-- Selon le ministre de l'Agriculture, Michihiko Kano, le gouvernement souhaite racheter dans les meilleurs délais la totalité du boeuf dont la teneur en radioactivité excédait les normes nationales.
M. Kano a indiqué ce vendredi à la presse qu'il planchait actuellement sur les modalités du rachat, en espérant qu'il interviendra rapidement.
Le ministre a précisé que ces dispositions ne concerneraient que le boeuf, et non pas les légumes et les autres produits fermiers car seule la viande contaminée a été commercialisée.
Selon des informations communiquées la semaine dernière, des bovins ont été nourris à la paille de riz contaminée par des substances radioactives provenant de la centrale de Fukushima. La viande a ensuite été livrée dans des restaurants et à des distributeurs.
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Au Japon, l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, la NISA, considère que la réalisation de la première phase des tests de résistance des réacteurs nucléaires aujourd'hui à l'arrêt prendra des mois. Pour l'organe de contrôle, il y a peu de chance qu'un de ces réacteurs redémarre cet été.
La NISA a fait ces déclarations samedi. La veille, elle avait ordonné aux compagnies d'électricité de mener ces tests de résistance, dont l'objectif est de tenter de rassurer une population inquiète de la sûreté des installations nucléaires.
Les tests doivent se faire en deux étapes. La première phase passe par la réalisation de simulations informatiques pour évaluer la résistance des réacteurs à différentes situations d'urgence, comme des séismes et des tsunamis. L'agence estime qu'il faudra des mois pour obtenir les conclusions de ces premiers essais.
La première phase des tests de résistance concernera au moins 22 réacteurs arrêtés pour inspection de routine, sur les 54 que compte le Japon.
-- La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, souhaite examiner la tuyauterie du système de décontamination de l'eau radioactive installé à la centrale nucléaire de Fukushima. L'objectif est d'améliorer le rendement du système, aujourd'hui très inférieur aux attentes.
D'après Tepco, l'appareillage a été conçu pour traiter 50 tonnes d'eau par heure. Mais son rendement tourne autour de 39 tonnes par heure en moyenne depuis sa mise en service fin juin. Cette semaine, il a été de 53 pour cent, contre un objectif de 70 pour cent.
L'entreprise souhaite examiner les tuyaux du système, où différents matériaux, de la vase notamment, pourraient s'être accumulés, réduisant le débit de l'eau. Tepco va également mettre en place un circuit parallèle pour voir si la quantité d'eau traitée peut augmenter. Si ces opérations donnent des résultats positifs, l'ensemble de la tuyauterie pourrait être remplacée.
lundi 25 juillet 2011
Hiroshi Yokokawa, de Radio-Japon, qui revient sur la situation à la centrale.
La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a dévoilé il y a trois mois son plan de reprise de contrôle de la centrale nucléaire de Fukushima. L'entreprise affirme aujourd'hui que le premier objectif a été rempli. Le gouvernement précise que les fuites radioactives des bâtiments des réacteurs sont aujourd'hui à un deux millionième de leurs niveaux au moment des explosions en mars.
Dans ces conditions se pose la question du retour des personnes évacuées. Le gouvernement souhaite se prononcer à ce sujet, après avoir confirmé la sûreté des réacteurs de la centrale et consulté les autorités locales.
Dans notre commentaire, nous évoquons ces différents points avec Hiroshi Yokokawa, de Radio-Japon, qui revient sur la situation à la centrale.
Hiroshi Yokokawa :
Certaines tâches spécifiques ont été terminées dans les temps. Mais la situation au niveau du refroidissement demeure fragile. La stabilité de ce refroidissement reste sujette à caution car le système de décontamination de l'eau radioactive fonctionne mal. Les experts estiment que les réacteurs présentent toujours des risques. Par exemple, si le système de refroidissement s'arrêtait pour une raison ou une autre, il ne faudrait que 36 heures pour que l'eau des réacteurs s'évapore totalement. 24 heures plus tard, le combustible commencerait à fondre dans les cuves où la température aurait atteint les 2850 degrés. La situation reste difficile et le gouvernement comme Tepco doivent donc agir avec prudence.
