L'opérateur de la centrale de Fukushima est revenu sur les propos selon lesquels une réaction nucléaire ou un phénomène inquiétant étaient à craindre dans le réacteur numéro 2.
La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a déclaré ce jeudi que la faible quantité de xenon-135 détectée dans le gaz extrait de l'enceinte de confinement du réacteur provenait d'une fission spontanée de deux substances radioactives contenues dans le combustible : le curium-242 et le curium-244.
La quantité enregistrée de xenon-135 correspondait quasiment au volume qu'aurait pu engendrer une fission spontanée de curium radioactif.
Dans un premier temps, Tepco a estimé qu'un phénomène assez grave aurait généré une concentration de xenon à des niveaux plus élevés.
Mais la fission spontanée correspond à une fission nucléaire de substances radioactives autres que l'uranium et ses conséquences sont généralement minimes. Il s'agirait par ailleurs d'un phénomène constant.
Le gouvernement n'est donc pas parvenu à la conclusion qu'un évènement grave se serait produit dans la centrale de Fukushima.
L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle a tenu ce jeudi une conférence de presse à ce sujet.
Selon ses conclusions, le xenon radioactif détecté dans les échantillons de gaz résulterait d'une fission spontanée et dont les conséquences resteraient sans gravité.
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