le "mieux" enregistré en termes de contamination des sols ou la maîtrise de celle des aliments ne doit pas cacher l'existence des zones interdites au retour pour longtemps, les terres non cultivées, l'effort permanent pour s'en protéger
diminution provient de la décroissance radioactive du césium-134 (2,1 ans de demie-vie, il en reste donc environ la moitié du stock émis par l'accident), mais aussi de la migration de l'élément dans les sols, le lessivage de ces derniers qui emporte la radioctivité vers les rivières et l'océan...
La contamination des aliments semble être maîtrisée selon les chiffres donnés par le gouvernement japonais. Les denrées alimentaires sont très surveillées et le pourcentage d'échantillons qui dépasse les limites fixées - avec une diminution de la dose maximale tolérée en avril 2012 à 10 becquerels de césium pour l'eau potable, 50 pour le lait, 100 pour les autres denrées, 50 pour les aliments pour nourisson à comparer à laradioactivité naturelle de ces aliments: environ 80 bq pour le lait, ou 150 bq pour la pomme de terre - est de plus en plus petit (graphique). D'après l'IRSN : «une personne qui consommerait en permanence des denrées dont la concentration en césium se situerait juste en dessous de la norme de 100 Bq/kg applicable au Japon. La dose annuelle reçue serait d’environ 1 mSv/an.» (La radioactivité naturelle en France provoque des doses situées entre un peu moins de 1 et 5 millisieverts par an en moyenne).
source: http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2013/06/fukushima-cancers-de-la-thyro%C3%AFde-pour-12-enfants.html
Les cancers de la thyroïde ont été massifs à la suite de l'accident de Tchernobyl en 1986 chez les enfants situés aux environs de la centrale et qui ont été exposés à l'iode radioactif lors des premiers jours de l'accident en raison de l'attitude irresponsable des autorités soviétiques de l'époque (il a fallu que Gorbatchev lui même interviennent pour les populations proches soient évacuées). Environ 6.000 cancers sont survenus chez les enfants d'Ukraine, Biélorussie et Russie (Lire cette note sur les cancers de la thyroïde après l'accident de Tchernobyl), causant une quinzaine de décès depuis. En revanche il n'a pas été détecté de cancers de la thyroïde dus à cet accident dans les régions plus éloignées (voircet article de 1996 de Davide Sali et al dans International journal of cancer, pour une revue générale des cancers dus à Tchernobyl lire cette étude de 2006 parue dans Journal of Radiological Protection). Pour l'accident de Fukushima, l'exposition beaucoup plus faible et l'alimentation japonaise plus riche en iode stable laisse penser qu'une telle épidémie de sera pas observée, mais seule l'observation précise et de longue durée des enfants le dira. L'une des difficultés consiste à opérer cette surveillance en générant le moins possible d'angoisse chez les parents et les enfants, ce qui suppose une information précise.
source: http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2013/06/fukushima-cancers-de-la-thyro%C3%AFde-pour-12-enfants.html
Les cancers de la thyroïde ont été massifs à la suite de l'accident de Tchernobyl en 1986 chez les enfants situés aux environs de la centrale et qui ont été exposés à l'iode radioactif lors des premiers jours de l'accident en raison de l'attitude irresponsable des autorités soviétiques de l'époque (il a fallu que Gorbatchev lui même interviennent pour les populations proches soient évacuées). Environ 6.000 cancers sont survenus chez les enfants d'Ukraine, Biélorussie et Russie (Lire cette note sur les cancers de la thyroïde après l'accident de Tchernobyl), causant une quinzaine de décès depuis. En revanche il n'a pas été détecté de cancers de la thyroïde dus à cet accident dans les régions plus éloignées (voircet article de 1996 de Davide Sali et al dans International journal of cancer, pour une revue générale des cancers dus à Tchernobyl lire cette étude de 2006 parue dans Journal of Radiological Protection). Pour l'accident de Fukushima, l'exposition beaucoup plus faible et l'alimentation japonaise plus riche en iode stable laisse penser qu'une telle épidémie de sera pas observée, mais seule l'observation précise et de longue durée des enfants le dira. L'une des difficultés consiste à opérer cette surveillance en générant le moins possible d'angoisse chez les parents et les enfants, ce qui suppose une information précise.
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