Radio-Japon :
Le gouvernement a évoqué la possibilité de revenir sur son conseil d'évacuation adressé aux populations de certaines zones.
Hiroshi Yokokawa :
Effectivement il se dit prêt à en discuter dès le début du mois prochain. Les conditions requises pour qu'il prenne une telle décision sont la baisse des niveaux de radiations et la confirmation de la stabilisation des réacteurs. J'ajoute qu'une éventuelle décision sur le conseil d'évacuation ne concernerait pas la zone interdite des 20 km autour de la centrale.
Cela dit, les conditions de sécurité restent peu claires. Que se passera-t-il en cas de violente réplique sismique ? Et il ne faut pas oublier les niveaux de radiation. Une grande quantité de particules radioactives continuent de polluer les sols des zones concernées.
Radio-Japon :
La deuxième étape du plan de Tepco est de maîtriser les émissions radioactives et de faire baisser les niveaux de contamination, tout cela dans les six mois qui viennent. Comment faire ?
Hiroshi Yokokawa :
L'élément le plus important pour cela est le système de décontamination et de circulation d'eau en direction des réacteurs. Il faudra améliorer le système en place et multiplier les sécurités pour éviter toute interruption du refroidissement en cas de nouveau séisme ou de dysfonctionnement.
Ensuite, le démantèlement de la centrale devrait prendre plusieurs décennies. Il y a encore de nombreuses difficultés à surmonter. C'est au gouvernement et à Tepco de relever ces défis, et d'informer la population de l'évolution de la situation.
Radio-Japon :
C'était Hiroshi Yokokawa, de NHK World.
Dans ces conditions se pose la question du retour des personnes évacuées. Le gouvernement souhaite se prononcer à ce sujet, après avoir confirmé la sûreté des réacteurs de la centrale et consulté les autorités locales.
Dans notre commentaire, nous évoquons ces différents points avec Hiroshi Yokokawa, de Radio-Japon, qui revient sur la situation à la centrale.
Hiroshi Yokokawa :
Certaines tâches spécifiques ont été terminées dans les temps. Mais la situation au niveau du refroidissement demeure fragile. La stabilité de ce refroidissement reste sujette à caution car le système de décontamination de l'eau radioactive fonctionne mal. Les experts estiment que les réacteurs présentent toujours des risques. Par exemple, si le système de refroidissement s'arrêtait pour une raison ou une autre, il ne faudrait que 36 heures pour que l'eau des réacteurs s'évapore totalement. 24 heures plus tard, le combustible commencerait à fondre dans les cuves où la température aurait atteint les 2850 degrés. La situation reste difficile et le gouvernement comme Tepco doivent donc agir avec prudence.
Radio-Japon :
Le gouvernement a évoqué la possibilité de revenir sur son conseil d'évacuation adressé aux populations de certaines zones.
Hiroshi Yokokawa :
Effectivement il se dit prêt à en discuter dès le début du mois prochain. Les conditions requises pour qu'il prenne une telle décision sont la baisse des niveaux de radiations et la confirmation de la stabilisation des réacteurs. J'ajoute qu'une éventuelle décision sur le conseil d'évacuation ne concernerait pas la zone interdite des 20 km autour de la centrale.
Cela dit, les conditions de sécurité restent peu claires. Que se passera-t-il en cas de violente réplique sismique ? Et il ne faut pas oublier les niveaux de radiation. Une grande quantité de particules radioactives continuent de polluer les sols des zones concernées.
Radio-Japon :
La deuxième étape du plan de Tepco est de maîtriser les émissions radioactives et de faire baisser les niveaux de contamination, tout cela dans les six mois qui viennent. Comment faire ?
Hiroshi Yokokawa :
L'élément le plus important pour cela est le système de décontamination et de circulation d'eau en direction des réacteurs. Il faudra améliorer le système en place et multiplier les sécurités pour éviter toute interruption du refroidissement en cas de nouveau séisme ou de dysfonctionnement.
