électricien japonais et exploitant de la centrale accidentée a augmenté son dispositif de protection en cas de Tsunami. Une obligation à laquelle doit se soumettre l’ensemble des opérateurs de centrales nucléaires depuis la mise en œuvre des nouvelles normes de sûreté au lendemain de la catastrophe de Fukushima et qui conditionne, entre autres critères, un éventuel redémarrage de ses installations.
S’il n’est bien sûr pas question de redémarrage pour la centrale de Fukushima, désaffectée et vouée au démantèlement, la NRA s’est vue contrainte de rappeler à TEPCO ses obligations en la matière au regard des risques évidents de contamination en cas d’inondation du site. Les bâtiments et réacteurs détruits, ainsi que les quantités considérables d’eau contaminée et de déchets radioactifs stockés sur place, pourraient en effet être emportés au large et libérer des centaines de milliards de becquerels de césium-137 dans l’océan.
L’opérateur de la centrale de Fukushima a donc pris les mesures nécessaires et a relevé la hauteur des vagues potentiellement dangereuses pour le réacteur 1 à plus de 26 mètres et 27,5 mètres pour le réacteur 2. Les autres réacteurs du site, situés à une altitude de dix mètres au dessus du niveau de la mer sont à priori protégés. TEPCO a également multiplié par 1,5 l’ampleur du séisme pouvant être absorbé par ses installations.
Des digues de 14 mètres de hauteur on été installées à divers endroits du site et TEPCO envisage désormais de réduire considérablement les quantités d’eau contaminé présentes sur le site afin d’éviter tout risque de pollution en cas d’inondation.
Détaillé à la NRA le vendredi 3 octobre dernier, ce nouveau plan de sécurité rappelle q’une vague de plus de 26 mètre ne s’écrase sur les côtes nippones que tous les 10.000 à 100.000 ans.
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