L’électricien japonais Tepco, qui gère notamment le démantèlement de la centrale de Fukushima Daiichi, se préparerait à revendre une partie des gigantesques stocks d’uranium qu’il avait accumulés avant la catastrophe de 2011
Cherchant à redresser ses finances et à réorganiser son modèle économique, l’électricien japonais Tepco, qui gère notamment le démantèlement de la centrale de Fukushima Daiichi, se préparerait à revendre une partie des gigantesques stocks d’uranium qu’il avait accumulés avant la catastrophe de 2011. L’agence de presse Kyodo, qui a eu accès à un document interne du groupe, révèle que Tepco pourrait récupérer plus de 100 millions de dollars de la vente de plusieurs tonnes d’uranium acquises dans les années 2000.
L’électricien disposerait actuellement d’une réserve de 17,570 tonnes d’uranium (tU), ce qui lui permettrait en théorie de faire fonctionner pendant dix ans sa gigantesque centrale de Kashiwazaki-Kariwa, mais il ne peut charger aucune de ses tranches puisque toutes les centrales nucléaires du pays sont à l’arrêt. Si le groupe, comme les autres électriciens, parie sur une relance progressive du nucléaire au Japon dans les prochains mois, il estime qu’il n’aura plus besoin de sécuriser les volumes d’uranium qu’il gérait avant la catastrophe de Fukushima. Selon Kyodo, le groupe risque aussi de remettre en cause les contrats d’approvisionnement en uranium négociés, dans le passé, avec les grands fournisseurs de la planète.
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