mercredi 29 juin 2011

Nouvelle carte des zones touchées au Japon

Selon l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, le système fonctionne désormais normalement.

Les contrôles de santé ont commencé pour les personnes susceptibles d'avoir été exposées sévèrement à la contamination radioactive émanant de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Dix personnes ont subi des examens lundi dans un centre spécialisé proche de Tokyo. Les autorités prévoient de contrôler plus de deux millions de résidents de la préfecture de Fukushima.

Les premiers examens concerneront environ 28 mille résidents de trois municipalités situées à proximité de la centrale : le village d'Iitate et les villes de Kawamata et de Namie. Des taux de radiation relativement élevés ont été mesurés dans ces trois localités.

Les personnes examinées devront donner des détails sur leur vie quotidienne depuis l'accident nucléaire du 11 mars afin qu'une estimation puisse être faite de leur degré d'exposition aux radiations.

Plus de 2900 personnes devront également se soumettre à un examen anthropogammamétrique, qui permettra de déterminer leur degré de contamination radioactive interne.

La généralisation des contrôles de santé à tous les résidents de la préfecture devrait commencer en août.

-- Certains résidents de la préfecture de Fukushima subiront des examens destinés à mesurer leur degré de contamination radioactive interne. L'exposition interne peut-être causée par l'inhalation ou la consommation de substances radioactives, ou peut faire suite à des blessures de la peau.

Une fois dans le corps, les substances radioactives sont peu à peu excrétées, c'est pourquoi des examens d'urine seront menés afin de déterminer le degré d'exposition.

Les personnes examinées devront également entrer dans un appareil, l'anthropogammamètre, qui analysera le degré de radiation émis depuis l'intérieur de leur corps et déterminera le type de substances radioactives encore présentes dans leur organisme.

Le degré de radiation interne sera également estimé avec l'aide d'un questionnaire, qui permettra de déterminer quand et comment les personnes examinées sont susceptibles d'avoir été exposées à des substances radioactives.

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Le ministre récemment nommé pour se charger de la catastrophe nucléaire espère réduire d'ici la mi-juillet la zone d'évacuation autour de la centrale endommagée de Fukushima.

Goshi Hosono a souligné ce mardi à Tokyo que le contrôle sur les installations de la centrale s'améliorait un peu à la fois.

Tepco, l'opérateur de la centrale, affirme vouloir achever d'ici le 17 juillet la première phase de son plan de reprise de contrôle sur les installations.

M. Hosono a dit espérer que, d'ici cette date, le système de refroidissement des réacteurs sera stabilisé et qu'il n'y aura plus de risque d'explosion d'hydrogène. Si cet état de choses est confirmé, certains évacués pourront rentrer dans leurs foyers, a laissé entendre M. Hosono.




-- Tepco, l'opérateur de la centrale de Fukushima, a remis en service un nouveau système de refroidissement par recyclage d'eau après avoir réparé une fuite survenue sur une canalisation.

Ce mardi après-midi, Tepco a activé une pompe du circuit d'injection d'eau après avoir vérifié les connexions des tuyaux et pris les mesures pour prévenir une forte hausse de la pression hydraulique dans les canalisations. Selon l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, le système fonctionne désormais normalement.

Tepco avait été contraint d'arrêter le système lundi après seulement 90 minutes de marche, en raison d'une fuite d'eau qui a duré au maximum deux minutes et a laissé s'écouler environ une tonne d'eau.

Selon l'entreprise, de l'eau a giclé à cause d'une connexion défectueuse parce qu'elle n'avait pas pris de mesures pour empêcher une forte montée de la pression d'eau.

Rappelons que le système est conçu de manière à pomper l'eau fortement radioactive accumulée dans les bâtiments des réacteurs, à la décontaminer et à la réinjecter dans les réacteurs comme liquide de refroidissement

contrôles de santé pour les habitants de la préfecture de Fukushima

Nous avons demandé aujourd'hui au vice-directeur de l'Institut du réacteur de recherche de l'université de Kyoto, Sentaro Takahashi, de nous parler des contrôles de santé pour les habitants de la préfecture de Fukushima, qui ont commencé lundi. L'objectif est de détecter une éventuelle exposition aux radiations. M. Takahashi est un expert des contrôles de sécurité liés aux radiations.