Ensuite, le démantèlement de la centrale devrait prendre plusieurs décennies. Il y a encore de nombreuses difficultés à surmonter. C'est au gouvernement et à Tepco de relever ces défis, et d'informer la population de l'évolution de la situation.
Radio-Japon :
C'était Hiroshi Yokokawa, de NHK World.
jeudi 21 juillet 2011
de la paille de riz contenant du césium radioactif ayant servi de fourrage pour le bétail a été découverte dans 10 préfectures
Selon les autorités japonaises, de la paille de riz contenant du césium radioactif ayant servi de fourrage pour le bétail a été découverte dans 10 préfectures à travers le pays.
La viande de boeuf produite à partir de ce bétail contaminé a déjà été distribuée dans presque toutes les préfectures.
Mercredi, des inspecteurs ont détecté une quantité de césium radioactif 7 fois supérieure au niveau autorisé par le gouvernement dans de la paille de riz utilisée dans une ferme de la préfecture de Shizuoka.
Cela porte à dix le nombre de préfectures où du bétail a été nourri avec du fourrage contaminé.
La paille de riz irradiée provient de la préfecture de Miyagi, au nord de Fukushima où l'accident nucléaire s'est produit.
Mardi, le gouvernement a suspendu les livraisons de bétail en provenance de Fukushima après qu'un niveau élevé de césium radioactif a été détecté dans de la viande en provenance de cette préfecture.
La viande de boeuf produite à partir de ce bétail contaminé a déjà été distribuée dans presque toutes les préfectures.
Mercredi, des inspecteurs ont détecté une quantité de césium radioactif 7 fois supérieure au niveau autorisé par le gouvernement dans de la paille de riz utilisée dans une ferme de la préfecture de Shizuoka.
Cela porte à dix le nombre de préfectures où du bétail a été nourri avec du fourrage contaminé.
La paille de riz irradiée provient de la préfecture de Miyagi, au nord de Fukushima où l'accident nucléaire s'est produit.
Mardi, le gouvernement a suspendu les livraisons de bétail en provenance de Fukushima après qu'un niveau élevé de césium radioactif a été détecté dans de la viande en provenance de cette préfecture.
mercredi 20 juillet 2011
des substances radioactives pourraient être rejetées par la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi dans environ deux jours
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Selon un expert, des substances radioactives pourraient être rejetées par la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi dans environ deux jours et demi, si l'injection d'eau de refroidissement dans les réacteurs était arrêtée pour une raison quelconque.
Masanori Naito, directeur en charge des analyses de sûreté nucléaire à l'Institut d'énergie appliquée, commentait pour la NHK le plan révisé pour la reprise du contrôle de la centrale.
Le gouvernement japonais et la Compagnie d'électricité de Tokyo, ou Tepco, l'opérateur de la centrale, ont présenté le plan mardi.
Le gouvernement et Tepco ont déclaré que l'objectif visé dans la première phase du plan original, à savoir la réduction des émissions de radiations depuis la centrale, avait été atteint au cours des trois derniers mois.
Ils ont expliqué que la quantité de substances radioactives rejetées par les réacteurs 1 à 3 avait été réduite à un 2 millionième du pic enregistré juste après l'accident nucléaire en mars.
Les efforts de stabilisation de l'installation s'orientent maintenant vers la deuxième phase, lorsque les techniciens concentreront leurs efforts sur une réduction supplémentaire des émissions de substances radioactives au cours des six prochains mois. L'accent sera mis sur les systèmes de refroidissement des réacteurs qui recyclent l'eau contaminée.
L'objectif est de parvenir à l'arrêt à froid des réacteurs en réduisant la température de l'eau qui s'y trouve à moins de 100 degrés Celsius.
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Le gouvernement va renforcer le contrôle de la radioactivité et le travail de décontamination pour évaluer l'opportunité de la levée des ordres d'évacuation, une fois que la deuxième phase du plan visant à reprendre le contrôle de la centrale de Fukushima aura été conclue en janvier.
