direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a présenté le 5 janvier les résultats de ses contrôles menés sur 4.141 lots d'aliments importés du Japon, susceptibles d'être contaminés par les rejets de la centrale nucléaire de Fukushima, accidentée en mars 2011.
Les contrôles des lots ont eu lieu dans les points d'entrée désignés (PED) ayant enregistré des importations japonaises, à savoir : Le Havre, Roissy, Marseille et Strasbourg. Les laboratoires du SCL(1) situés au Havre, à Lille, Strasbourg, Bordeaux et Marseille ont procédé à 415 analyses de prélèvements, dont 195 de thés et 189 de produits végétaux non frais. "Aucune non-conformité n'a été décelée, et on note une nette diminution de la contamination des thés par rapport à l'année précédente", conclut la DGCCRF.
Ces contrôles s'inscrivent dans le cadre du règlement européen du 28 mars 2014 qui a allégé le dispositif de contrôle des importations des denrées japonaises. L'obligation de contrôle documentaire sur chacun des lots importés a été maintenue. Toutefois, la fréquence minimale de contrôle physique (5%) a été supprimée : "les contrôles s'effectuent désormais de manière aléatoire. Le thé n'est plus contrôlé hormis celui de la préfecture de Fukushima", explique la DGCCRF qui a annoncé la poursuite des contrôles.
Rachida Boughriet
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