mercredi 6 juin 2012

Commission de sûreté nucléaire du Japon

Les responsables de la Commission de sûreté nucléaire du Japon ont annoncé qu'ils avaient trouvé des preuves indiquant que l'agence s'était pliée à des pressions de la part d'entreprises énergétiques quand elle avait proposé les mesures de sécurité nucléaire il y a plus de 20 ans.

L'organe de surveillance du nucléaire avait mis en place un groupe de travail pour étudier les effets de la déperdition énergétique à long terme dans les centrales nucléaires.

La Commission a fait savoir que les documents d'archives montraient qu'elle avait tenu des réunions à huis-clos avec les entreprises énergétiques. Les responsables en charge avaient souligné qu'il y avait des risques minimes de déperdition énergétique. Ils s'étaient opposés à toute mesure concrète sur la façon d'agir face à un tel événement.

Les documents montrent que la Commission avait décidé de ne pas ajouter des mesures concernant la déperdition énergétique dans ses directives. Ils ont aussi révélé que le rapport du groupe de travail était basé sur un avant-projet préparé par les entreprises énergétiques.

L'organe de sûreté japonais a rassemblé ces documents à la demande d'une commission parlementaire qui souhaitait passer en revue ses archives. La commission est chargée de l'enquête sur l'accident nucléaire de l'année dernière à la centrale Fukushima Daiichi.

Le président de la Commission Haruki Madarame a déclaré qu'il était regretable que l'agence ait basé son rapport sur l'avant-projet des entreprises énergétiques.


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