Le ministre en charge de la crise nucléaire, Goshi Hosono, a déclaré mardi que le gouvernement espérait lever les conseils d'évacuation pour les zones autour de la centrale.
Il a expliqué que l'Etat prendrait une décision après avoir confirmé la sûreté des réacteurs d'ici début août et après avoir consulté les autorités locales.
Le gouvernement envisage aussi de lever les ordres d'évacuation pour la zone d'exclusion de 20 km et les zones d'évacuation prévues, après avoir achevé la deuxième phase du plan, en janvier prochain.
Lors de la deuxième phase, le gouvernement prévoit de réduire dans une grande mesure les émissions de substances radioactives.
-- L'Union européenne a décidé d'exiger des pays membres qu'ils élaborent d'ici 2015 des plans pour l'élimination définitive du combustible nucléaire irradié et d'autres déchets radioactifs.
Les ministres de l'Union européenne ont convenu mardi que les 27 nations membres devraient définir des projets spécifiques pour la construction d'installations souterraines ou autres pour éliminer définitivement les déchets nucléaires.
Les plans seront présentés à la Commission européenne, le bras exécutif de l'UE. La commission sera habilitée à demander des révisions si nécessaire.
Les pays membres devront rendre publiques les informations concernant ces plans et permettre aux citoyens de participer au processus de prise de décision.
L'élimination sans danger des déchets nucléaires est un défi pressant pour le monde.
La Finlande et d'autres pays construisent des bunkers pour enterrer les déchets à une grande profondeur, mais aucune installation de ce type n'est encore en fonctionnement.
lundi 18 juillet 2011
Un typhon sur le Japon
Un puissant typhon de grandes dimensions balaye l'océan au large de Shikoku, dans l'ouest du Japon, provoquant des précipitations record dans la préfecture de Kochi.
La pression atmosphérique centrale du typhon est de 960 hectopascals. Des vents atteignant 144 kilomètres heure soufflent près de son centre.
Il devrait s'approcher de l'est de l'Archipel plus tard dans la journée.
-- Le gouvernement japonais et Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo, doivent annoncer ce mardi une révision de leur plan, visant à reprendre le contrôle des réacteurs de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.
Les responsables devraient annoncer que la première phase du plan est presque achevée, conformément aux prévisions.
Toutefois, le système de décontamination de l'eau radioactive, entré en service à la fin de juin, fonctionne en deçà de ses capacités en raison de fuites et d'autres problèmes.
Le taux de décontamination du circuit a chuté à 37 tonnes d'eau par heure à un certain moment, soit plus de 20 pour cent de moins que la capacité envisagée. Le taux a augmenté à 39 tonnes par heure après que les techniciens de Tepco ont procédé vendredi à une purge de l'air des canalisations. Ils ont également remplacé un tuyau reliant des réservoirs afin de faciliter la circulation de l'eau.
Cependant, le taux est retombé à 37 tonnes par heure lundi matin et les techniciens ignorent encore la cause de cette chute.
La pression atmosphérique centrale du typhon est de 960 hectopascals. Des vents atteignant 144 kilomètres heure soufflent près de son centre.
Il devrait s'approcher de l'est de l'Archipel plus tard dans la journée.
-- Le gouvernement japonais et Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo, doivent annoncer ce mardi une révision de leur plan, visant à reprendre le contrôle des réacteurs de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.
Les responsables devraient annoncer que la première phase du plan est presque achevée, conformément aux prévisions.
Toutefois, le système de décontamination de l'eau radioactive, entré en service à la fin de juin, fonctionne en deçà de ses capacités en raison de fuites et d'autres problèmes.
Le taux de décontamination du circuit a chuté à 37 tonnes d'eau par heure à un certain moment, soit plus de 20 pour cent de moins que la capacité envisagée. Le taux a augmenté à 39 tonnes par heure après que les techniciens de Tepco ont procédé vendredi à une purge de l'air des canalisations. Ils ont également remplacé un tuyau reliant des réservoirs afin de faciliter la circulation de l'eau.