Radio Japon
Pourriez-vous nous expliquer en quoi consistent ces contrôles de santé ?

Sentaro Takahashi
Il y a deux types d'exposition aux radiations : l'exposition externe, c'est-à-dire une exposition aux rayonnements ionisants et l'exposition interne provoquée par l'inhalation de substances radioactives en suspension dans l'air ou l'ingestion de denrées alimentaires contaminées par les radiations.
Dans la préfecture de Fukushima, les taux de radiation dans certaines zones atteindraient ou dépasseraient même 20 millisieverts. C'est le niveau annuel maximal autorisé par le gouvernement dans les situations d'urgence. Dans de telles conditions, il est important de vérifier à plusieurs reprises les niveaux possibles d'exposition aux radiations pour chaque habitant, afin que les autorités puissent utiliser les données et prendre des mesures appropriées.

Radio Japon
Certains critiques se demandent si des données précises peuvent vraiment être obtenues grâce à des examens commencés trois mois après le début de la crise. Quelle est votre opinion sur la question ?

Sentaro Takahashi
Il est vrai que des voix se sont élevées dans ce sens. Mais l'exposition approximative aux radiations peut être estimée en examinant simplement certains détails de la vie quotidienne des habitants, en leur demandant par exemple où ils sont allés dans la journée avant de rentrer chez eux un jour particulier. Des informations plus détaillées, concernant par exemple le temps passé à l'extérieur, ne seraient pas vraiment essentielles.
Je pense que les derniers contrôles, même effectués maintenant, peuvent produire des données suffisantes sur l'exposition aux radiations.
Au Japon, des examens similaires ont été mis en place, après un certain temps, pour les victimes des bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki, ainsi que pour les personnes affectées par des accidents qui se sont produits dans le passé, dans des installations nucléaires.
Les habitants de Fukushima peuvent se référer aux données des derniers examens de santé pour évaluer la façon dont ils ont été exposés aux radiations dans leur vie quotidienne et envisager des mesures pour minimiser leur exposition aux radiations à l'avenir.

Radio Japon
Y a-t-il des mesures particulières que le gouvernement et les administrations locales devraient prendre, concernant les contrôles ?

Sentaro Takahashi
Les municipalités qui offrent les examens de santé doivent faire attention à ne pas trop insister sur les données numériques lorsqu'ils publieront les résultats.
Mettre l'accent sur les seuls chiffres, notamment le niveau moyen d'exposition aux radiations et les risques pour la santé sous forme de pourcentage pourrait susciter des craintes injustifiées au sein de la population.
La limite annuelle actuelle d'exposition aux radiations est fixée à 20 millisieverts, mais il s'agit de la limite pour les travailleurs du nucléaire qui subissent des contrôles fréquents. Elle ne concerne pas les citoyens ordinaires.
La Commission internationale sur la radioprotection a fixé elle aussi à 20 millisieverts la limite pour les situations d'urgence.
Mais la commission autorise seulement une telle exposition à condition que les taux de radiation puissent être réduits dans un proche avenir à la limite permise de 1 millisievert pour les situations non urgentes.
Pour s'assurer que les habitants puissent vivre sans craindre les radiations, des mesures doivent être prises pour limiter l'exposition annuelle à 1 millisievert, conformément à la loi.

C'était Sentaro Takahashi, vice-directeur de l'Institut du réacteur de recherche de l'université de Kyoto.

lundi 27 juin 2011

1850 tonnes d'eau contaminée ont été traitées

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La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, envisage de redémarrer dès ce lundi un système de décontamination de l'eau hautement radioactive dans la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

L'eau contaminée continue à s'accumuler, les techniciens injectant de l'eau continuellement pour refroidir les réacteurs.

Tepco a dû suspendre les essais du système à plusieurs reprises, étant confronté à des problèmes liés au fonctionnement d'un dispositif d'élimination des substances radioactives.

Mais la compagnie annonce avoir réussi à résoudre le problème en utilisant un matériau absorbant différent pour le dispositif.


Tepco précise que 1850 tonnes d'eau contaminée ont été traitées au cours des essais et que l'eau recyclée sera utilisée pour refroidir les réacteurs dès ce lundi après-midi.


