Goshi Hosono, ministre en charge de la Crise nucléaire, a annoncé que le gouvernement japonais envisageait la création d'une commission d'experts afin d'étudier l'impact que pourrait avoir un niveau radioactif annuel de 20 millisieverts.
Lors d'un discours ce samedi à Hamamatsu, dans le centre de l'Archipel, M. Hosono a déclaré que les études faites à partir des incidents nucléaires précédents faisaient craindre qu'une exposition à des niveaux de radiation supérieurs à 100 millisieverts par an avait des répercussions potentielles sur la santé humaine mais qu'une exposition à des niveaux moindres ne permettait pas de conclure qu'elle était nocive pour la santé.
Le ministre estime nécessaire d'approfondir les études relatives à une faible exposition aux substances radioactives qui sont déjà présentes dans l'air.
Il a ajouté que le gouvernement espérait ainsi faire le point, en utilisant comme seuil d'impact sur la santé un niveau de radiation annuel de 20 millisieverts. Il s'agit de la norme recommandée par la Commission internationale de protection radiologique.
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