Cependant, le taux est retombé à 37 tonnes par heure lundi matin et les techniciens ignorent encore la cause de cette chute.
-- Pour reprendre le contrôle de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, la deuxième étape consistera à obtenir l'arrêt à froid des réacteurs endommagés, ce qui impliquera leur refroidissement à 100 degrés Celsius ou moins.
Le gouvernement japonais devrait clarifier ce mardi les détails du processus, lorsqu'il publiera son plan révisé conçu pour maîtriser l'accident de la centrale.
Le gouvernement n'a pas jusqu'à ce jour spécifié les modalités d'un arrêt à froid. Il envisage maintenant de définir cette opération comme visant à porter à 100 degrés ou moins la température à la partie inférieure du réacteur, et à réduire dans une grande mesure l'exposition du public aux radiations en contrôlant les rejets radioactifs.
Réaliser un arrêt à froid a été mentionné comme une des conditions de la levée de l'interdiction d'accès à une zone de 20 km autour de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.
Néanmoins, on ne sait toujours pas quand la levée sera décidée, car le gouvernement n'a pas encore décidé quels niveaux de radiation permettront de garantir la sécurité des personnes souhaitant revenir dans la zone d'exclusion.
Le gouvernement japonais devrait clarifier ce mardi les détails du processus, lorsqu'il publiera son plan révisé conçu pour maîtriser l'accident de la centrale.
Le gouvernement n'a pas jusqu'à ce jour spécifié les modalités d'un arrêt à froid. Il envisage maintenant de définir cette opération comme visant à porter à 100 degrés ou moins la température à la partie inférieure du réacteur, et à réduire dans une grande mesure l'exposition du public aux radiations en contrôlant les rejets radioactifs.
Réaliser un arrêt à froid a été mentionné comme une des conditions de la levée de l'interdiction d'accès à une zone de 20 km autour de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.
Néanmoins, on ne sait toujours pas quand la levée sera décidée, car le gouvernement n'a pas encore décidé quels niveaux de radiation permettront de garantir la sécurité des personnes souhaitant revenir dans la zone d'exclusion.
jeudi 14 juillet 2011
des taux de césium radioactif 56 fois supérieurs à la limite légale
La peur d’une contamination de la chaîne alimentaire par la radioactivité de la centrale de Fukushima s’est encore accrue ce mercredi au Japon après l’annonce que du boeuf contaminé avait été distribué et consommé dans l’archipel.
Onze boeufs élevés dans une ferme de Minamisoma (nord-est), située juste à l’extérieur de la zone d’exclusion de 20 kilomètres autour de la centrale accidentée, ont été testés positifs au césium radioactif, à des niveaux trois à six fois supérieurs à la limite légale.
La viande de six autres boeufs issus de la même exploitation avait été distribuée en mai et juin dans le pays et a, semble-t-il, en grande partie déjà été consommée.
Une quantité de 1.438 kilogrammes a été livrée à des magasins et des restaurants de 12 préfectures, dont Tokyo et Osaka, a indiqué mercredi un responsable de la capitale.
Un taux de césium radioactif de 3.200 becquerels par kilogramme — contre une limite autorisée de 500 becquerels – a été détecté lors d’un test effectué sur de la viande d’une des onze bêtes dans une usine de transformation alimentaire à Tokyo. De précédentes analyses, externes, réalisées sur les animaux à la ferme n’avaient pas révélé de problèmes de radiations, selon des responsables.
Le gouvernement a tenu à rassurer le public sur les risques pour la santé, en précisant qu’il faudrait manger de la viande contaminée chaque jour pendant un an pour subir un quelconque impact.
Des responsables de la préfecture de Fukushima ont déclaré que le fermier avait affirmé dans un questionnaire que les vaches n’avaient pas été alimentées avec du foin contaminé, mais les tests ont depuis révélé des taux de césium radioactif 56 fois supérieurs à la limite légale, a indiqué l’agence de presse Kyodo.
