Personne n'a oublié le tremblement de terre suivi d'un gigantesque tsunami, le 11 mars 2011, au Japon. D'autant que la centrale nucléaire de Fukushima continue malheureusement de faire parler d'elle. S'il n'avait fallu que quelques jours pour que des particules radioactives soient repérées dans l'atmosphère aux Etats-Unis, il aura fallu trois ans pour que celles-ci traversent le Pacifique.
Ca y est, le Césium 137 arrive lentement, mais sûrement dans les eaux situées de l'autre côté du Pacifique, annonce le magazine Sciences&Avenir. Il faut dire que sa radioactivité ne diminue de moitié qu'après trente ans, il n'est donc pas difficile à repérer.
Si le puissant courant passant près des côtes japonaises, le Kuroshio, parvient à diluer ces particules radioactives au bout de quatre mois, il n'en reste pas moins aux remous de l'océan de poursuivre le processus, qui reste lent. Et voilà, cette radioactivité a finalement réussi à traverser le Pacifique et il ne faudra pas attendre longtemps avant d'en repérer les traces sur les côtes américaines.
Les chercheurs précisent que ces dernières ne seront pas touchées de façon identique. Ainsi, les côtes de l'Oregon et de l'État de Washington feront face à une radioactivité plus intense mais sur une période brève, tandis qu'en Californie, l'exposition sera plus faible mais aussi plus longue.
"Cependant, les habitants de ces régions ne doivent pas se sentir menacés. La concentration de matières radioactives diminue rapidement en dessous des seuils d'innocuité de l'Organisation mondiale de la santé", assure Erik Van Sebille, auteur de l'étude publiée dans Deep Sea Research et chercheur au Centre d'excellence pour les sciences du climat de l'université de Nouvelle Galle du Sud (Australie).
D'après l'étude, la majorité de la radioactivité devrait toutefois rester confinée dans le Pacifique Nord. Il est à noter que ces calculs n'ont pris en compte que la radioactivité relâchée au moment de la catastrophe et non les fuites qui perdurent sur le site.
Si le puissant courant passant près des côtes japonaises, le Kuroshio, parvient à diluer ces particules radioactives au bout de quatre mois, il n'en reste pas moins aux remous de l'océan de poursuivre le processus, qui reste lent. Et voilà, cette radioactivité a finalement réussi à traverser le Pacifique et il ne faudra pas attendre longtemps avant d'en repérer les traces sur les côtes américaines.
Les chercheurs précisent que ces dernières ne seront pas touchées de façon identique. Ainsi, les côtes de l'Oregon et de l'État de Washington feront face à une radioactivité plus intense mais sur une période brève, tandis qu'en Californie, l'exposition sera plus faible mais aussi plus longue.
"Cependant, les habitants de ces régions ne doivent pas se sentir menacés. La concentration de matières radioactives diminue rapidement en dessous des seuils d'innocuité de l'Organisation mondiale de la santé", assure Erik Van Sebille, auteur de l'étude publiée dans Deep Sea Research et chercheur au Centre d'excellence pour les sciences du climat de l'université de Nouvelle Galle du Sud (Australie).
D'après l'étude, la majorité de la radioactivité devrait toutefois rester confinée dans le Pacifique Nord. Il est à noter que ces calculs n'ont pris en compte que la radioactivité relâchée au moment de la catastrophe et non les fuites qui perdurent sur le site.
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