mercredi 29 juin 2011

Selon l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, le système fonctionne désormais normalement.

Les contrôles de santé ont commencé pour les personnes susceptibles d'avoir été exposées sévèrement à la contamination radioactive émanant de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Dix personnes ont subi des examens lundi dans un centre spécialisé proche de Tokyo. Les autorités prévoient de contrôler plus de deux millions de résidents de la préfecture de Fukushima.

Les premiers examens concerneront environ 28 mille résidents de trois municipalités situées à proximité de la centrale : le village d'Iitate et les villes de Kawamata et de Namie. Des taux de radiation relativement élevés ont été mesurés dans ces trois localités.

Les personnes examinées devront donner des détails sur leur vie quotidienne depuis l'accident nucléaire du 11 mars afin qu'une estimation puisse être faite de leur degré d'exposition aux radiations.

Plus de 2900 personnes devront également se soumettre à un examen anthropogammamétrique, qui permettra de déterminer leur degré de contamination radioactive interne.

La généralisation des contrôles de santé à tous les résidents de la préfecture devrait commencer en août.

-- Certains résidents de la préfecture de Fukushima subiront des examens destinés à mesurer leur degré de contamination radioactive interne. L'exposition interne peut-être causée par l'inhalation ou la consommation de substances radioactives, ou peut faire suite à des blessures de la peau.

Une fois dans le corps, les substances radioactives sont peu à peu excrétées, c'est pourquoi des examens d'urine seront menés afin de déterminer le degré d'exposition.

Les personnes examinées devront également entrer dans un appareil, l'anthropogammamètre, qui analysera le degré de radiation émis depuis l'intérieur de leur corps et déterminera le type de substances radioactives encore présentes dans leur organisme.

Le degré de radiation interne sera également estimé avec l'aide d'un questionnaire, qui permettra de déterminer quand et comment les personnes examinées sont susceptibles d'avoir été exposées à des substances radioactives.

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Le ministre récemment nommé pour se charger de la catastrophe nucléaire espère réduire d'ici la mi-juillet la zone d'évacuation autour de la centrale endommagée de Fukushima.

Goshi Hosono a souligné ce mardi à Tokyo que le contrôle sur les installations de la centrale s'améliorait un peu à la fois.

Tepco, l'opérateur de la centrale, affirme vouloir achever d'ici le 17 juillet la première phase de son plan de reprise de contrôle sur les installations.

M. Hosono a dit espérer que, d'ici cette date, le système de refroidissement des réacteurs sera stabilisé et qu'il n'y aura plus de risque d'explosion d'hydrogène. Si cet état de choses est confirmé, certains évacués pourront rentrer dans leurs foyers, a laissé entendre M. Hosono.




-- Tepco, l'opérateur de la centrale de Fukushima, a remis en service un nouveau système de refroidissement par recyclage d'eau après avoir réparé une fuite survenue sur une canalisation.

Ce mardi après-midi, Tepco a activé une pompe du circuit d'injection d'eau après avoir vérifié les connexions des tuyaux et pris les mesures pour prévenir une forte hausse de la pression hydraulique dans les canalisations. Selon l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, le système fonctionne désormais normalement.

Tepco avait été contraint d'arrêter le système lundi après seulement 90 minutes de marche, en raison d'une fuite d'eau qui a duré au maximum deux minutes et a laissé s'écouler environ une tonne d'eau.

Selon l'entreprise, de l'eau a giclé à cause d'une connexion défectueuse parce qu'elle n'avait pas pris de mesures pour empêcher une forte montée de la pression d'eau.

Rappelons que le système est conçu de manière à pomper l'eau fortement radioactive accumulée dans les bâtiments des réacteurs, à la décontaminer et à la réinjecter dans les réacteurs comme liquide de refroidissement

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