La compagnie japonaise d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco) étudie "concrètement" le démantèlement de la deuxième centrale atomique de la préfecture de Fukushima, moins connue que la première mais elle aussi touchée par le tsunami de mars 2011.
Tepco n'avait jusqu'à présent rien décidé pour Fukushima Daini (numéro 2), site qui compte 4 réacteurs, même si, pour la plupart des experts, il n'est pas envisageable de relancer ces installations pour des raisons psychologiques et techniques.
La possibilité du démantèlement "a été évoquée ce matin par le PDG de notre entreprise lors d'une rencontre avec le gouverneur de Fukushima", a expliqué à l'AFP un porte-parole de Tepco.
"Nous allons étudier concrètement le démantèlement de tous les réacteurs", a déclaré le président Tomoaki Kobayakawa, selon le service de presse de Tepco.
Si était décidé le démantèlement de Fukushima Daini, la totalité des dix réacteurs de la préfecture disparaîtrait, Fukushima Daiichi en comptant six.
Après le violent séisme du 11 mars 2011, au large de la côte nord-est du Japon, un gigantesque raz-de-marée a détruit le rivage et ravagé la centrale Fukushima Daiichi, provoquant l'accident atomique le plus grave depuis celui de Tchernbobyl en URSS en 1986.
L'eau a aussi envahi la deuxième centrale, Fukushima Daini, mais, contrairement à ceux de Fukushima Daiichi, les systèmes de refroidissement de Daini n'ont pas été saccagés et le drame y a été évité.
Dans les deux cas, le démantèlement des installations est un travail de titan qui prendra des décennies et engloutira des sommes considérables, la plus dure tâche étant l'extraction du combustible fondu de trois des six réacteurs de Fukushima Daiichi.
14/06/2018 07:40:58 - Tokyo (AFP) - © 2018 AFP
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