Des chercheurs japonais ont découvert que le blé absorbe des quantités relativement faibles de césium radioactif à la racine et qu'il pourrait donc bien résister aux radiations.
Des scientifiques de l'Université de Tokyo ont entrepris des recherches au lendemain de la catastrophe survenue à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, en collaboration avec la préfecture de Fukushima, pour étudier l'impact des substances radioactives sur les produits agricoles.
Ils ont ainsi découvert une teneur en césium radioactif de 280 000 becquerels par kilogramme sur des feuilles de blé ayant poussé avant la catastrophe et exposées aux radiations de la centrale de Fukushima. Sur des grains de blé ayant germé après la catastrophe la teneur en césium radioactif était de 300 becquerels par kilo, soit environ un millième de la quantité prélevée sur les feuilles.
Les scientifiques pensent que le blé n'absorbe qu'une faible quantité de césium radiaoctif par les racines.
Il se pourrait donc que la substance radioactive ne soit pas transmise des feuilles vers les grains, la partie comestible, ce qui en réduirait l'impact.
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