Une commission d’experts a rédigé un rapport concernant la présence d’une faille dans le sol d’un bâtiment abritant un réacteur nucléaire, dans le centre de l’Archipel. Elle pourrait justifier son démantèlement.
Le rapport a été présenté vendredi lors d’une réunion de l’Autorité de régulation du nucléaire.
La faille S-1 se trouve sous le réacteur numéro un de la centrale nucléaire Shika, dans la préfecture d’Ishikawa, dont l’opérateur est la Compagnie d’électricité du Hokuriku.
Selon le rapport, rien ne prouve que la faille soit active ou non. Il observe toutefois qu’une strate aurait pu se déplacer dans une partie orientée au nord-ouest, durant le Pléistocène, une période géologique vieille de 120 000 à 130 000 ans. Au Japon, les nouveaux critères de régulation interdisent la construction de bâtiments abritant des réacteurs ou autres installations nucléaires au-dessus de failles qui auraient été actives durant ou après cette période.
Le rapport stipule par ailleurs que la faille en question pourrait être à nouveau active.
Le texte rédigé doit être officialisé, en fonction de conclusions d’autres experts et de l’autorité de régulation.
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