lundi 20 juin 2011

ouverture portes réacteur 2

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, s'efforce de restaurer un système de décontamination d'eau radioactive qui a dû être désactivé vendredi après une courte période de fonctionnement.

L'opérateur de la centrale a effectué un test de plus de quatre heures dans la nuit de dimanche pour déterminer les causes d'une élévation rapide de la radioactivité dans le système.

Les ingénieurs de Tepco pensent que la densité de substances radioactives dans l'eau contaminée dépassait les prévisions.

Ils pensaient à l'origine que le dispositif avait absorbé de grandes quantités d'huile et de boue contenant des substances radioactives. Mais un test effectué dimanche a montré que des taux élevés de radiation étaient enregistrés lorsque le dispositif était réglé sur le niveau d'absorption le plus faible des trois disponibles.

Le volume d'eau radioactive augmente de 500 tonnes par jour, de l'eau douce étant continuellement injectée dans les réacteurs pour les refroidir.

Les installations de stockage d'eau contaminée se remplissent et tout retard pris dans la remise en marche du système pourrait aboutir à des débordements dans environ une semaine.




-- Selon Tepco, l'humidité élevée à l'intérieur d'un des bâtiments des réacteurs a baissé après que la compagnie a pratiqué une ouverture pour évacuer l'air.

Les travaux de restauration à l'intérieur du bâtiment du réacteur 2 ont été rendus difficiles par un taux d'humidité de près de 100 pour cent provoqué par de la vapeur qui s'échapperait de l'enceinte de confinement et de la piscine de stockage de combustible irradié du réacteur.

La compagnie a pratiqué l'ouverture lundi matin après avoir filtré les substances radioactives contenues dans l'air à l'intérieur du bâtiment.

L'opérateur de la centrale estime que le taux d'humidité à proximité de l'ouverture et en plusieurs autres points a été abaissée à environ 60 pour cent.

Tepco espère que les techniciens pourront pénétrer dans le bâtiment pour commencer à étalonner une jauge de niveau d'eau pour le réacteur et effectuer d'autres opérations.




--
La France a détecté du césium en quantité supérieure aux normes légales dans des feuilles de thé vert importées de la préfecture de Shizuoka, dans le centre du Japon.

Vendredi, les autorités sanitaires françaises ont annoncé avoir examiné ces feuilles, transportées par avion et arrivées à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, près de Paris. Elles ont relevé 1 038 becquerels par kg de césium radioactif. Ce taux est deux fois supérieur à la norme fixée par l'Union européenne, qui est à 500 becquerels par kg. 500 becquerels par kg équivaut également à la limite légale décidée par le Japon pour envisager l'interruption d'une expédition.

C'est la première fois depuis l'accident de la centrale de Fukushima que des aliments japonais sont découverts en France avec un taux de radioactivité supérieur aux normes.

A la fin du mois de mars, l'Union européenne a demandé aux Etats membres de contrôler les niveaux de radioactivité des produits alimentaires venus de 13 préfectures du Japon, notamment celles de Fukushima et de Tokyo. Shizuoka ne faisait pas partie des 13 préfectures visées par la mesure.




-- La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, s'efforce de réduire le taux élevé de radiation découvert dans le réacteur 4 de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

L'opérateur de la centrale a commencé dimanche à injecter de l'eau dans une piscine au niveau supérieur du bâtiment du réacteur 4, utilisée pour stocker du matériel lourd contaminé par les radiations.

Le réacteur numéro 4 était fermé pour une inspection de routine lorsqu'il a été frappé par le séisme et le tsunami du 11 mars.


Du matériel lourd provenant du réacteur a été enlevé et plongé dans la piscine pour enrayer la production de rayonnements ionisants.


Tepco a découvert que le niveau de l'eau de la piscine avait baissé à environ un tiers de sa capacité le 11 juin.


Le matériel en question aurait été exposé à la radioactivité et produirait des taux élevés de radiation.

L'opérateur craint un ralentissement des travaux de restauration dans le réacteur 4 du fait de la radioactivité élevée.

Ainsi, selon Tepco, le taux de radiation au niveau supérieur du bâtiment est si élevé que les techniciens ne peuvent pas y entrer. Néanmoins, si le matériel est de nouveau submergé la radioactivité baissera, permettant la reprise des opérations.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire