Small amounts of plutonium have been detected in samples of soil taken at locations including a spot 45 kilometers away from the troubled Fukushima Daiichi nuclear plant.
This is the first time that the government has detected plutonium outside the nuclear plant since the accident.The science ministry announced on Friday that the plutonium was detected in samples taken from 6 locations in the towns of Futaba and Namie, and Iitate Village in Fukushima Prefecture
--- all located northwest of the nuclear plant.
The radioactive substance is believed to have been released by the nuclear plant after the disaster.
The ministry says the samples taken from a location in Iitate, farthest among the 6, contained 0.82 becquerels per square meter of plutonium-238 and a total of 2.5 becquerels of plutonium-239 and -240.
The ministry had collected soil samples at 100 locations within an 80-kilometer radius of the plant in June and July.
Experts say that if plutonium is inhaled or ingested, it remains in the body for a long time and can cause cancer.
But ministry officials say that possible exposure to the detected plutonium is believed to be very low.
In June, university researchers detected smaller amounts of plutonium in soil outside the plant after they collected samples during filming by NHK.
vendredi 30 septembre 2011
jeudi 29 septembre 2011
il est encore trop tôt pour évoquer un état d'arrêt à froid
Dans la centrale Fukushima Dai-ichi, la température des réacteurs endommagés de la centrale est inférieure à 100 degrés, y compris celle du réacteur numéro 2.
Une température de 99,4 degrés a été enregistrée dans la partie la plus basse du réacteur numéro 2 de la centrale mercredi à 17h00. C'est la première fois qu'elle retombe sous le seuil des 100 degrés depuis la crise nucléaire du mois de mars.
Dans la même zone, la température était de 99,7 degrés ce matin à 11h00, après avoir légèrement dépassé les 100 degrés dans la nuit de mercredi à jeudi.
La Compagnie d'électricité de Tokyo a redoublé d'efforts pour refroidir et contrôler la température du réacteur numéro 2, car elle avoisinait les 110,5 degrés jusqu'à début septembre.
Dans les réacteurs 1 et 3, les températures étaient inférieures à 100 degrés depuis le mois d'août, après avoir approché les 400 degrés au niveau du réacteur numéro 1, à la fin du mois de mars.
Selon Tepco, il est encore trop tôt pour évoquer un état d'arrêt à froid, les températures des 3 réacteurs étant juste stabilisées sous le seuil des 100 degrés.
Une température de 99,4 degrés a été enregistrée dans la partie la plus basse du réacteur numéro 2 de la centrale mercredi à 17h00. C'est la première fois qu'elle retombe sous le seuil des 100 degrés depuis la crise nucléaire du mois de mars.
Dans la même zone, la température était de 99,7 degrés ce matin à 11h00, après avoir légèrement dépassé les 100 degrés dans la nuit de mercredi à jeudi.
La Compagnie d'électricité de Tokyo a redoublé d'efforts pour refroidir et contrôler la température du réacteur numéro 2, car elle avoisinait les 110,5 degrés jusqu'à début septembre.
Dans les réacteurs 1 et 3, les températures étaient inférieures à 100 degrés depuis le mois d'août, après avoir approché les 400 degrés au niveau du réacteur numéro 1, à la fin du mois de mars.
Selon Tepco, il est encore trop tôt pour évoquer un état d'arrêt à froid, les températures des 3 réacteurs étant juste stabilisées sous le seuil des 100 degrés.
De l'hydrogène à haute densité s'est accumulé dans les conduites reliées au réacteur numéro 1
Selon l'opérateur de la centrale Fukushima Dai-ichi, de l'hydrogène à haute densité s'est accumulé dans les conduites reliées au réacteur numéro 1.
La Compagnie d'électricité de Tokyo a déclaré qu'une explosion était peu probable, dans la mesure où il n'y a pas d'oxygène dans les conduites, mais que les techniciens commenceraient à extraire le gaz à compter d'aujourd'hui.
Tepco a commencé à mesurer la densité du gaz mercredi, après avoir noté l'accumulation d'hydrogène dans les tuyaux reliés à l'enceinte de confinement, à la fin de la semaine dernière.
L'opérateur de la centrale y a enregistré une densité élevée, entre 61 et 63 pour cent.
Pour Tepco, il s'agit probablement de restes d'hydrogène ayant provoqué une explosion en mars dernier dans la centrale, à la suite du séisme et du tsunami.
La Compagnie d'électricité de Tokyo a déclaré qu'une explosion était peu probable, dans la mesure où il n'y a pas d'oxygène dans les conduites, mais que les techniciens commenceraient à extraire le gaz à compter d'aujourd'hui.
Tepco a commencé à mesurer la densité du gaz mercredi, après avoir noté l'accumulation d'hydrogène dans les tuyaux reliés à l'enceinte de confinement, à la fin de la semaine dernière.
L'opérateur de la centrale y a enregistré une densité élevée, entre 61 et 63 pour cent.
Pour Tepco, il s'agit probablement de restes d'hydrogène ayant provoqué une explosion en mars dernier dans la centrale, à la suite du séisme et du tsunami.
Travaux de décontamination projets
Fukushima :
3 stades sportifs d'une capacité de 55.000 personnes, c'est ce que représente les 29 millions de mètres cube de terre contaminée que les autorités japonaises devront éliminées, après l'accident nucléaire de Fukushima. Plus de six mois après le séisme et le tsunami du 11 mars, qui ont provoqué fusions de réacteur, explosions et fuites radioactives à la centrale de Fukushima Daiichi, sur le littoral nord-est du Japon, la dimension de la tâche commence tout juste à se profiler.
Dossier
Le Japon après le séisme
Les zones contaminées où les taux de radioactivité doivent être réduits pourraient dépasser 2.400 km2 répartis entre Fukushima et quatre préfectures voisines, dit le ministère dans un rapport diffusé mardi, qui constitue sa première estimation de l'ampleur de cet assainissement. La préfecture de Tokyo couvre au total une superficie de 2.170 km2.
Un lieu temporaire pour entreposer les déchets
Le ministère de l'Environnement dit avoir réclamé 450 milliards de yens supplémentaires (plus de 4 milliards d'euros) dans le cadre d'un troisième budget supplémentaire pour l'année prenant fin en mars qui doit être présenté en octobre à la Diète (parlement). Jusqu'ici, le gouvernement a collecté 220 milliards de yens (environ 2,20 milliards d'euros) pour les travaux de décontamination, mais certains experts estiment que la facture atteindra des milliers de milliards de yens. L'élimination dans les zones affectées d'une couche de 5 cm de terre superficielle contenant sans doute du césium signifie que l'on retire l'herbe et les feuilles mortes des forêts, la terre et les feuilles des caniveaux. Le gouvernement doit décider où entreposer les déchets à titre temporaire et comment les éliminer définitivement.
Les autorités ont interdit aux habitants de pénétrer dans un rayon de 20 km autour de la centrale de la compagnie Tepco, située à 240 km environ de Tokyo. Environ 80.000 personnes ont dû quitter la région de force. Le gouvernement espère réduire de moitié les radiations d'ici deux ans dans les lieux contaminés, en comptant sur la baisse naturelle de la radioactivité sous l'effet du temps et des initiatives humaines.
le 28 septembre 2011 à 15:55
3 stades sportifs d'une capacité de 55.000 personnes, c'est ce que représente les 29 millions de mètres cube de terre contaminée que les autorités japonaises devront éliminées, après l'accident nucléaire de Fukushima. Plus de six mois après le séisme et le tsunami du 11 mars, qui ont provoqué fusions de réacteur, explosions et fuites radioactives à la centrale de Fukushima Daiichi, sur le littoral nord-est du Japon, la dimension de la tâche commence tout juste à se profiler.
Dossier
Le Japon après le séisme
Les zones contaminées où les taux de radioactivité doivent être réduits pourraient dépasser 2.400 km2 répartis entre Fukushima et quatre préfectures voisines, dit le ministère dans un rapport diffusé mardi, qui constitue sa première estimation de l'ampleur de cet assainissement. La préfecture de Tokyo couvre au total une superficie de 2.170 km2.