-- Des contrôles de santé pour plus de deux millions d'habitants de la préfecture de Fukushima ont commencé ce lundi.

Les autorités préfectorales vont donner la priorité aux quelque 28 mille habitants des trois communautés proches de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, à savoir le village d'Iitate et les villes de Kawamata et Namie.

Une enquête portera sur le mode de vie de ces personnes après la double catastrophe du 11 mars qui a endommagé la centrale. Les niveaux d'exposition externes seront estimés en comparant le comportement des personnes interrogées aux données de radiation recueillies dans l'atmosphère et au sol.


Un appareil médical spécial sera utilisé pour vérifier les niveaux de radiation internes de plus de 2900 personnes.

jeudi 23 juin 2011

baisse considérable du niveau d'humidité dans le bâtiment du réacteur 2

-- Six des dix municipalités voisines de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi ont déclaré qu'elles n'avaient reçu de notification d'évacuation ni de la part du gouvernement ni des autorités locales après l'accident nucléaire du 11 mars.

La NHK a interviewé les 10 minicipalités dans la préfecture de Fukushima qui ont reçu l'ordre d'évacuer et leur a demandé si des informations leur avaient été transmises quant à la manière dont ils devaient évacuer leurs résidents et où ils devaient se rendre.

Le gouvernement central et les autorités locales doivent donner de telles informations aux municipalités concernées dans le cas d'accidents graves dans des centrales nucléaires.

L'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, avait elle aussi été priée de tenir les 5 municipalités voisines informées de la situation à la centrale nucléaire mais elle ne l'aurait pas fait de manière adéquate.

L'une des municipalités, la ville d'Okuma, a reçu 80 messages par fax de la part de la compagnie tandis que la ville de Namie n'en a reçu aucun.

La ville de Namie a déclaré que le manque d'informations a été la cause de retard dans le processus d'appels à l'évacuation, de demande de refuges provoquant un sentiment de confusion.

Le gouvernement, la préfecture de Fukushima et la compagnie ont déclaré avoir tenté de contacter les municipalités par différents moyens mais n'y étaient pas parvenus, ceci probablement dû à des communications coupées en raison du puissant séisme.

Ils ont par ailleurs annoncé leur intention d'améliorer leurs équipements de communication.

-- Tepco, l'opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima a constaté une baisse considérable du niveau d'humidité dans le bâtiment du réacteur 2, mais la radioactivité reste élevée dans certaines parties de l'immeuble.

L'humidité extrêmement élevée a été un des facteurs qui ont contrecarré les travaux à l'intérieur du bâtiment du réacteur. Le niveau d'humidité se situait en effet à 99,9 pour cent jusqu'à samedi, quand Tepco a décidé d'ouvrir les portes pour faire baisser le niveau après avoir filtré l'air radioactif à l'intérieur.

Ce mercredi après-midi, des travailleurs ont relevé que les taux d'humidité à l'intérieur du bâtiment oscillaient entre 46 et 65 pour cent selon les endroits.

Suite à ces constatations, ils ont commencé à réparer une jauge d'eau et à installer des caméras de surveillance au rez-de-chaussée.

Toutefois, des niveaux élevés de radiation ont été enregistrés en certains points du premier étage. Dans un endroit, les mesures ont atteint 97,2 millisieverts par heure, alors qu'elles étaient entre 15 et 60 millisieverts par heure au rez-de-chaussée.

L'eau contaminée par des substances radioactives a atteint une profondeur de 6,1 mètres dans le sous-sol et les niveaux en surface se situent entre 388 et 430 millisieverts par heure.

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Le Congrès du Japon contre les bombes atomiques et les bombes à hydrogène prévoit d'organiser une conférence contre l'énergie nucléaire le mois prochain dans la préfecture de Fukushima, site de la centrale endommagée de Fukushima Dai-ichi.

L'organisation a déclaré qu'ils se rendraient entre autres dans la capitale de la préfecture à l'occasion d'une conférence mondiale. Cette conférence aura également lieu à Hiroshima, Nagasaki et Okinawa.

La conférence de Fukushima, prévue pour le 31 juillet comprendra des interventions de survivants des bombardements de Hiroshima et Nagasaki. Des discussions sur la production d'électricité à partir de l'atome auront également lieu. Les participants à la conférence monteront sur une scène et défileront dans un appel à la suspension ou à l'abandon de l'énergie nucléaire.