L’éleveur a finalement reconnu que son foin avait été laissé à l’air libre et exposé aux retombées radioactives lors de l’accident nucléaire provoqué par un tsunami de 14 mètres le 11 mars.
Afin de répondre aux craintes de la population, le ministère de l’Agriculture envisage désormais d’analyser l’herbe consommée par les boeufs et les vaches laitières, a rapporté le journal Yomiuri, citant des sources ministérielles.
mercredi 13 juillet 2011
reprendre le contrôle de la centrale
Le premier ministre japonais Naoto Kan a déclaré samedi 9 juillet que la décontamination du site de la centrale nucléaire de Fukushima prendrait plusieurs dizaines d’années, en présentant pour la première fois un programme de très long terme pour cette opération. « Il faudra trois, cinq, voire dix ans pour parvenir à reprendre le contrôle de la centrale, et même plusieurs décennies pour remédier aux conséquences de l’accident », a-t-il ajouté
mardi 5 juillet 2011
opération en cours à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi pour bloquer la radioactivité élevée dans l'enceinte de confinement du réacteur 3
Une opération est en cours à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi pour bloquer la radioactivité élevée dans l'enceinte de confinement du réacteur 3. Cette étape est nécessaire avant de pouvoir pomper de l'azote à l'intérieur pour prévenir les explosions d'hydrogène.
D'après le calendrier défini par la Compagnie d'électricité de Tokyo pour stabiliser la centrale, il est nécessaire d'injecter de l'azote dans l'enceinte de confinement des trois premiers réacteurs d'ici le 17 juillet. Une telle injection a déjà été effectuée pour les enceintes des réacteurs 1 et 2.
Vendredi, Tepco a utilisé un robot télécommandé de fabrication américaine pour déblayer la poussière et les débris radioactifs du sol du bâtiment du réacteur 3, mais les niveaux de radiation restent élevés à l'intérieur du bâtiment.
Il est nécessaire de réduire à un tiers des niveaux actuels la radioactivité ambiante avant que les techniciens puissent commencer à injecter de l'azote.
Dimanche, la compagnie a déposé plus de 50 tôles en acier sur le sol et le travail se poursuivait ce lundi pour combler les espaces vides entre les tôles.
-- Les habitants d'une ville au nord-est de Tokyo ont commencé à surveiller les taux de radiation dans l'espoir de protéger les enfants de l'exposition aux rayonnements ionisants.
L'association qui s'est formée à Moriya, dans la préfecture d'Ibaraki, a commencé ses mesures lundi, dans un parc à un mètre au-dessus du sol.
Moriya se trouve à environ 200 km de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, mais la ville a enregistré le niveau de radiation le plus élevé de toutes les municipalités de la préfecture d'Ibaraki.
L'association indique qu'elle effectuera des relevés sur 60 sites différents et dressera des panneaux d'avertissement là où une concentration élevée de substances radioactives aura été détectée.
Un des membres du groupe, Mitsunobu Oishi, explique que les autorités ne peuvent pas effectuer des contrôles détaillés en de nombreux endroits. Par conséquent, l'association a décidé de prendre des mesures pour assurer la sécurité des enfants.
D'après le calendrier défini par la Compagnie d'électricité de Tokyo pour stabiliser la centrale, il est nécessaire d'injecter de l'azote dans l'enceinte de confinement des trois premiers réacteurs d'ici le 17 juillet. Une telle injection a déjà été effectuée pour les enceintes des réacteurs 1 et 2.
Vendredi, Tepco a utilisé un robot télécommandé de fabrication américaine pour déblayer la poussière et les débris radioactifs du sol du bâtiment du réacteur 3, mais les niveaux de radiation restent élevés à l'intérieur du bâtiment.
Il est nécessaire de réduire à un tiers des niveaux actuels la radioactivité ambiante avant que les techniciens puissent commencer à injecter de l'azote.
Dimanche, la compagnie a déposé plus de 50 tôles en acier sur le sol et le travail se poursuivait ce lundi pour combler les espaces vides entre les tôles.