Un lieu temporaire pour entreposer les déchets
Le ministère de l'Environnement dit avoir réclamé 450 milliards de yens supplémentaires (plus de 4 milliards d'euros) dans le cadre d'un troisième budget supplémentaire pour l'année prenant fin en mars qui doit être présenté en octobre à la Diète (parlement). Jusqu'ici, le gouvernement a collecté 220 milliards de yens (environ 2,20 milliards d'euros) pour les travaux de décontamination, mais certains experts estiment que la facture atteindra des milliers de milliards de yens. L'élimination dans les zones affectées d'une couche de 5 cm de terre superficielle contenant sans doute du césium signifie que l'on retire l'herbe et les feuilles mortes des forêts, la terre et les feuilles des caniveaux. Le gouvernement doit décider où entreposer les déchets à titre temporaire et comment les éliminer définitivement.
Les autorités ont interdit aux habitants de pénétrer dans un rayon de 20 km autour de la centrale de la compagnie Tepco, située à 240 km environ de Tokyo. Environ 80.000 personnes ont dû quitter la région de force. Le gouvernement espère réduire de moitié les radiations d'ici deux ans dans les lieux contaminés, en comptant sur la baisse naturelle de la radioactivité sous l'effet du temps et des initiatives humaines.
le 28 septembre 2011 à 15:55
Le degré de préparation de Tepco
La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, n'était pas prête à réagir à l'accident qui s'est produit à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi et elle n'a pas réussi à prendre les mesures nécessaires pour limiter les dégâts.
C'est la conclusion de la commission gouvernementale chargée de l'enquête sur l'accident, présentée mardi à l'issue de sa troisième rencontre. Les membres du panel s'étaient réunis à huis clos, faisant valoir qu'autoriser l'accès aux médias aurait des effets négatifs sur ses interviews auprès du personnel de la centrale.
Le leader de la commission, Yotaro Hatamura, a déclaré à la presse après la rencontre que les experts étudiaient actuellement le degré de préparation de Tepco en matière de protection de la centrale contre les tsunamis et autres accidents graves.
M. Hatamura a précisé que la compagnie aurait pu prendre des mesures plus efficaces après le tsunami du 11 mars, si elle avait eu à sa disposition les moyens de minimiser les dégâts.
Il a ajouté que la commission poursuivrait son enquête sur les raisons pour lesquelles Tepco avait été incapable de limiter les dommages résultant de l'accident.
La commission devrait publier un rapport provisoire sur les résultats de ses investigations d'ici la fin de l'année.
C'est la conclusion de la commission gouvernementale chargée de l'enquête sur l'accident, présentée mardi à l'issue de sa troisième rencontre. Les membres du panel s'étaient réunis à huis clos, faisant valoir qu'autoriser l'accès aux médias aurait des effets négatifs sur ses interviews auprès du personnel de la centrale.
Le leader de la commission, Yotaro Hatamura, a déclaré à la presse après la rencontre que les experts étudiaient actuellement le degré de préparation de Tepco en matière de protection de la centrale contre les tsunamis et autres accidents graves.
M. Hatamura a précisé que la compagnie aurait pu prendre des mesures plus efficaces après le tsunami du 11 mars, si elle avait eu à sa disposition les moyens de minimiser les dégâts.
Il a ajouté que la commission poursuivrait son enquête sur les raisons pour lesquelles Tepco avait été incapable de limiter les dommages résultant de l'accident.
La commission devrait publier un rapport provisoire sur les résultats de ses investigations d'ici la fin de l'année.
vendredi 23 septembre 2011
l'offre en électricité pourrait ne pas satisfaire pleinement la demande pendant l'hiver
Le président de la Fédération économique du Kansai, Shosuke Mori, a demandé au gouvernement japonais de relancer rapidement les opérations dans les centrales nucléaires à l'arrêt afin de remédier à l'insuffisance récurrente d'électricité à laquelle est confronté l'Archipel.
Il a exprimé sa requête au cours d'une rencontre jeudi à Tokyo avec le porte-parole du gouvernement Osamu Fujimura.
Selon M. Mori, l'offre en électricité pourrait ne pas satisfaire pleinement la demande pendant l'hiver, forçant davantage d'entreprises à délocaliser leur production ou à réduire leur force de travail.
M. Fujimura a déclaré qu'il était conscient de la gravité de la pénurie d'électricité qui affecte la région du Kansai. Il a annoncé que le gouvernement prévoyait de rouvrir les centrales nucléaires les unes après les autres, après les avoir soumises à des inspections de sécurité approfondies et s'être assuré de la compréhension des communautés locales.
Depuis l'accident qui a touché la centrale Fukushima Dai-ichi, de nombreux réacteurs nucléaires restent à l'arrêt après avoir subi les inspections de routine.
Il a exprimé sa requête au cours d'une rencontre jeudi à Tokyo avec le porte-parole du gouvernement Osamu Fujimura.
Selon M. Mori, l'offre en électricité pourrait ne pas satisfaire pleinement la demande pendant l'hiver, forçant davantage d'entreprises à délocaliser leur production ou à réduire leur force de travail.
M. Fujimura a déclaré qu'il était conscient de la gravité de la pénurie d'électricité qui affecte la région du Kansai. Il a annoncé que le gouvernement prévoyait de rouvrir les centrales nucléaires les unes après les autres, après les avoir soumises à des inspections de sécurité approfondies et s'être assuré de la compréhension des communautés locales.
Depuis l'accident qui a touché la centrale Fukushima Dai-ichi, de nombreux réacteurs nucléaires restent à l'arrêt après avoir subi les inspections de routine.
Le cumul des substances radioactives rejetées en mer par la centrale nucléaire de Fukushima serait environ trois fois plus important
Le cumul des substances radioactives rejetées en mer par la centrale nucléaire de Fukushima serait environ trois fois plus important que ne le pensait l'opérateur du site, a affirmé, vendredi 9 septembre, la presse nippone. Des chercheurs japonais évaluent à présent à 15 000 térabecquerels la quantité d'éléments radioactifs dispersés dans l'océan Pacifique entre mars et avril, à la suite des explosions d'hydrogène et autres avaries survenues à Fukushima Dai-Ichi, complexe atomique endommagé par le séisme et le tsunami du 11 mars dans le nord-est de l'archipel.
L'opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power (Tepco), avait estimé auparavant à 4 700 térabecquerels le total d'iode et césium radioactifs rejetés dans la mer, en fonction de prélèvements effectués début avril. Mais une équipe de chercheurs, dirigée par Takuya Kobayashi, de l'Agence de l'énergie atomique japonaise, a fondé ses estimations sur d'autres données, provenant notamment d'échantillons d'eau de mer pris entre le 21 mars et le 30 avril, selon plusieurs quotidiens japonais.
Selon les chercheurs, les particules radioactives sont arrivées en mer par divers canaux et d'autres, rejetées dans l'atmosphère, sont retombées dans l'eau de l'océan. Les bâtiments des réacteurs, qui ont été arrosés massivement pour être refroidis, ont laissé échapper des quantités d'eaux contaminées par les voies souterraines, tandis que des émissions radioactives ont accompagné les explosions d'hydrogène qui se sont produites dans plusieurs bâtiments de réacteurs durant les premiers jours suivant le désastre.
L'opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power (Tepco), avait estimé auparavant à 4 700 térabecquerels le total d'iode et césium radioactifs rejetés dans la mer, en fonction de prélèvements effectués début avril. Mais une équipe de chercheurs, dirigée par Takuya Kobayashi, de l'Agence de l'énergie atomique japonaise, a fondé ses estimations sur d'autres données, provenant notamment d'échantillons d'eau de mer pris entre le 21 mars et le 30 avril, selon plusieurs quotidiens japonais.
Selon les chercheurs, les particules radioactives sont arrivées en mer par divers canaux et d'autres, rejetées dans l'atmosphère, sont retombées dans l'eau de l'océan. Les bâtiments des réacteurs, qui ont été arrosés massivement pour être refroidis, ont laissé échapper des quantités d'eaux contaminées par les voies souterraines, tandis que des émissions radioactives ont accompagné les explosions d'hydrogène qui se sont produites dans plusieurs bâtiments de réacteurs durant les premiers jours suivant le désastre.
Effets du typhon sur la centrale de fukushima daichi
Au Japon, le typhon Roke a finalement épargné la centrale Fukushima Dai-ichi.
Le typhon s'est approché mercredi soir du complexe nucléaire, provoquant des vents très puissants et des pluies diluviennes dans la région.