"J'espère que cette conférence contribuera au choix d'une société où le nucléaire sera abandonné par un consensus national" a déclaré Yasunari Fujimoto, le secrétaire général de l'organisation. Il a ajouté que la priorité devrait être donnée à la vie du peuple japonais et non à l'économie.

Un autre groupe antinucléaire, le Conseil contre les bombes atomiques et les bombes à hydrogène du Japon, prévoit lui aussi de discuter de l'éradication totale de l'énergie nucléaire lors de sa conférence mondiale à Hiroshima et Nagasaki en août.

Un troisième groupe, la Confédération des organisations des survivants des bombes A et H a également annoncé qu'il ferait la promotion de sa campagne contre le nucléaire.

mardi 21 juin 2011

Un robot développé au Japon pour opérer dans la centrale nucléaire



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Un robot développé au Japon pour opérer dans la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi a été transporté sur les lieux par camion lundi. Ce sera le premier robot de construction japonaise à être utilisé dans la centrale depuis le début de la crise nucléaire en mars.

Le robot en question, qui a été conçu par des chercheurs de l'Institut technologique de Chiba et de l'université du Tohoku entre autres, a été adapté pour pouvoir être utilisé à l'intérieur des bâtiments où se trouvent les réacteurs alors que les taux de radiation y demeurent élevés.

L'appareil est équipé d'un dispositif lui permettant de collecter de l'eau radioactive pour ensuite procéder à des mesures. Il dispose également de chenilles qui lui permettent de se déplacer librement dans les débris et de monter ou descendre des escaliers raides.

Les employés de la Compagnie d'électricité de Tokyo commenceront par faire des essais dans le bâtiment du réacteur numéro 5.

Selon Eiji Koyanagi, de l'Institut technologique de Chiba, le robot est télécommandé, ce qui permet aux travailleurs de réunir des informations à distance et limite leur exposition aux radiations.





-- La France a détecté du césium en quantité supérieure aux normes légales dans des feuilles de thé vert importées de la préfecture de Shizuoka, dans le centre du Japon.

Vendredi, les autorités sanitaires françaises ont annoncé avoir examiné ces feuilles, transportées par avion et arrivées à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, près de Paris. Elles ont relevé 1 038 becquerels par kg de césium radioactif. Ce taux est deux fois supérieur à la norme fixée par l'Union européenne, qui est à 500 becquerels par kg. 500 becquerels par kg équivaut également à la limite légale


-- Selon Tepco, l'humidité élevée à l'intérieur d'un des bâtiments des réacteurs a baissé après que la compagnie a pratiqué une ouverture pour évacuer l'air.

Les travaux de restauration à l'intérieur du bâtiment du réacteur 2 ont été rendus difficiles par un taux d'humidité de près de 100 pour cent provoqué par de la vapeur qui s'échapperait de l'enceinte de confinement et de la piscine de stockage de combustible irradié du réacteur.

La compagnie a pratiqué l'ouverture lundi matin après avoir filtré les substances radioactives contenues dans l'air à l'intérieur du bâtiment.

L'opérateur de la centrale estime que le taux d'humidité à proximité de l'ouverture et en plusieurs autres points a été abaissée à environ 60 pour cent.

Tepco espère que les techniciens pourront pénétrer dans le bâtiment pour commencer à étalonner une jauge de niveau d'eau pour le réacteur et effectuer d'autres opérations.




-- Pour notre commentaire d'aujourd'hui, nous avons demandé au professeur Akio Koyama, de l'Institut du réacteur de recherche de l'université de Kyoto, de nous parler de l'arrêt provisoire du système de décontamination d'eau à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Radio Japon
Ce système de décontamination d'eau est constitué de plusieurs modules, parmi lesquels un dispositif d'élimination d'huile, une unité pour absorber les substances radioactives et une autre pour les précipiter. Le problème le plus récent dont a été victime le système s'est produit lors de la deuxième étape, c'est-à-dire celle de l'absorption des substances radioactives. Quelle est l'origine de ce problème ?

