vendredi 3 juin 2011

contrôles de contamination interne

La préfecture de Fukushima a décidé de soumettre les habitants des environs de la centrale nucléaire à des contrôles de contamination interne.

Les riverains redoutent de plus en plus les conséquences sanitaires de l'accident survenu dans la centrale Fukushima Dai-ichi.

Des contrôles médicaux sont d'ores-et-déjà proposés à tous les habitants de la préfecture mais il s'agit à présent d'évaluer les risques éventuels de contamination interne, par ingestion ou respiration.

Les personnes vivant aux abords de la centrale et dans les proches environs sont concernées en priorité.

Un appareil appelé "whole-body counter" permet de mesurer avec précision le niveau de radioactivé dans l'organisme.

Toutefois, la préfecture ne dispose aujourd'hui que d'un seul appareil, ce qui limite le rythme des contrôles à 10 examens quotidiens. Les instituts de recherche et tous les organismes équipés de ce dispositif sont donc sollicités.

Les autorités préfectorales s'efforcent également de se procurer 2 appareils disponibles dans la ville d'Okuma, à l'intérieur de la zone d'évacuation.
-- L'hôpital universitaire de Nagasaki annonce que 40 pour cent des personnes envoyées dans la préfecture de Fukushima après le séisme ont subi une exposition de leurs organes internes aux radiations.

L'hôpital a effectué des tests sur tous les secouristes envoyés par la préfecture de Nagasaki dans la région de Fukushima. Ces derniers, notamment des médecins, ont passé environ une semaine en mars à aider le personnel des institutions préfectorales ou des établissements hospitaliers de Fukushima juste après l'accident de la centrale nucléaire.

L'hôpital de Nagasaki précise que de l'iode radioactif a été détecté chez 34 secouristes, soit 40 pour cent environ des 87 personnes examinées. Du césium radioactif a également été détecté chez certaines personnes. Ces deux substances, l'iode et le césium radioactif ne sont pas naturellement présentes dans le corps humain.

Cependant les médecins soulignent que les quantités de substances radioactives relevées sont extrêmement faibles et ne posent aucun problème sanitaire.

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