L'eau de pluie a ruisselé dans les parties inférieures du bâtiment abritant la turbine du réacteur numéro 6 de la centrale.
Rappelons que les bâtiments des réacteurs 1 à 4 contiennent de l'eau contaminée dans leurs parties basses. Au niveau du bâtiment qui abrite le réacteur numéro 1, le niveau de l'eau a augmenté de 44 centimètres, contre une dizaine de centimètres dans les bâtiments des 3 autres réacteurs.
Les opérations de dessalement de l'eau contaminée ont été interrompues en raison des fortes pluies drainées par le typhon.
Selon la Compagnie d'électricité de Tokyo, de nombreuses caméras de surveillance du complexe nucléaire et du niveau de l'eau injectée dans les réacteurs ont subi des avaries probablement dues à la pluie.
Le typhon s'est approché mercredi soir du complexe nucléaire, provoquant des vents très puissants et des pluies diluviennes dans la région.
L'eau de pluie a ruisselé dans les parties inférieures du bâtiment abritant la turbine du réacteur numéro 6 de la centrale.
Rappelons que les bâtiments des réacteurs 1 à 4 contiennent de l'eau contaminée dans leurs parties basses. Au niveau du bâtiment qui abrite le réacteur numéro 1, le niveau de l'eau a augmenté de 44 centimètres, contre une dizaine de centimètres dans les bâtiments des 3 autres réacteurs.
Les opérations de dessalement de l'eau contaminée ont été interrompues en raison des fortes pluies drainées par le typhon.
Selon la Compagnie d'électricité de Tokyo, de nombreuses caméras de surveillance du complexe nucléaire et du niveau de l'eau injectée dans les réacteurs ont subi des avaries probablement dues à la pluie.
mercredi 21 septembre 2011
il doit également être prouvé qu'il n'existe plus de risque d'une reprise des réactions en chaîne
Un spécialiste s'est exprimé sur le plan accéléré, visant à surmonter la crise de la centrale nucléaire de Fukushima. A son avis, il est indispensable de vérifier la température à l'intérieur des réacteurs endommagés.
Masanori Naitô, directeur en charge des analyses de la sûreté nucléaire à l'Institut des énergies appliquées, s'adressait à la NHK à propos du calendrier révisé en vue de maîtriser les installations de Fukushima.
Le gouvernement japonais et Tepco, l'opérateur de la centrale, ont mis à jour mardi leurs préparatifs pour parvenir à un arrêt à froid des réacteurs d'ici la fin de l'année au lieu du début de 2012, comme prévu auparavant. Rappelons qu'un arrêt à froid signifie que la température d'un réacteur est stabilisée et maintenue en dessous de 100 degrés.
Selon M. Naitô, Tepco ne mesure que la température à l'extérieur des réacteurs. Mais il est nécessaire, ajoute-t-il, de confirmer par simulation que la température intérieure est tombée sous les 100 degrés. Pour M. Naitô, il doit également être prouvé qu'il n'existe plus de risque d'une reprise des réactions en chaîne, bien que cette possibilité soit limitée.
Masanori Naitô, directeur en charge des analyses de la sûreté nucléaire à l'Institut des énergies appliquées, s'adressait à la NHK à propos du calendrier révisé en vue de maîtriser les installations de Fukushima.
Le gouvernement japonais et Tepco, l'opérateur de la centrale, ont mis à jour mardi leurs préparatifs pour parvenir à un arrêt à froid des réacteurs d'ici la fin de l'année au lieu du début de 2012, comme prévu auparavant. Rappelons qu'un arrêt à froid signifie que la température d'un réacteur est stabilisée et maintenue en dessous de 100 degrés.
Selon M. Naitô, Tepco ne mesure que la température à l'extérieur des réacteurs. Mais il est nécessaire, ajoute-t-il, de confirmer par simulation que la température intérieure est tombée sous les 100 degrés. Pour M. Naitô, il doit également être prouvé qu'il n'existe plus de risque d'une reprise des réactions en chaîne, bien que cette possibilité soit limitée.
des conseils d'évacuation ont été donnés pour quelque 340 mille personnes dans 15 préfectures
Un très puissant typhon frappe le centre de l'Archipel japonais, déversant des pluies torrentielles et augmentant les risques de coulées de boue et d'inondations le long des rivières. Jusqu'ici, la tempête a déjà fait 4 morts et 2 disparus.
Des bourrasques de plus de 100 km-h ont été enregistrées en certains endroits. On s'attend à ce que le typhon s'oriente vers le nord-est et touche les régions terrestres du centre du pays ce mercredi après-midi.
Près de 400 millimètres de pluie ont été enregistrés dans l'ouest et le centre au cours des 24 dernières heures. On s'attend aussi à des précipitations de 50 millimètres par heure sur de vastes régions de l'ouest au nord de l'Archipel au cours de ce mercredi. Dans certains endroits, la pluviométrie pourrait atteindre 80 millimètres par heure.
Jusqu'ici, le typhon a laissé 4 morts et 2 disparus dans son sillage. Ce mercredi midi, plus de 900 maisons étaient inondées, tandis que des ordres ou des conseils d'évacuation ont été donnés pour quelque 340 mille personnes dans 15 préfectures de l'ouest et du centre du pays.
Des bourrasques de plus de 100 km-h ont été enregistrées en certains endroits. On s'attend à ce que le typhon s'oriente vers le nord-est et touche les régions terrestres du centre du pays ce mercredi après-midi.
Près de 400 millimètres de pluie ont été enregistrés dans l'ouest et le centre au cours des 24 dernières heures. On s'attend aussi à des précipitations de 50 millimètres par heure sur de vastes régions de l'ouest au nord de l'Archipel au cours de ce mercredi. Dans certains endroits, la pluviométrie pourrait atteindre 80 millimètres par heure.
Jusqu'ici, le typhon a laissé 4 morts et 2 disparus dans son sillage. Ce mercredi midi, plus de 900 maisons étaient inondées, tandis que des ordres ou des conseils d'évacuation ont été donnés pour quelque 340 mille personnes dans 15 préfectures de l'ouest et du centre du pays.
New devices to reduce the amount of radioactive substances
The Japanese government and the operator of the troubled Fukushima Daiichi nuclear plant say they will install new devices to reduce the amount of radioactive substances released into the air.
The government and Tokyo Electric Power Company, TEPCO, originally planned to achieve a cold shutdown, in which temperatures of the reactors reach below 100 degrees Celsius by January next year.
They now say that they will aim to reach that status within this year, as their work is making steady progress.
The government and TEPCO revealed the plan in their monthly review of the timetable for containing the nuclear crisis.They will install new devices at the NO.1, No.2 and No.3 reactors to take contaminated gases out of the reactors using filters.
They plan to start installing the devices next week.TEPCO also plans to complete the construction of a giant polyester shield over the No.1 reactor by mid-October.
The operator also plans to improve its cooling systems so that the temperatures of all 3 reactors will drop below 100 degrees Celsius.
They say the amount of radioactive substances released from the plant was about 200-million becquerels per hour in the first half of September.
They say that's about one-four millionths of the level of the initial stages of the accident in March.
The government and Tokyo Electric Power Company, TEPCO, originally planned to achieve a cold shutdown, in which temperatures of the reactors reach below 100 degrees Celsius by January next year.
They now say that they will aim to reach that status within this year, as their work is making steady progress.
The government and TEPCO revealed the plan in their monthly review of the timetable for containing the nuclear crisis.They will install new devices at the NO.1, No.2 and No.3 reactors to take contaminated gases out of the reactors using filters.
They plan to start installing the devices next week.TEPCO also plans to complete the construction of a giant polyester shield over the No.1 reactor by mid-October.
The operator also plans to improve its cooling systems so that the temperatures of all 3 reactors will drop below 100 degrees Celsius.
They say the amount of radioactive substances released from the plant was about 200-million becquerels per hour in the first half of September.
They say that's about one-four millionths of the level of the initial stages of the accident in March.
use imagination in preparing for tsunamis
A Japanese tsunami researcher has told nuclear scientists and experts that it is important to use imagination in preparing for tsunamis and other natural disasters.
Tohoku University Professor Emeritus Nobuo Shuto was speaking on the 2nd day of a conference of Japan's Atomic Energy Society on Tuesday in the western city of Kitakyushu.
About 23 years ago, Professor Shuto published a paper pointing to a risk that a tsunami could disrupt an electrical system at a nuclear power plant.