Akio Koyama
Le dispositif d'élimination d'huile est conçu pour enlever une quantité suffisante d'huile et de boue radioactives. Mais je pense qu'un volume insuffisant a été éliminé dans ce cas. Après avoir traité l'eau avec ce dispositif, l'opérateur a fait passer l'eau dans l'unité chargée d'absorber les substances radioactives. Cette unité a pour fonction d'absorber les substances ionisées et dissoutes dans l'eau, ce qui la rend peu efficace pour traiter les impuretés telles que l'huile et la boue.
L'étape suivante consistait à précipiter les substances radioactives. Mais avant d'effectuer cette opération à l'aide de produits chimiques, le dispositif commence par retirer diverses impuretés.
Lors de la dernière opération en date, le dispositif chargé de précipiter les impuretés allait être utilisé après l'unité d'absorption.
Cette décision a probablement été prise parce que l'élimination de l'importante quantité de césium présente dans l'eau était prioritaire. Je pense que la priorité aurait dû être d'éliminer les impuretés, dans ce cas.
Des enquêtes sont menées sur les raisons de l'arrêt du système de décontamination. En règle générale, il est préférable de ne pas laisser de l'huile s'introduire dans les dispositifs, ce qui pourrait provoquer un dysfonctionnement. Je propose par conséquent d'améliorer les fonctions du dispositif d'élimination d'huile avant que de l'eau soit injectée dans le système.

Radio Japon
Des problèmes similaires au dernier en date risquent-ils d'affecter le calendrier de restauration tout entier ?

Akio Koyama
A mon avis, l'opérateur de la centrale a essayé de trop faire et trop tôt, dans l'espoir de respecter la date limite qu'il s'était fixée. Mais même si le processus dans son ensemble subissait du retard à cause du dernier incident, ce retard n'aggravera pas la situation dans la centrale, tant que l'état des réacteurs ne se dégrade pas.
Des problèmes supplémentaires pourraient survenir, aussi le calendrier pourrait nécessiter des modifications.

C'était le professeur Akio Koyama, de l'Institut du réacteur de recherche de l'université de Kyoto, qui nous parlait de l'arrêt provisoire du système de décontamination d'eau à la centrale de Fukushima.




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La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, s'efforce de réduire le taux élevé de radiation découvert dans le réacteur 4 de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

L'opérateur de la centrale a commencé dimanche à injecter de l'eau dans une piscine au niveau supérieur du bâtiment du réacteur 4, utilisée pour stocker du matériel lourd contaminé par les radiations.

Le réacteur numéro 4 était fermé pour une inspection de routine lorsqu'il a été frappé par le séisme et le tsunami du 11 mars.

Du matériel lourd provenant du réacteur a été enlevé et plongé dans la piscine pour enrayer la production de rayonnements ionisants.

Tepco a découvert que le niveau de l'eau de la piscine avait baissé à environ un tiers de sa capacité le 11 juin.

Le matériel en question aurait été exposé à la radioactivité et produirait des taux élevés de radiation.

L'opérateur craint un ralentissement des travaux de restauration dans le réacteur 4 du fait de la radioactivité élevée.

Ainsi, selon Tepco, le taux de radiation au niveau supérieur du bâtiment est si élevé que les techniciens ne peuvent pas y entrer. Néanmoins, si le matériel est de nouveau submergé la radioactivité baissera, permettant la reprise des opérations.






-- Les portes d'un des réacteurs sinistrés de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi ont été ouvertes dans un effort pour réduire l'humidité à l'intérieur du bâtiment.

Selon la compagnie d'électricité de Tokyo, l'humidité aux abords de l'entrée du bâtiment était descendue à 58,7 pour cent lundi, après l'ouverture d'une première porte.

La seconde porte a été ouverte dans l'après-midi.

L'opérateur espère maintenant que les travailleurs vont pouvoir entrer dans le bâtiment pour commencer à calibrer une jauge de niveau d'eau du réacteur et se livrer à d'autres tâches.

Tepco affirme qu'aucun changement significatif n'a été relevé dans les taux de radiation à l'extérieur du bâtiment après l'ouverture des portes.




-- L'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi a exprimé l'espoir de pouvoir remettre en fonctionnement d'ici quelques jours son système de décontamination de l'eau.

Le système s'est arrêté samedi après qu'un composant destiné à absorber les substances radioactives eût atteint les limites de ses capacités, cinq heures seulement après la mise en marche du dispositif.

