mardi 16 juin 2015
Démantèlement de la centrale Fukushima Dai-ichi
vendredi 12 juin 2015
Fukushima opérations reportées de 2 à 3 ans
Tokyo Electric Power (Tepco), qui a déjà extrait tout le combustible resté dans le bassin de désactivation du réacteur numéro 4, espérait commencer cette année la même intervention pour la tranche numéro 3. Mais selon le nouvel échéancier présenté au gouvernement et approuvé vendredi, cette tâche est remise à 2017 ou au début 2018.
Un report similaire affecte l'extraction du combustible de la piscine 1, qui ne pourra vraisemblablement débuter qu'en 2020/21 au lieu de 2017/18. Pour la piscine du réacteur numéro 2, la date est maintenue à 2020.
Les piscines des réacteurs 1 et 3 - détruits par la catastrophe de mars 2011 - contiennent chacune plus de 500 assemblages de combustible nucléaire usé. Mais avant de les récupérer, il faut évacuer tous les détritus qui se sont accumulés et installer des équipements spéciaux.
Niveaux exceptionnels de radioactivité
La tâche est d'autant moins aisée que règnent à proximité de ces réacteurs des niveaux exceptionnels de radioactivité, ce qui oblige à employer des équipements télécommandés.
Par ailleurs, Tepco espère commencer à récupérer en 2021 le combustible fondu du coeur d'un premier réacteur, soit dix ans après l'accident provoqué par le tsunami du 11 mars 2011 à Fukushima (nord-est du Japon).
Les moyens à mettre en oeuvre devraient être déterminés courant 2018, a précisé Tepco qui évalue toujours à 30-40 ans la durée nécessaire pour achever le démantèlement du site de Fukushima Daiichi.
Au total, sur les six tranches de la centrale, les coeurs de trois réacteurs (1 à 3) ont fondu et on ne sait pas exactement jusqu'où a coulé la matière nucléaire, ni comment la récupérer.
(afp)
lundi 1 juin 2015
Séisme de 7,8 au large du Japon, ressenti à Tokyo
Les bâtiments ont tremblé pendant une minute dans la capitale japonaise; pas d'alerte au tsunami
Une forte secousse a été ressentie samedi à Tokyo en raison d'un séisme de magnitude 7,8 à 874 kilomètres de la capitale japonaise, dans l'océan Pacifique, a rapporté l'Institut américain de géophysique (USGS).
Les bâtiments ont tremblé pendant environ une minute vers 20H30 (11H30 GMT), a constaté un journaliste de l'AFP. Le centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique a estimé que le séisme était de magnitude 8,5 et à 696 kilomètres de profondeur.
La chaîne de télévision publique NHK indique qu'il n'y a pas de dégâtset qu'il n'y a pas de risque de tsunami.
Le séisme s'est produit à une profondeur de 590 km au large des îles d'Ogasawara au sud de Tokyo.
La compagnie Tokyo Electric Power a indiqué qu'aucun dysfonctionnement n'avait été signalé sur le site de Fukushima en partie détruit par un tremblement de terre et un tsunami en mars 2011.
L'aéroport de Narita fonctionnait normalement mais la liaison ferroviaire à grande vitesse entre Tokyo et Osaka a été interrompue en raison d'une coupure de courant, précise NHK.
Un fort séisme avait secoué lundi après-midi la région de Tokyo, sans faire de dégâts ni de victimes, selon les autorités locales. Il avait atteint une magnitude de 5,6 selon l'agence de météorologie japonaise, et de 5,3 selon l'Institut américain de géophysique (USGS).
Le 11 mars 2011, un très violent séisme suivi d'un tsunami avait dévasté la région littorale du Tohoku (nord du Japon), faisant plus de 18 000 morts et provoquant la catastrophe nucléaire de Fukushima. Tous les réacteurs du Japon sont actuellement stoppés pour des mises en conformité aux nouvelles normes rendues plus sévères, avant une éventuelle remise en exploitation. Le Japon est situé à la jonction de quatre plaques tectoniques et enregistre chaque année environ 20 % des séismes les plus violents recensés sur la planète.
(AFP