He called for taking measures even if there was no such damage in the past.Shuto continued calling for preparation for a tsunami that would be beyond prediction, but the call failed to result in implementation of safety measures at Japan's nuclear power plants.
In Tuesday's speech, Shuto said that when he urged power companies to spend money on anti-tsunami measures, they only asked him about the frequency of massive disasters.
He also said tsunami damage depends on geographical features and affected structures, and is hard to predict.Shuto is not a member of the society, but it asked him to lecture on the latest tsunami research and how to improve safety measures at Japan's nuclear plants.
One nuclear scientist said Japan has accumulated studies on tsunamis, so such knowledge should be used to make its nuclear plants safer.
Tohoku University Professor Emeritus Nobuo Shuto was speaking on the 2nd day of a conference of Japan's Atomic Energy Society on Tuesday in the western city of Kitakyushu.
About 23 years ago, Professor Shuto published a paper pointing to a risk that a tsunami could disrupt an electrical system at a nuclear power plant.
He called for taking measures even if there was no such damage in the past.Shuto continued calling for preparation for a tsunami that would be beyond prediction, but the call failed to result in implementation of safety measures at Japan's nuclear power plants.
In Tuesday's speech, Shuto said that when he urged power companies to spend money on anti-tsunami measures, they only asked him about the frequency of massive disasters.
He also said tsunami damage depends on geographical features and affected structures, and is hard to predict.Shuto is not a member of the society, but it asked him to lecture on the latest tsunami research and how to improve safety measures at Japan's nuclear plants.
One nuclear scientist said Japan has accumulated studies on tsunamis, so such knowledge should be used to make its nuclear plants safer.
mardi 20 septembre 2011
les habitants de la zone évacuée autorisés à retourner chez eux pendant un court moment
Les personnes évacuées de la zone désormais interdite autour de la centrale Fukushima Dai-ichi ont pu se rendre chez elles aujourd'hui lundi. Cette fois-ci, les autorités leur avait permis de s'y rendre dans leurs propres voitures afin qu'elles puissent récupérer un plus grand nombre d'effets personnels.
Ce sont 227 résidents de 92 foyers qui se sont rendus dans le village de Kawauchi, situé à l'intérieur du périmètre de 20 kilomètres évacué après la double catastrophe du 11 mars.
C'est la deuxième fois que les habitants de la zone évacuée étaient autorisés à retourner chez eux pendant un court moment. La première fois, les autorités avaient limité les visites à deux personnes par foyer et le transport jusqu'au village avait été assuré par des bus.
Ce lundi en revanche, les résidents ont pu se rendre sur place en voiture, le nombre de passagers n'était pas limité et ils étaient autorisés à passer jusqu'à quatre heures chez eux.
La plupart ont récupéré des albums de famille, des radiateurs et d'autres objets volumineux qu'ils n'avaient pas pu prendre lors de leur précédente visite.
Les autorités ont ensuite mesuré le taux de radioactivité des véhicules et des chargements avant de laisser les habitants quitter la zone interdite.
Ce sont 227 résidents de 92 foyers qui se sont rendus dans le village de Kawauchi, situé à l'intérieur du périmètre de 20 kilomètres évacué après la double catastrophe du 11 mars.
C'est la deuxième fois que les habitants de la zone évacuée étaient autorisés à retourner chez eux pendant un court moment. La première fois, les autorités avaient limité les visites à deux personnes par foyer et le transport jusqu'au village avait été assuré par des bus.
Ce lundi en revanche, les résidents ont pu se rendre sur place en voiture, le nombre de passagers n'était pas limité et ils étaient autorisés à passer jusqu'à quatre heures chez eux.
La plupart ont récupéré des albums de famille, des radiateurs et d'autres objets volumineux qu'ils n'avaient pas pu prendre lors de leur précédente visite.
Les autorités ont ensuite mesuré le taux de radioactivité des véhicules et des chargements avant de laisser les habitants quitter la zone interdite.
Des experts japonais du nucléaire discutent
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique Yukiya Amano a promis que l'agence jouerait un rôle clé pour assurer la sûreté des centrales nucléaires dans le monde entier.
La rencontre annuelle au niveau ministériel de l'AIEA s'est ouverte ce lundi à Vienne, en Autriche.
Dans son discours d'ouverture, M. Amano a informé les participants sur la crise à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, frappée par la double catastrophe du 11 mars. Il a fait remarquer que la situation sur le site restait stable et que l'arrêt à froid des réacteurs de la centrale sera effectué comme prévu. Il a également souligné que l'agence offrirait son soutien entier aux efforts du Japon pour répondre à cet accident.
Entre-temps, le ministre japonais en charge de la crise nucléaire, Goshi Hosono, a déclaré que le gouvernement s'efforçait d'obtenir l'arrêt à froid des réacteurs de la centrale de Fukushima avant la fin de l'année, plus tôt qu'initialement prévu.
A l'origine, l'arrêt à froid était programmé pour le début de l'année prochaine.
Des experts japonais du nucléaire discutent des façons de maîtriser l'accident nucléaire à la centrale Fukushima Dai-ichi à l'occasion de leur première conférence depuis ces évènements.
La Société japonaise de l'énergie atomique a entamé ce lundi une conférence de quatre jours dans la ville de Kitakyushu, dans le sud-ouest du Japon.
Le président de la société et professeur à l'Université de Tokyo Satoru Tanaka a déclaré dans un discours d'ouverture que la société déplorait vivement le fait que l'accident de Fukushima ait eu un impact aussi fort sur la population japonaise et ait suscité une telle inquiétude.
Le professeur Hisashi Ninokata, de l'Institut de technologie de Tokyo, qui dirige une sous-commission enquêtant sur l'accident, a fait remarquer que même les experts avaient eu un excès de confiance dans la production d'énergie nucléaire au Japon. Il a ajouté que la société en général devrait regarder les choses en face en ce qui concerne l'accident et faire de gros efforts pour le maîtriser.
Pendant la session du matin, des experts japonais du nucléaire ont planché sur ce dernier point et sur les moyens d'aider les zones affectées à récupérer.
La rencontre annuelle au niveau ministériel de l'AIEA s'est ouverte ce lundi à Vienne, en Autriche.
Dans son discours d'ouverture, M. Amano a informé les participants sur la crise à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, frappée par la double catastrophe du 11 mars. Il a fait remarquer que la situation sur le site restait stable et que l'arrêt à froid des réacteurs de la centrale sera effectué comme prévu. Il a également souligné que l'agence offrirait son soutien entier aux efforts du Japon pour répondre à cet accident.
Entre-temps, le ministre japonais en charge de la crise nucléaire, Goshi Hosono, a déclaré que le gouvernement s'efforçait d'obtenir l'arrêt à froid des réacteurs de la centrale de Fukushima avant la fin de l'année, plus tôt qu'initialement prévu.
A l'origine, l'arrêt à froid était programmé pour le début de l'année prochaine.
Des experts japonais du nucléaire discutent des façons de maîtriser l'accident nucléaire à la centrale Fukushima Dai-ichi à l'occasion de leur première conférence depuis ces évènements.
La Société japonaise de l'énergie atomique a entamé ce lundi une conférence de quatre jours dans la ville de Kitakyushu, dans le sud-ouest du Japon.
Le président de la société et professeur à l'Université de Tokyo Satoru Tanaka a déclaré dans un discours d'ouverture que la société déplorait vivement le fait que l'accident de Fukushima ait eu un impact aussi fort sur la population japonaise et ait suscité une telle inquiétude.
Le professeur Hisashi Ninokata, de l'Institut de technologie de Tokyo, qui dirige une sous-commission enquêtant sur l'accident, a fait remarquer que même les experts avaient eu un excès de confiance dans la production d'énergie nucléaire au Japon. Il a ajouté que la société en général devrait regarder les choses en face en ce qui concerne l'accident et faire de gros efforts pour le maîtriser.
Pendant la session du matin, des experts japonais du nucléaire ont planché sur ce dernier point et sur les moyens d'aider les zones affectées à récupérer.
Le travail de décontamination ne suffira pas à éliminer complètement les substances radioactives
Pour notre commentaire d'aujourd'hui, nous donnerons la parole à Tetsuo Ito, directeur de la Société japonaise de l'énergie atomique, ou AESJ, et actuellement responsable de l'Institut de recherches sur l'énergie atomique de l'Université du Kinki.