Le relevé de mesures faites autour d'un des appareils a révélé des niveaux de radiation supérieurs aux prévisions.

Selon des ingénieurs de la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, la densité de substances radioactives dans l'eau contaminée s'est avérée supérieure aux estimations.


Les eaux résiduelles radioactives entravent les efforts pour ramener les réacteurs sous contrôle.

lundi 20 juin 2011

ouverture portes réacteur 2

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, s'efforce de restaurer un système de décontamination d'eau radioactive qui a dû être désactivé vendredi après une courte période de fonctionnement.

L'opérateur de la centrale a effectué un test de plus de quatre heures dans la nuit de dimanche pour déterminer les causes d'une élévation rapide de la radioactivité dans le système.

Les ingénieurs de Tepco pensent que la densité de substances radioactives dans l'eau contaminée dépassait les prévisions.

Ils pensaient à l'origine que le dispositif avait absorbé de grandes quantités d'huile et de boue contenant des substances radioactives. Mais un test effectué dimanche a montré que des taux élevés de radiation étaient enregistrés lorsque le dispositif était réglé sur le niveau d'absorption le plus faible des trois disponibles.

Le volume d'eau radioactive augmente de 500 tonnes par jour, de l'eau douce étant continuellement injectée dans les réacteurs pour les refroidir.

Les installations de stockage d'eau contaminée se remplissent et tout retard pris dans la remise en marche du système pourrait aboutir à des débordements dans environ une semaine.




-- Selon Tepco, l'humidité élevée à l'intérieur d'un des bâtiments des réacteurs a baissé après que la compagnie a pratiqué une ouverture pour évacuer l'air.

Les travaux de restauration à l'intérieur du bâtiment du réacteur 2 ont été rendus difficiles par un taux d'humidité de près de 100 pour cent provoqué par de la vapeur qui s'échapperait de l'enceinte de confinement et de la piscine de stockage de combustible irradié du réacteur.

La compagnie a pratiqué l'ouverture lundi matin après avoir filtré les substances radioactives contenues dans l'air à l'intérieur du bâtiment.

L'opérateur de la centrale estime que le taux d'humidité à proximité de l'ouverture et en plusieurs autres points a été abaissée à environ 60 pour cent.

Tepco espère que les techniciens pourront pénétrer dans le bâtiment pour commencer à étalonner une jauge de niveau d'eau pour le réacteur et effectuer d'autres opérations.




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La France a détecté du césium en quantité supérieure aux normes légales dans des feuilles de thé vert importées de la préfecture de Shizuoka, dans le centre du Japon.

Vendredi, les autorités sanitaires françaises ont annoncé avoir examiné ces feuilles, transportées par avion et arrivées à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, près de Paris. Elles ont relevé 1 038 becquerels par kg de césium radioactif. Ce taux est deux fois supérieur à la norme fixée par l'Union européenne, qui est à 500 becquerels par kg. 500 becquerels par kg équivaut également à la limite légale décidée par le Japon pour envisager l'interruption d'une expédition.

C'est la première fois depuis l'accident de la centrale de Fukushima que des aliments japonais sont découverts en France avec un taux de radioactivité supérieur aux normes.

A la fin du mois de mars, l'Union européenne a demandé aux Etats membres de contrôler les niveaux de radioactivité des produits alimentaires venus de 13 préfectures du Japon, notamment celles de Fukushima et de Tokyo. Shizuoka ne faisait pas partie des 13 préfectures visées par la mesure.




-- La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, s'efforce de réduire le taux élevé de radiation découvert dans le réacteur 4 de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

L'opérateur de la centrale a commencé dimanche à injecter de l'eau dans une piscine au niveau supérieur du bâtiment du réacteur 4, utilisée pour stocker du matériel lourd contaminé par les radiations.

Le réacteur numéro 4 était fermé pour une inspection de routine lorsqu'il a été frappé par le séisme et le tsunami du 11 mars.


Du matériel lourd provenant du réacteur a été enlevé et plongé dans la piscine pour enrayer la production de rayonnements ionisants.


Tepco a découvert que le niveau de l'eau de la piscine avait baissé à environ un tiers de sa capacité le 11 juin.


Le matériel en question aurait été exposé à la radioactivité et produirait des taux élevés de radiation.

