lundi 9 mai 2011

Le premier ministre japonais Naoto Kan a demandé l'arrêt de la centrale nucléaire de Hamaoka

-- Le premier ministre japonais Naoto Kan a demandé l'arrêt de la centrale nucléaire de Hamaoka, dans la préfecture de Shizuoka. Le chef du gouvernement a justifié sa décision en citant le risque élevé d'un puissant séisme dans cette région.



La décision a été annoncée ce vendredi. Tirant les conséquences de l'accident de la centrale de Fukushima, M. Kan a émis le souhait que Hamaoka fasse l'objet d'une sécurité renforcée contre les tremblements de terre et les tsunamis.

Le premier ministre a donc demandé à l'opérateur de Hamaoka, la Compagnie d'électricité du Chubu, de stopper les réacteurs 4 et 5 et de ne pas redémarrer le réacteur 3, actuellement en cours d'inspection de routine. Les réacteurs 1 et 2 sont à l'arrêt car ils doivent être démantelés.

La centrale de Hamaoka est située au coeur d'une zone à fort risque sismique. Les experts craignent depuis longtemps qu'elle ne soit touchée par un séisme de magnitude 8. Dans le même temps, la sûreté de la centrale a souvent été critiquée, notamment par des élus lors des débats parlementaires.

-- La demande d'un arrêt de la centrale nucléaire de Hamaoka est une mesure exceptionnelle, a fait savoir le premier ministre Naoto Kan.

Devant la presse dimanche à Tokyo, le chef du gouvernement a précisé qu'il n'allait pas demander l'arrêt d'autres centrales. M. Kan a demandé à la Compagnie d'életricité du Chubu l'arrêt des réacteurs de la centrale de Hamaoka en raison des risques sismiques. D'après le ministère des Sciences, il existe une probabilité de 87 pour cent qu'un puissant tremblement de terre survienne dans la région.

Jugeant la menace imminente, M. Kan espère que l'entreprise va discuter de la situation et prendre la décision appropriée. Samedi, les dirigeants de la compagnie d'électricité se sont réunis. Ils n'ont pas pris de décision sur la réponse à apporter à la demande du chef du gouvernement.

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