Radio Japon
L'AESJ a entamé ce lundi sa conférence de quatre jours pour discuter de ce que devrait faire la société dans l'avenir. A quelles sortes de débats vous attendez-vous ?
Tetsuo Ito
Pour un chercheur, le plus important est d'utiliser les connaissances acquises, non pour ses propres recherches, mais pour le bien des habitants.
Certaines personnes pourraient penser que l'AESJ est un groupe d'experts pro-nucléaire qui ne pensent pas sérieusement à l'accident. Nous devons comprendre exactement ce qui se passe et examiner attentivement l'accident, de manière à apprendre ce que nous devrions faire. Il est également nécessaire pour l'AESJ de gagner la confiance du public. J'espère que la dernière conférence de l'AESJ offrira une telle opportunité.
Radio Japon
Votre équipe devrait présenter les résultats de ses recherches sur la contamination du sol lors de la conférence. Qu'ont révélé vos recherches ?
Tetsuo Ito
Notre équipe de l'Institut de recherches sur l'énergie atomique de l'Université du Kinki a continué à étudier la contamination du sol à Kawamata, une ville à environ 40 km de la centrale, à la demande de l'administration locale.
La découverte la plus importante a été que deux substances radioactives, le césium 137 et le césium 134, s'attachaient au sol à une faible profondeur. Notre équipe a poursuivi ses études depuis avril, un mois après l'accident, et les substances n'ont pas changé de position, restant à la même profondeur. Il est peu probable qu'elles migrent plus en profondeur, sous l'effet de la pluie ou d'autres phénomènes atmosphériques. Cela veut dire qu'enlever quelques centimètres de terre de la surface sera un moyen efficace de décontaminer.
Radio Japon
Le 26 août, le gouvernement a promis de faire les efforts nécessaires pour éliminer les substances radioactives, l'objectif étant de réduire de moitié les niveaux d'exposition aux radiations des habitants dans l'espace de deux ans. Des projets pilotes verront bientôt le jour dans plusieurs zones, mais les travaux de décontamination à grande échelle ne commenceront pas avant janvier au plus tôt, n'est-ce pas ?
Tetsuo Ito
Le travail de décontamination ne suffira pas à éliminer complètement les substances radioactives, mais il peut aider à réduire les niveaux de contamination, de telle façon que ces substances ne seront pas nocives à la santé humaine. Le problème est que le gouvernement n'a pas encore décrit les moyens de traiter le sol prélevé. En l'absence de mesures de ce type, décidées par le gouvernement, les habitants concernés restent perplexes, ne sachant pas quoi faire.
Je pense que nous autres experts devrions présenter des propositions variées pour faire progresser les choses, lors de cette conférence et en d'autres occasions.
C'était un commentaire de Tetsuo Ito, directeur de la Société japonaise de l'énergie atomique.
Radio Japon
L'AESJ a entamé ce lundi sa conférence de quatre jours pour discuter de ce que devrait faire la société dans l'avenir. A quelles sortes de débats vous attendez-vous ?
Tetsuo Ito
Pour un chercheur, le plus important est d'utiliser les connaissances acquises, non pour ses propres recherches, mais pour le bien des habitants.
Certaines personnes pourraient penser que l'AESJ est un groupe d'experts pro-nucléaire qui ne pensent pas sérieusement à l'accident. Nous devons comprendre exactement ce qui se passe et examiner attentivement l'accident, de manière à apprendre ce que nous devrions faire. Il est également nécessaire pour l'AESJ de gagner la confiance du public. J'espère que la dernière conférence de l'AESJ offrira une telle opportunité.
Radio Japon
Votre équipe devrait présenter les résultats de ses recherches sur la contamination du sol lors de la conférence. Qu'ont révélé vos recherches ?
Tetsuo Ito
Notre équipe de l'Institut de recherches sur l'énergie atomique de l'Université du Kinki a continué à étudier la contamination du sol à Kawamata, une ville à environ 40 km de la centrale, à la demande de l'administration locale.
La découverte la plus importante a été que deux substances radioactives, le césium 137 et le césium 134, s'attachaient au sol à une faible profondeur. Notre équipe a poursuivi ses études depuis avril, un mois après l'accident, et les substances n'ont pas changé de position, restant à la même profondeur. Il est peu probable qu'elles migrent plus en profondeur, sous l'effet de la pluie ou d'autres phénomènes atmosphériques. Cela veut dire qu'enlever quelques centimètres de terre de la surface sera un moyen efficace de décontaminer.
Radio Japon
Le 26 août, le gouvernement a promis de faire les efforts nécessaires pour éliminer les substances radioactives, l'objectif étant de réduire de moitié les niveaux d'exposition aux radiations des habitants dans l'espace de deux ans. Des projets pilotes verront bientôt le jour dans plusieurs zones, mais les travaux de décontamination à grande échelle ne commenceront pas avant janvier au plus tôt, n'est-ce pas ?
Tetsuo Ito
Le travail de décontamination ne suffira pas à éliminer complètement les substances radioactives, mais il peut aider à réduire les niveaux de contamination, de telle façon que ces substances ne seront pas nocives à la santé humaine. Le problème est que le gouvernement n'a pas encore décrit les moyens de traiter le sol prélevé. En l'absence de mesures de ce type, décidées par le gouvernement, les habitants concernés restent perplexes, ne sachant pas quoi faire.
Je pense que nous autres experts devrions présenter des propositions variées pour faire progresser les choses, lors de cette conférence et en d'autres occasions.
C'était un commentaire de Tetsuo Ito, directeur de la Société japonaise de l'énergie atomique.
lundi 19 septembre 2011
Traces de césium radioactif dans le riz japonais
A l'issue de tests de radioactivité effectués dans plus de la moitié des régions du Tohoku et du Kanto, 4 pour cent des échantillons de riz prélevés font apparaître des traces de césium radioactif. Pour l'heure, le plus haut niveau détecté équivaut à environ un quart de la limite fixée par le gouvernement.
Un contrôle préalable est mené durant la croissance du riz et un deuxième test intervient après la récolte. Le riz peut être livré si la quantité de césium enregistrée après la récolte est inférieure aux normes de sécurité fixées par le gouvernement, à savoir 500 becquerels par kilogramme, dans tous les espaces situés à l'intérieur d'une municipalité.
Sur la base de résultats provisoires, les municipalités de 15 préfectures ont entamé les livraisons de riz.
Dans la préfecture de Fukushima, 2 municipalités ont commencé à livrer du riz ordinaire et 20 autres du riz à récolte précoce.
Un contrôle préalable est mené durant la croissance du riz et un deuxième test intervient après la récolte. Le riz peut être livré si la quantité de césium enregistrée après la récolte est inférieure aux normes de sécurité fixées par le gouvernement, à savoir 500 becquerels par kilogramme, dans tous les espaces situés à l'intérieur d'une municipalité.
Sur la base de résultats provisoires, les municipalités de 15 préfectures ont entamé les livraisons de riz.
Dans la préfecture de Fukushima, 2 municipalités ont commencé à livrer du riz ordinaire et 20 autres du riz à récolte précoce.
niveaux de radiation dans près de 2200 endroits, sur une période de 5 ans
Des chercheurs japonais ont mis au point une carte électronique montrant les changements de niveaux de radiation dans près de 2200 endroits, sur une période de 5 ans.
La carte a été conçue par un groupe de chercheurs dirigé par le professeur Isao Tanihata, du Centre de recherche en physique nucléaire de l'Université d'Osaka.
Les scientifiques ont évalué les niveaux de radiation dans chacun des 2200 lieux concernés, à partir de données communiquées par le ministère des Sciences et de l'Education. Il s'agit essentiellement de zones situées dans la préfecture de Fukushima.
Les chercheurs ont tenu compte du niveau de césium radioactif, qui décroît avec le temps.
Le professeur Tanihata espère que cette carte aidera les autorités centrales et locales à mettre en oeuvre des projets spécifiques de décontamination des zones évacuées, afin que les habitants concernés puissent regagner leurs domiciles.
La carte en question sera mise en ligne lundi, sur le site du centre de recherche.
vendredi 16 septembre 2011
Les travailleurs de la centrale de Fukushima analyse
Depuis le début de la crise nucléaire à la centrale Fukushima Dai-ichi, les travailleurs risquent leur vie et doivent surmonter la peur des radiations pour mener à bien leur mission.