-- Les habitants d'une ville au nord-est de Tokyo ont commencé à surveiller les taux de radiation dans l'espoir de protéger les enfants de l'exposition aux rayonnements ionisants.
L'association qui s'est formée à Moriya, dans la préfecture d'Ibaraki, a commencé ses mesures lundi, dans un parc à un mètre au-dessus du sol.
Moriya se trouve à environ 200 km de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, mais la ville a enregistré le niveau de radiation le plus élevé de toutes les municipalités de la préfecture d'Ibaraki.
L'association indique qu'elle effectuera des relevés sur 60 sites différents et dressera des panneaux d'avertissement là où une concentration élevée de substances radioactives aura été détectée.
Un des membres du groupe, Mitsunobu Oishi, explique que les autorités ne peuvent pas effectuer des contrôles détaillés en de nombreux endroits. Par conséquent, l'association a décidé de prendre des mesures pour assurer la sécurité des enfants.
lundi 4 juillet 2011
préparatifs sont en cours pour injecter d'ici le 17 juillet de l'azote dans le réacteur numéro trois
--
Les préparatifs sont en cours pour injecter d'ici le 17 juillet de l'azote dans le réacteur numéro trois de la centrale de Fukushima.
La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, voulait mettre en place des systèmes d'injection d'azote dans les réacteurs 1, 2 et 3 avant cette date afin de limiter les risques d'explosion d'hydrogène.
Mais de hauts niveaux de radiation sur le sol du bâtiment du réacteur 3, consécutifs aux dépôts de poussière contaminée au moment de l'explosion de mars, ont retardé le début des travaux.
L'entreprise a commencé vendredi à nettoyer le sol à l'aide d'un robot. Mais, malgré une baisse observée à 9 des 16 points de mesure, les niveaux de radiation continuaient d'évoluer entre 50 et 186 millisieverts par heure samedi. Tepco a décidé dimanche de couvrir le sol de plaques d'acier pour réduire les niveaux de radiation de deux tiers.
--
Le ministre en charge de la crise nucléaire, Goshi Hosono, a pu suivre les opérations de mesure des niveaux de radiations autour de la centrale nucléaire de Fukushima.
Ce dimanche, M. Hosono s'est rendu dans le village de Iitate, dans la préfecture de Fukushima, à plus de 30 km de la centrale. Nommé la semaine dernière, M. Hosono a été guidé pour voir comment le ministère des Sciences travaille. Les techniciens ont relevé en sa présence un niveau de radiation de 13,9 microsieverts par heure, très supérieur à la limite légale ayant conduit à l'évacuation des habitants.
La mesure a été efféctuée à un mètre du sol. Goshi Hosono a demandé aux responsables d'enregistrer le plus précisément possible les niveaux de radiation, et ce pour la santé de la population.
-- Le refroidissement des réacteurs de la centrale de Fukushima se fait maintenant en circuit fermé. D'après la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, l'eau utilisée est totalement retraitée.
Cela signifie qu'il n'y a plus besoin d'injecter de l'eau de l'extérieur et que les opérations de refroidissement ne provoquent plus d'accumulation d'eau contaminée. Auparavant, le système consommait 2 à 3 tonnes d'eau de l'extérieur par heure.
Le traitement de l'eau a repris samedi soir après avoir été arrêté pour que Tepco installe une tuyauterie plus solide afin d'empêcher les fuites.
Ce traitement avait commencé il y a une semaine mais il a été interrompu à deux reprises à cause de fuites. Un appareil de décontamination avait également dû être arrêté en raison d'une erreur humaine.
Tepco souhaitait finaliser la première étape de son plan de reprise de contrôle de la centrale avant le 17 juillet, à savoir assurer un refroidissement en circuit fermé et de manière stable et sûre des réacteurs.
Les préparatifs sont en cours pour injecter d'ici le 17 juillet de l'azote dans le réacteur numéro trois de la centrale de Fukushima.
La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, voulait mettre en place des systèmes d'injection d'azote dans les réacteurs 1, 2 et 3 avant cette date afin de limiter les risques d'explosion d'hydrogène.
