Un conseiller de l'ancien premier ministre japonais Naoto Kan a révélé que Tepco, l'exploitant de la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi, avait promis il y a deux ans de construire des barrières pour prévenir les fuites d'eau radioactive dans l'installation. Une promesse qui n'a pas été tenue.
Sumio Mabuchi, membre exécutif du Parti démocrate du Japon, le PDJ, a déclaré mercredi lors d'une réunion du parti que Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo, avait convenu avec le gouvernement en juin 2011 de construire des protections autour des bâtiments du réacteur. Le PDJ était alors au pouvoir.
Peu après le début de la crise dans la centrale en mars 2011, M. Mabuchi assistait le gouvernement, en qualité de conseiller du premier ministre, pour répondre à la situation.
Selon M. Mabuchi, Tepco avait demandé au gouvernement de ne pas annoncer l'accord sur la construction de barrières, indiquant craindre que le coût de ces travaux, soit un milliard de dollars, pouvait s'ajouter à sa dette et semer la confusion sur les marchés.
M. Mabuchi a déclaré que le gouvernement avait convenu de ne pas rendre public cet accord.
Il a ajouté que Tepco avait promis d'honorer l'accord en construisant immédiatement des barrières, mais n'a pas effectué les travaux.
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