jeudi 29 septembre 2011

Travaux de décontamination projets

Fukushima :
3 stades sportifs d'une capacité de 55.000 personnes, c'est ce que représente les 29 millions de mètres cube de terre contaminée que les autorités japonaises devront éliminées, après l'accident nucléaire de Fukushima. Plus de six mois après le séisme et le tsunami du 11 mars, qui ont provoqué fusions de réacteur, explosions et fuites  radioactives à la centrale de Fukushima Daiichi, sur le littoral nord-est du Japon, la dimension de la tâche commence tout juste à se profiler.

Dossier


Le Japon après le séisme
Les zones contaminées où les taux de radioactivité doivent être réduits pourraient dépasser 2.400 km2 répartis entre Fukushima et quatre préfectures voisines, dit le ministère dans un rapport diffusé mardi, qui constitue sa première estimation de l'ampleur de cet assainissement. La préfecture de Tokyo couvre au total une superficie de 2.170 km2.

Un lieu temporaire pour entreposer les déchets

Le ministère de l'Environnement dit avoir réclamé 450 milliards de yens supplémentaires (plus de 4 milliards d'euros) dans le cadre d'un troisième budget supplémentaire pour l'année prenant fin en mars qui doit être présenté en octobre à la Diète (parlement). Jusqu'ici, le gouvernement a collecté 220 milliards de yens (environ 2,20 milliards d'euros) pour les travaux de décontamination, mais certains experts estiment que la facture atteindra des milliers de milliards de yens. L'élimination dans les zones affectées d'une couche de 5 cm de terre superficielle contenant sans doute du césium signifie que l'on retire l'herbe et les feuilles mortes des forêts, la terre et les feuilles des caniveaux.  Le gouvernement doit décider où entreposer les déchets à titre temporaire et comment les éliminer définitivement.

Les autorités ont interdit aux habitants de pénétrer dans un rayon de 20 km autour de la centrale de la compagnie Tepco, située à 240 km environ de Tokyo. Environ 80.000 personnes ont dû quitter la région de force. Le gouvernement espère réduire de moitié les radiations d'ici deux ans dans les lieux contaminés, en comptant sur la baisse naturelle de la radioactivité sous l'effet du temps et des initiatives humaines.   

le 28 septembre 2011 à 15:55

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