mercredi 4 avril 2012

Le Japon considère un « no-man’s land » à Fukushima

Le ministre de la reconstruction, Tatsuo Hirano, a annoncé le 3 avril qu’il souhaitait mettre un place un « no man’s land » à proximité de la centrale de Fukushima Daiichi. Même si la thèse a été avancée plusieurs fois, il semblerait qu’elle soit sur le point d’être mise en pratique, impliquant le fait que les habitants de cette zone ne pourraient plus jamais y vivre.

« Quant au fait de savoir si nous allons autoriser des gens à vivre près de la centrale, nous pensons qu’une zone d’exclusion permanente sera nécessaire« , s’exprimait le ministre lors d’une réunion avec les dirigeants de la préfecture de Fukushima. Même si aucune surface d’exclusion n’a encore été annoncée, celle-ci devrait couvrir plusieurs kilomètres.

Cette annonce fait suite aux nouvelles consignes de sécurité issues des résultats des tests effectués fin mars. Tests qui avaient indiqué des niveaux de radioactivité de 73 sieverts par heures dans le réacteur numéro 2.

Le maire de Fukushima, Idogawa Katsutaka, est d’accord avec cette option. « Je me suis toujours demandé s’il fallait autoriser les citoyens à vivre dans la zone ou la radioactivité est retombée » explique-t-il.
Le gouvernement a réorganisé les zones d’évacuations en 3 parties et espère pouvoir y faire revenir les habitants un jour. Le nouvelle zone de non-retour sera considérée à part afin d’offrir de l’aide aux évacués qui ne pourront jamais rentrer chez eux.

Pour ce qui est des 3 autres zones, il faudra compter au minimum 5 ans avant de pouvoir revenir dans la première zone où le taux de radiation dépasse les 50 millisieverts par an. Quant à la zone la moins contaminée, avec un niveau inférieur à 20 millisieverts, les habitants devrait pouvoir y retourner très prochainement.


Source : Asahi Shimbun





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