Avant l'accident, la limite fixée par le gouvernement pour l'exposition de ces travailleurs était de 100 millisieverts. Juste après le drame, le ministère de la Santé l'a élevée à 250 millisieverts.
L'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, affirme que 12 000 personnes ont travaillé sur le site. Six ont subi des expositions supérieures à 250 millisieverts.
Dans notre analyse du jour, le reporter de NHK World, Mikio Tanabe, revient sur la situation de ces personnels aujourd'hui en première ligne. M. Tanabe vient de réaliser un reportage à la centrale à ce sujet. Il nous explique comment ces travailleurs appréhendent le problème de l'exposition aux radiations.
Mikio Tanabe
Globalement, il semble que les ouvriers sont moins exposés aujourd'hui qu'ils ne l'étaient juste après l'accident. Le problème est que certains subissent des doses supérieures à ce qui était prévu à cause d'incidents divers.
L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, la NISA, a demandé à Tepco de contrôler l'exposition aux radiations des travailleurs et d'améliorer les mesures de sûreté.
Radio-Japon
Les opérations devraient durer lontemps. Est-ce que Tepco a suffisamment d'employés à sa disposition?
Mikio Tanabe
En conférence de presse, l'entreprise a déclaré qu'elle avait assez de personnel. Mais après avoir visité la zone, j'ai découvert que les choses n'étaient pas aussi simples. Une agence d'intérim de la préfecture de Fukushima avait embauché des gens pour travailler à la centrale. Mais elle ne veut plus envoyer du personnel sur ce site.
Elle a fixé une limite d'exposition à 15 millisieverts par mois pour ses employés. Mais comme plusieurs d'entre eux l'ont dépassée, l'entreprise a renoncé à son contrat avec la centrale.
Radio-Japon
Que fait Tepco pour résoudre le problème?
Mikio Tanabe
Elle prévoit de former d'ici la fin de l'année 4000 personnes à la mesure des radiations pour mieux gérer l'exposition des travailleurs. Ces spécialistes seront chargés de contrôler précisément les niveaux de radiation sur le site.
En outre, Tepco doit installer 13 appareils de mesure de la contamination interne d'ici le mois prochain.
Il faudra certainement plusieurs décennies pour retirer les barres de combustible fondu et pour démanteler les réacteurs. Le défi imposé à Tepco est de gérer l'exposition des travailleurs tout en étant certaine de pouvoir compter sur des cadres expérimentés pour mener à bien ses missions.
Radio-Japon
C'était Mikio Tanabe, de NHK World.
Avant l'accident, la limite fixée par le gouvernement pour l'exposition de ces travailleurs était de 100 millisieverts. Juste après le drame, le ministère de la Santé l'a élevée à 250 millisieverts.
L'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, affirme que 12 000 personnes ont travaillé sur le site. Six ont subi des expositions supérieures à 250 millisieverts.
Dans notre analyse du jour, le reporter de NHK World, Mikio Tanabe, revient sur la situation de ces personnels aujourd'hui en première ligne. M. Tanabe vient de réaliser un reportage à la centrale à ce sujet. Il nous explique comment ces travailleurs appréhendent le problème de l'exposition aux radiations.
Mikio Tanabe
Globalement, il semble que les ouvriers sont moins exposés aujourd'hui qu'ils ne l'étaient juste après l'accident. Le problème est que certains subissent des doses supérieures à ce qui était prévu à cause d'incidents divers.
L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, la NISA, a demandé à Tepco de contrôler l'exposition aux radiations des travailleurs et d'améliorer les mesures de sûreté.
Radio-Japon
Les opérations devraient durer lontemps. Est-ce que Tepco a suffisamment d'employés à sa disposition?
Mikio Tanabe
En conférence de presse, l'entreprise a déclaré qu'elle avait assez de personnel. Mais après avoir visité la zone, j'ai découvert que les choses n'étaient pas aussi simples. Une agence d'intérim de la préfecture de Fukushima avait embauché des gens pour travailler à la centrale. Mais elle ne veut plus envoyer du personnel sur ce site.
Elle a fixé une limite d'exposition à 15 millisieverts par mois pour ses employés. Mais comme plusieurs d'entre eux l'ont dépassée, l'entreprise a renoncé à son contrat avec la centrale.
Radio-Japon
Que fait Tepco pour résoudre le problème?
Mikio Tanabe
Elle prévoit de former d'ici la fin de l'année 4000 personnes à la mesure des radiations pour mieux gérer l'exposition des travailleurs. Ces spécialistes seront chargés de contrôler précisément les niveaux de radiation sur le site.
En outre, Tepco doit installer 13 appareils de mesure de la contamination interne d'ici le mois prochain.
Il faudra certainement plusieurs décennies pour retirer les barres de combustible fondu et pour démanteler les réacteurs. Le défi imposé à Tepco est de gérer l'exposition des travailleurs tout en étant certaine de pouvoir compter sur des cadres expérimentés pour mener à bien ses missions.
Radio-Japon
C'était Mikio Tanabe, de NHK World.
Tepco a commencé à augmenter le débit d'eau dans deux réacteurs
La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a augmenté les injections d'eau dans deux des réacteurs de la centrale Fukushima Dai-ichi, pour faire baisser leur température sous les 100 degrés.
A 11h00 du matin vendredi, le fond du réacteur numéro 2 était à 113 degrés et celui du numéro 3 à 103 degrés. La température au fond du réacteur 1 était de 85 degrés.
Tepco injecte en permanence de l'eau dans ces trois réacteurs depuis l'accident de mars. L'entreprise souhaite parvenir à l'arrêt à froid de tous les réacteurs d'ici janvier 2012, avec des températures stables sous les 100 degrés.
Au début du mois, Tepco a augmenté les injections d'eau dans les réacteurs 2 et 3 en utilisant des tuyaux en hauteur, en complément de ceux situés sur les côtés, pour voir si cela permettrait de réduire les températures. Comme cette nouvelle méthode a donné des résultats, Tepco a commencé à augmenter le débit d'eau dans les deux réacteurs. Au réacteur 2, il est passé de 6 à 7 tonnes par heure et au réacteur 3, de 7 à 12 tonnes par heure.
A 11h00 du matin vendredi, le fond du réacteur numéro 2 était à 113 degrés et celui du numéro 3 à 103 degrés. La température au fond du réacteur 1 était de 85 degrés.
Tepco injecte en permanence de l'eau dans ces trois réacteurs depuis l'accident de mars. L'entreprise souhaite parvenir à l'arrêt à froid de tous les réacteurs d'ici janvier 2012, avec des températures stables sous les 100 degrés.
Au début du mois, Tepco a augmenté les injections d'eau dans les réacteurs 2 et 3 en utilisant des tuyaux en hauteur, en complément de ceux situés sur les côtés, pour voir si cela permettrait de réduire les températures. Comme cette nouvelle méthode a donné des résultats, Tepco a commencé à augmenter le débit d'eau dans les deux réacteurs. Au réacteur 2, il est passé de 6 à 7 tonnes par heure et au réacteur 3, de 7 à 12 tonnes par heure.
si les travaux d'injection avaient été entamés avant 16h00, la température du combustible n'aurait vraisemblablement pas atteint les 1200 degrés
Selon un groupe de chercheurs, la fusion d'un réacteur de la centrale Fukushima Dai-ichi aurait pu être évitée si les injections d'eau avaient débuté 4 heures plus tôt.
Les chercheurs de l'Agence japonaise de l'énergie atomique ont effectué une simulation informatique des circonstances ayant conduit à la fusion du coeur du réacteur numéro 2 de la centrale.
Le 11 mars, le système de refroidissement du réacteur est tombé en panne à la suite du séisme et du tsunami survenus peu avant 15h00. L'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité de Tokyo, a entamé les opérations d'injection d'eau le 14 mars, aux alentours de 20h00, après avoir réduit la pression à l'intérieur du réacteur.
Selon cette simulation, si l'injection avait débuté à partir de 16h30, ou plus tard, la température du réacteur aurait temporairement diminué mais elle aurait à nouveau augmenté en raison de la baisse du niveau d'eau à l'intérieur, et la fusion aurait eu lieu.
