Ce dimanche marque le premier anniversaire du puissant séisme et du tsunami géant qui ont ravagé le nord-est du Japon, une catastrophe qui a détruit ou endommagé plus de 370 000 maisons et bâtiments.
Le bilan officiel du drame était samedi de 15 854 morts et de 3155 disparus. Plus de 340 000 personnes sont réfugiées dans des logements temporaires, la plupart se trouvant dans les trois préfectures les plus touchées d'Iwate, de Miyagi et de Fukushima.
L'accident nucléaire de la centrale Fukushima Dai-ichi a aggravé l'ampleur de la catastrophe. La menace de la contamination radioactive a contraint quelque 160 000 personnes à quitter leur maison.
La décontamination des zones polluées aux substances radioactives se révèle particulièrement difficile, et la gestion des débris du tsunami a également pris du retard.
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Comparatif
Sur l’échelle internationale
des événements nucléaires, seules deux catastrophes
ont été classées jusqu’à présent au niveau 7, le plus élevé : Fukushima, en 2011, et Tchernobyl (Ukraine), en 1986. Mais
les conséquences
des deux catastrophes ne sont pas de même envergure. D’après
un récent rapport
de l’Institut
de radioprotection
et de sûreté nucléaire français (IRSN),
un an après l’accident de Fukushima,
les rejets d’iode radioactif dans l’atmosphère ont atteint 408 millions
de milliards de becquerels (Bq) :
soit un taux dix fois inférieur aux rejets consécutifs
à l’explosion
de la centrale
de Tchernobyl. Quant au taux de radiation au césium radioactif –àladuréedevieplus longue que l’iode radioactif –, il atteindrait 58 millions de milliards Bq,
soit trois fois moins que pour Tchernobyl. En outre, toujours selon ce rapport,
la superficie des zones touchées au Japon serait nettement inférieure à celle des territoires contaminés autour de la centrale ukrainienne
à l’époque.
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