Mais de hauts niveaux de radiation sur le sol du bâtiment du réacteur 3, consécutifs aux dépôts de poussière contaminée au moment de l'explosion de mars, ont retardé le début des travaux.
L'entreprise a commencé vendredi à nettoyer le sol à l'aide d'un robot. Mais, malgré une baisse observée à 9 des 16 points de mesure, les niveaux de radiation continuaient d'évoluer entre 50 et 186 millisieverts par heure samedi. Tepco a décidé dimanche de couvrir le sol de plaques d'acier pour réduire les niveaux de radiation de deux tiers.
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Le ministre en charge de la crise nucléaire, Goshi Hosono, a pu suivre les opérations de mesure des niveaux de radiations autour de la centrale nucléaire de Fukushima.
Ce dimanche, M. Hosono s'est rendu dans le village de Iitate, dans la préfecture de Fukushima, à plus de 30 km de la centrale. Nommé la semaine dernière, M. Hosono a été guidé pour voir comment le ministère des Sciences travaille. Les techniciens ont relevé en sa présence un niveau de radiation de 13,9 microsieverts par heure, très supérieur à la limite légale ayant conduit à l'évacuation des habitants.
La mesure a été efféctuée à un mètre du sol. Goshi Hosono a demandé aux responsables d'enregistrer le plus précisément possible les niveaux de radiation, et ce pour la santé de la population.
-- Le refroidissement des réacteurs de la centrale de Fukushima se fait maintenant en circuit fermé. D'après la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, l'eau utilisée est totalement retraitée.
Cela signifie qu'il n'y a plus besoin d'injecter de l'eau de l'extérieur et que les opérations de refroidissement ne provoquent plus d'accumulation d'eau contaminée. Auparavant, le système consommait 2 à 3 tonnes d'eau de l'extérieur par heure.
Le traitement de l'eau a repris samedi soir après avoir été arrêté pour que Tepco installe une tuyauterie plus solide afin d'empêcher les fuites.
Ce traitement avait commencé il y a une semaine mais il a été interrompu à deux reprises à cause de fuites. Un appareil de décontamination avait également dû être arrêté en raison d'une erreur humaine.
Tepco souhaitait finaliser la première étape de son plan de reprise de contrôle de la centrale avant le 17 juillet, à savoir assurer un refroidissement en circuit fermé et de manière stable et sûre des réacteurs.
vendredi 1 juillet 2011
Transvaser de l'eau faiblement contaminée dans une immense barge d'acier.
Les techniciens de la centrale Fukushima Dai-ichi ont commencé à transvaser de l'eau faiblement contaminée dans une immense barge d'acier.
Le transfert a débuté ce jeudi, entre les citernes improvisées de la centrale et une barge appelée "mega float", amarrée à un quai à même le site.
Depuis mercredi, les citernes de la centrale sont quasiment remplies d'eau faiblement radioactive. Ce liquide, qui provient de la partie inférieure du bâtiment de la turbine du réacteur 6, menace d'endommager l'équipement et les jauges de la centrale, compromettant de fait les travaux de refroidissement.
Selon Tepco, l'eau est partiellement décontaminée avant d'être transvasée vers la barge. L'opérateur de la centrale assure que tout sera mis en oeuvre pour éviter les fuites radioactives dans l'océan.
Le transfert a débuté ce jeudi, entre les citernes improvisées de la centrale et une barge appelée "mega float", amarrée à un quai à même le site.
Depuis mercredi, les citernes de la centrale sont quasiment remplies d'eau faiblement radioactive. Ce liquide, qui provient de la partie inférieure du bâtiment de la turbine du réacteur 6, menace d'endommager l'équipement et les jauges de la centrale, compromettant de fait les travaux de refroidissement.
Selon Tepco, l'eau est partiellement décontaminée avant d'être transvasée vers la barge. L'opérateur de la centrale assure que tout sera mis en oeuvre pour éviter les fuites radioactives dans l'océan.
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