En revanche, si les travaux d'injection avaient été entamés avant 16h00, la température du combustible n'aurait vraisemblablement pas atteint les 1200 degrés qui ont conduit à la destruction de l'enceinte métallique, ce qui aurait permis d'éviter la fusion.
Les chercheurs de l'Agence japonaise de l'énergie atomique ont effectué une simulation informatique des circonstances ayant conduit à la fusion du coeur du réacteur numéro 2 de la centrale.
Le 11 mars, le système de refroidissement du réacteur est tombé en panne à la suite du séisme et du tsunami survenus peu avant 15h00. L'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité de Tokyo, a entamé les opérations d'injection d'eau le 14 mars, aux alentours de 20h00, après avoir réduit la pression à l'intérieur du réacteur.
Selon cette simulation, si l'injection avait débuté à partir de 16h30, ou plus tard, la température du réacteur aurait temporairement diminué mais elle aurait à nouveau augmenté en raison de la baisse du niveau d'eau à l'intérieur, et la fusion aurait eu lieu.
En revanche, si les travaux d'injection avaient été entamés avant 16h00, la température du combustible n'aurait vraisemblablement pas atteint les 1200 degrés qui ont conduit à la destruction de l'enceinte métallique, ce qui aurait permis d'éviter la fusion.
jeudi 15 septembre 2011
mardi 13 septembre 2011
dimanche 11 septembre 2011
Hauts niveau de radiations dans les régions éloignées
Le ministère japonais des Sciences a établi une carte figurant les niveaux de radiation à Fukushima et dans 4 autres préfectures voisines, à partir d'enregistrements effectués au-dessus du sol.
Sur la carte, les niveaux de radioactivité prélevés à un mètre du sol apparaissent dans différentes couleurs.
Le rouge signale par exemple un niveau de radiation supérieur ou égal à 19 microsieverts par heure.
Une bande rouge s'étale ainsi de la centrale Fukushima Dai-ichi au nord-ouest, sur une trentaine de kilomètres.
La couleur jaune signale des niveaux de radiation supérieurs ou égal à 3,8 microsieverts par heure, elle concerne essentiellement un espace situé au-delà de l'actuelle zone d'évacuation.
Les niveaux situés entre 0,5 et 1 microsievert par heure sont figurés en vert clair. Ils restent très supérieurs au niveau considéré comme sans danger pour la santé humaine, soit 1 millisievert annuel. Sur la carte, la preque totalité de la préfecture de Fukushima, le sud de la préfecture de Miyagi et le nord des préfectures de Tochigi et d'Ibaraki apparaissent en vert clair.
Sur la carte, les niveaux de radioactivité prélevés à un mètre du sol apparaissent dans différentes couleurs.
Le rouge signale par exemple un niveau de radiation supérieur ou égal à 19 microsieverts par heure.
Une bande rouge s'étale ainsi de la centrale Fukushima Dai-ichi au nord-ouest, sur une trentaine de kilomètres.
La couleur jaune signale des niveaux de radiation supérieurs ou égal à 3,8 microsieverts par heure, elle concerne essentiellement un espace situé au-delà de l'actuelle zone d'évacuation.
Les niveaux situés entre 0,5 et 1 microsievert par heure sont figurés en vert clair. Ils restent très supérieurs au niveau considéré comme sans danger pour la santé humaine, soit 1 millisievert annuel. Sur la carte, la preque totalité de la préfecture de Fukushima, le sud de la préfecture de Miyagi et le nord des préfectures de Tochigi et d'Ibaraki apparaissent en vert clair.
Des cérémonies 6 mois après
Cela fait 6 mois, ce dimanche, que le nord-est du Japon a été dévasté par un violent séisme, suivi d'un tsunami.
Ce dimanche, le bilan des victimes était de 15 782 morts confirmés et 4086 disparus.
Des cérémonies étaient organisées aujourd'hui dans les zones sinistrées, en hommage aux victimes.
A Rikuzentakata, une ville de la préfecture d'Iwate, les personnes ayant perdu des parents et des amis dans la catastrophe se sont rendues dans un temple bouddhiste.
"Six mois après, les blessures que je porte dans mon coeur n'ont pas encore guéri mais je m'efforce de saisir toutes les opportunités de surmonter ma peine, pour prendre un nouveau départ dans la vie", a déclaré un homme présent à la cérémonie.
A Minami-soma, une ville de la préfecture de Fukushima proche de la centrale nucléaire, les riverains ont uni leurs efforts pour décontaminer les routes empruntées par les écoliers afin que les enfants puissent se déplacer en toute sécurité lorsque les établissements scolaires rouvriront leurs portes.
Ce dimanche, le bilan des victimes était de 15 782 morts confirmés et 4086 disparus.
Des cérémonies étaient organisées aujourd'hui dans les zones sinistrées, en hommage aux victimes.
A Rikuzentakata, une ville de la préfecture d'Iwate, les personnes ayant perdu des parents et des amis dans la catastrophe se sont rendues dans un temple bouddhiste.
"Six mois après, les blessures que je porte dans mon coeur n'ont pas encore guéri mais je m'efforce de saisir toutes les opportunités de surmonter ma peine, pour prendre un nouveau départ dans la vie", a déclaré un homme présent à la cérémonie.
A Minami-soma, une ville de la préfecture de Fukushima proche de la centrale nucléaire, les riverains ont uni leurs efforts pour décontaminer les routes empruntées par les écoliers afin que les enfants puissent se déplacer en toute sécurité lorsque les établissements scolaires rouvriront leurs portes.
vendredi 9 septembre 2011
jeudi 8 septembre 2011
M. Noda s'est rendu jeudi à Fukushima Dai-ichi
M. Noda s'est rendu à la centrale Fukushima Dai-ichi
Lors d'une visite au complexe nucléaire Fukushima Dai-ichi, le premier ministre japonais Yoshihiko Noda a remercié pour leurs efforts les travailleurs oeuvrant à reprendre le contrôle de la centrale.
M. Noda s'est rendu jeudi à Fukushima Dai-ichi, c'était sa première visite sur les lieux depuis sa nomination comme premier ministre la semaine dernière.
Le nouveau chef du gouvernement, qui portait un équipement de protection, a inspecté les bâtiments endommagés des réacteurs.
Devant quelques 200 employés de la Compagnié d'électricité de Tokyo, Tepco, il a exprimé sa gratitude pour le dévouement des employés dans le travail acharné qu'ils ont accompli depuis mars afin de remettre la centrale sous contrôle.
Le monde entier attend un dénouement rapide de la crise de Fukushima, et leurs efforts en sont la clé, a-t-il affirmé. Il a poursuivi en déclarant qu'ils travailleraient étroitement ensemble et qu'il était de tout coeur avec eux.
M. Noda s'est rendu jeudi à Fukushima Dai-ichi, c'était sa première visite sur les lieux depuis sa nomination comme premier ministre la semaine dernière.
Le nouveau chef du gouvernement, qui portait un équipement de protection, a inspecté les bâtiments endommagés des réacteurs.
Devant quelques 200 employés de la Compagnié d'électricité de Tokyo, Tepco, il a exprimé sa gratitude pour le dévouement des employés dans le travail acharné qu'ils ont accompli depuis mars afin de remettre la centrale sous contrôle.
Le monde entier attend un dénouement rapide de la crise de Fukushima, et leurs efforts en sont la clé, a-t-il affirmé. Il a poursuivi en déclarant qu'ils travailleraient étroitement ensemble et qu'il était de tout coeur avec eux.
Les rejets radioactifs dans la mer seraient trois fois supérieurs aux estimations de Tepco
Un groupe de recherche japonais a estimé qu'un total de 15 000 térabecquerels de matériaux radioactifs avaient été rejetés dans la mer par la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi, un chiffre trois fois supérieur aux estimations de l'opérateur de la centrale, Tepco.
Le groupe, réunissant l'Agence japonaise de l'énergie atomique et l'Université de Kyoto, a réalisé cette estimation en se basant sur la quantité d'eau hautement radioactive rejetée par la centrale dans l'océan Pacifique depuis la fin mars, ainsi que sur les résultats des mesures effectuées dans l'eau de mer.
Le groupe souligne l'importance de saisir l'ampleur totale de la fuite radioactive pour évaluer l'impact de l'accident sur la mer.