L'opérateur craint un ralentissement des travaux de restauration dans le réacteur 4 du fait de la radioactivité élevée.

Ainsi, selon Tepco, le taux de radiation au niveau supérieur du bâtiment est si élevé que les techniciens ne peuvent pas y entrer. Néanmoins, si le matériel est de nouveau submergé la radioactivité baissera, permettant la reprise des opérations.


samedi 18 juin 2011

5 heures plus tard filtre américain HS

-- La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a suspendu l'opération d'un système de décontamination d'eau hautement radioactive à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi car l'une des parties avait atteint sa limite maximale d'exposition aux radiations en moins de 5 heures.

Le système avait été mis en service hier vendredi soir.

L'un des composants du système utilise de la zéolite, un minéral qui absorbe le césium radioactif. Une pièce du dispositif de fabrication américaine était censée durer un mois. Mais la radiation dépassant les 4 millisieverts par heure, limite maximale autorisée par le constructeur, a rendu la pièce inutilisable. C'est pourquoi il a fallu la remplacer plus tôt que prévu.

Tôt ce matin samedi, Tepco a suspendu l'opération utilisant le dispositif, pour tenter de découvrir la cause d'un tel phénomène.
"Jusqu'à présent, aucune anormalité dans le système ou fuite d'eau n'a été détectée" a déclaré l'entreprise.











La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a rédigé un document détaillant en une cinquantaine de pages ce qui s'est passé à la centrale de Fukushima dans les cinq jours qui ont suivi le séisme et le tsunami du 11 mars.

Les informations données se concentrent sur les réacteurs 1, 2 et 3 et sur les mesures prises par l'entreprise pour faire face aux problèmes rencontrés. Le document comprend des photos prises à l'intérieur de la centrale et des témoignages de techniciens ayant participé aux opérations.

La compagnie évoque par exemple l'obligation pour les travailleurs de s'équiper d'un masque et de bouteilles à oxygène pour contrôler les pompes à l'intérieur du réacteur numéro 2, ce qui leur a fait perdre du temps. Ils ont en effet pris une heure pour s'équiper alors que l'opération ne prend en temps normal que 10 minutes.

Le document, qui sera bientôt rendu public, montre également l'état des bâtiments des réacteurs après les explosions d'hydrogène et les dommages causés à l'intérieur des installations par le séisme et le tsunami.



-- Une organisation du travail a appelé les autorités sanitaires à effectuer des contrôles d'exposition aux radiations stricts sur les techniciens de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

C'est la requête qui a été adressée, hier vendredi, par les membres du Centre japonais de ressources pour la santé et la sécurité, un groupe majoritairement composé de syndicats et de médecins, lors d'une rencontre à Tokyo avec les représentants des ministères de la Santé et du Travail ainsi que d'autres responsables.

Le groupe a souhaité connaître les raisons de la décision d'élever le niveau d'exposition d'urgence de 100 à 250 millisieverts.

Suite à certaines révélations et plusieurs cas de surexposition, ils ont également appelé à des contrôles plus stricts sur les limites d'exposition aux radiations subies par les techniciens.

Un responsable du gouvernement a déclaré que la protection des techniciens interdit tout cas de surexposition et que la limite de 250 millisieverts n'aurait jamais dû être dépassée.



-- La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, doit rendre public ce vendredi un nouveau calendrier de résolution des problèmes à la centrale nucléaire de Fukushima.

Deux mois après avoir rédigé un premier agenda, l'entreprise a choisi d'en faire un nouveau, qui mentionnera notamment des mesures pour la santé des travailleurs engagés dans des opérations en milieu hautement radioactif.

Ces nouvelles mesures, ainsi que celles sur la gestion des émissions radioactives, s'ajouteront à celles décidées pour le refroidissement et la reprise de contrôle des réacteurs. Elles complèteront celles mises en place pour résoudre le problème de l'importante quantité d'eau radioactive accumulée dans les installations.

La décision de fixer de nouvelles directives intervient alors que plusieurs techniciens auraient été exposés à plus de 250 millisieverts de radiation, une limite exceptionnellement fixée par le gouvernement pour cette situation d'urgence.