Le groupe, réunissant l'Agence japonaise de l'énergie atomique et l'Université de Kyoto, a réalisé cette estimation en se basant sur la quantité d'eau hautement radioactive rejetée par la centrale dans l'océan Pacifique depuis la fin mars, ainsi que sur les résultats des mesures effectuées dans l'eau de mer.
Le groupe souligne l'importance de saisir l'ampleur totale de la fuite radioactive pour évaluer l'impact de l'accident sur la mer.
mercredi 7 septembre 2011
césium radioactif dépassant les niveaux de sûreté définis dans des thés produits localement.
Au Japon, la préfecture de Saitama a demandé à ses producteurs de thé d'éviter de commercialiser leurs produits fabriqués à partir de la première cueillette.
Cette requête a été faite ce mardi parce que du césium radioactif dépassant les niveaux de sûreté définis par le gouvernement a été détecté par le ministère de la Santé dans des thés produits localement.
Cette requête a été faite ce mardi parce que du césium radioactif dépassant les niveaux de sûreté définis par le gouvernement a été détecté par le ministère de la Santé dans des thés produits localement.
Yoshihiko Noda se rendra prochainement dans les régions de l'Archipel durement frappées par les catastrophes du 11 mars et par un récent typhon.
Le nouveau premier ministre Yoshihiko Noda se rendra prochainement dans les régions de l'Archipel durement frappées par les catastrophes du 11 mars et par un récent typhon.
Ce mardi, Osamu Fujimura, le porte-parole du gouvernement, a annoncé que, jeudi et samedi, M. Noda visitera les préfectures de Fukushima, Iwate et Miyagi pour inspecter les dégâts causés par le séisme et le tsunami et par la catastrophe nucléaire qu'ils ont provoquée. Le premier ministre rencontrera notamment Yuhei Sato, le gouverneur de la préfecture de Fukushima, pour discuter des efforts de décontamination.
Vendredi, M. Noda prendra la direction des préfectures de Wakayama, Nara et Mie dans l'ouest du pays, une région durement frappée par la tempête tropicale Talas au cours du week-end dernier.
M. Fujimura a rappelé qu'au cours de la campagne pour la direction du Parti démocrate, M. Noda avait promis que, s'il était élu premier ministre, il se rendrait avant tout à Fukushima.
Le chef du secrétariat du Cabinet a ajouté que le premier ministre souhaite se rendre aussi à Iwate et Miyagi parce qu'il est préoccupé par le manque de progrès dans l'élimination des débris causés par le désastre du 11 mars.
Ce mardi, Osamu Fujimura, le porte-parole du gouvernement, a annoncé que, jeudi et samedi, M. Noda visitera les préfectures de Fukushima, Iwate et Miyagi pour inspecter les dégâts causés par le séisme et le tsunami et par la catastrophe nucléaire qu'ils ont provoquée. Le premier ministre rencontrera notamment Yuhei Sato, le gouverneur de la préfecture de Fukushima, pour discuter des efforts de décontamination.
Vendredi, M. Noda prendra la direction des préfectures de Wakayama, Nara et Mie dans l'ouest du pays, une région durement frappée par la tempête tropicale Talas au cours du week-end dernier.
M. Fujimura a rappelé qu'au cours de la campagne pour la direction du Parti démocrate, M. Noda avait promis que, s'il était élu premier ministre, il se rendrait avant tout à Fukushima.
Le chef du secrétariat du Cabinet a ajouté que le premier ministre souhaite se rendre aussi à Iwate et Miyagi parce qu'il est préoccupé par le manque de progrès dans l'élimination des débris causés par le désastre du 11 mars.
le typhon Talas
Au Japon, le typhon Talas a laissé dans son sillage 47 morts et 56 disparus, principalement dans l'ouest de l'Archipel.
Se déplaçant lentement, la forte tempête tropicale a déversé des quantités record de pluies sur de vastes régions du Japon occidental au cours du week-end.
Ce mardi soir, au moins 2400 personnes étaient encore bloquées dans 32 localités des préfectures de Wakayama, Nara et Mie. Des contingents des Forces d'autodéfense ont été mobilisés pour porter secours à des milliers de personnes isolées dans les régions les plus durement touchées.
Le typhon a également détruit au moins 93 maisons dans 8 préfectures. A présent, il s'est déplacé vers la mer du Japon où il a été abaissé au niveau de zone à basse pression.
Se déplaçant lentement, la forte tempête tropicale a déversé des quantités record de pluies sur de vastes régions du Japon occidental au cours du week-end.
Ce mardi soir, au moins 2400 personnes étaient encore bloquées dans 32 localités des préfectures de Wakayama, Nara et Mie. Des contingents des Forces d'autodéfense ont été mobilisés pour porter secours à des milliers de personnes isolées dans les régions les plus durement touchées.
Le typhon a également détruit au moins 93 maisons dans 8 préfectures. A présent, il s'est déplacé vers la mer du Japon où il a été abaissé au niveau de zone à basse pression.
dimanche 4 septembre 2011
80 pour cent des réacteurs nucléaires japonais sont à présent désactivés.
L'un des réacteurs d'une centrale nucléaire dans le sud-ouest du Japon a été mis à l'arrêt pour inspection de routine. Environ 80 pour cent des réacteurs nucléaires japonais sont à présent désactivés.
La Compagnie d'électricté du Shikoku a arrêté le réacteur numéro 1 de la centrale d'Ikata, dans la préfecture d'Ehime, tôt dimanche, pour effectuer des examens qui devraient durer 3 mois.
Le réacteur numéro 3 de la centrale a également cessé de fonctionner bien que son inspection soit terminée.
Le gouvernement a demandé à l'exploitant d'effectuer un test de résistance sur tous les réacteurs à l'arrêt avant de les remettre en marche. Les autorités préfectorales d'Ehime ont déclaré qu'elles attendraient les résultats du test avant de donner l'autorisation de les réactiver.
Quarante-trois des 54 réacteurs nucléaires que compte le Japon sont désormais à l'arrêt. Aucun calendrier n'a été fixé pour leur remise en service.
La Compagnie d'électricté du Shikoku a arrêté le réacteur numéro 1 de la centrale d'Ikata, dans la préfecture d'Ehime, tôt dimanche, pour effectuer des examens qui devraient durer 3 mois.
Le réacteur numéro 3 de la centrale a également cessé de fonctionner bien que son inspection soit terminée.
Le gouvernement a demandé à l'exploitant d'effectuer un test de résistance sur tous les réacteurs à l'arrêt avant de les remettre en marche. Les autorités préfectorales d'Ehime ont déclaré qu'elles attendraient les résultats du test avant de donner l'autorisation de les réactiver.
Quarante-trois des 54 réacteurs nucléaires que compte le Japon sont désormais à l'arrêt. Aucun calendrier n'a été fixé pour leur remise en service.
vendredi 2 septembre 2011
Le gouvernement a mesuré en juillet et en août les niveaux de radiation à 2696 emplacements
Le gouvernement japonais a publié les résultats des mesures détaillées de radioactivité, effectuées dans les zones évacuées autour de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima Dai-ichi.
Le gouvernement a mesuré en juillet et en août les niveaux de radiation à 2696 emplacements situés à l'intérieur du périmètre de 20 kilomètres interdit d'accès ainsi que dans les zones évacuées adjacentes. Ces mesures, qui ont concerné principalement des écoles et des parcs, sont consultables sur des cartes publiées sur un site web gouvernemental.
La radiation la plus forte a été mesurée dans la ville d'Okuma, dans la préfecture de Fukushima, à environ un kilomètre de la centrale. 139 microsieverts par heure y ont été enregistrés, ce qui correspond à plus de 700 millisieverts par an.
Le gouvernement va utiliser ces données pour mettre en place des plans de décontamination des substances radioactives.
Le gouvernement a mesuré en juillet et en août les niveaux de radiation à 2696 emplacements situés à l'intérieur du périmètre de 20 kilomètres interdit d'accès ainsi que dans les zones évacuées adjacentes. Ces mesures, qui ont concerné principalement des écoles et des parcs, sont consultables sur des cartes publiées sur un site web gouvernemental.
La radiation la plus forte a été mesurée dans la ville d'Okuma, dans la préfecture de Fukushima, à environ un kilomètre de la centrale. 139 microsieverts par heure y ont été enregistrés, ce qui correspond à plus de 700 millisieverts par an.
Le gouvernement va utiliser ces données pour mettre en place des plans de décontamination des substances radioactives.
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