Les heures de travail seront plus strictement contrôlées et un système sera mis en place pour enregistrer automatiquement l'exposition des travailleurs. Le nombre de médecins présents sur site 24h sur 24 sera augmenté et de nouvelles installations pour le repos des techniciens seront aménagées.






-- L'Agence internationale de l'énergie atomique a déclaré que la structure organisationnelle complexe du gouvernement japonais est à l'origine de la lenteur anormale de la réaction face à l'accident nucléaire de Fukushima.

Les experts de l'AIEA qui se sont rendus au Japon le mois dernier ont indiqué que le pays avait sous-estimé l'envergure du tsunami qui a touché la centrale de Fukushima et que les mesures de sécurité doivent être renforcées pour faire face aux catastrophes naturelles.

La mission a pressé l'AIEA de poursuivre ses investigations afin que les données collectées par le Japon au sujet de l'exposition aux radiations et de ses effets sur la santé puissent être analysées de façon approfondie.

Lundi prochain, l'AIEA soumettra ses résultats et recommandations lors d'une réunion des ministres qui se tiendra à Vienne, en Autriche.

mercredi 15 juin 2011

les news



-- La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a entamé les opérations visant à réduire le niveau de radiation dans l'eau de mer près de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

L'opérateur de la centrale a mis en marche deux dispositifs de filtrage ce lundi après une série de tests.

Les machines sont installées près des prises d'eau des réacteurs 2 et 3, là où ont été enregistrés des niveaux élevés de radiation.

Elles sont conçues pour pomper dans un premier temps l'eau de mer et absorber ensuite le césium radioactif à l'aide de zéolite, un minerai. L'eau est enfin renvoyée vers la mer.

Tepco explique que chaque dispositif est capable de traiter jusqu'à 30 tonnes d'eau de mer par heure. Des tests ont montré que les machines réduisaient de 20 à 30 pour cent les niveaux de césium. La compagnie déclare chercher les moyens d'améliorer la capacité de filtrage.
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Tepco, l'opérateur de la centrale de Fukushima, annonce qu'un dispositif d'absorption du césium qu'il vient de mettre à l'essai fonctionne normalement.

La Compagnie d'électricité de Tokyo a commencé ce mardi matin à utiliser un équipement de fabrication américaine, destiné à traiter l'eau faiblement radioactive dans son installation de traitement des eaux sur le site.

Après avoir interrompu les travaux après 10 heures de fonctionnement pour analyser les résultats, Tepco a constaté que le niveau de césium 134 a été réduit à un 2900ème et celui du césium 137 à un 3300ème.

Plus de 105 mille tonnes d'eau fortement radioactive se sont accumulées sur le site de la centrale et Tepco craint de manquer d'espace de stockage dans les deux prochaines semaines.

Tepco se prépare aussi à commencer mercredi à utiliser un agent chimique de production française qui servira à décontaminer l'eau qui stagne sous les bâtiments.
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La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a décidé de reporter une fois de plus les tests d'un nouveau système pour traiter l'eau hautement radioactive qui menace de déborder des installations de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. L'opérateur souhaite effectuer les tests mardi ou plus tard, c'est-à-dire avec plus de 4 jours de retard.

Tepco avait initialement prévu de commencer les tests vendredi dernier avec un des quatre dispositifs du système, fabriqué par une compagnie américaine, et qui a pour fonction d'éliminer le césium. Mais le projet a pris du retard lorsque Tepco a découvert une fuite d'eau dans un joint et le dysfonctionnement d'une pompe.

Ce lundi, la compagnie a essayé de tester les autres dispositifs, mais le plan s'est avéré irréalisable. Elle planche maintenant sur les moyens de raccourcir la période d'essais de cinq jours prévue, afin de pouvoir entamer dans les plus brefs délais le traitement de l'eau contaminée et prévenir les débordements.


-- Un technicien de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi aurait apparemment travaillé à l'extérieur sans avoir installé de filtre dans son masque de protection pour prévenir l'inhalation de particules radioactives.

La Compagnie d'électricité de Tokyo a annoncé qu'elle examinerait le technicien pour une possible exposition interne aux radiations et chercherait à savoir si une gestion inadéquate de la sécurité est à l'origine de l'incident.

La compagnie a révélé que ce technicien, un homme dans la soixantaine, avait travaillé à l'extérieur du bâtiment du réacteur 2 pendant deux heures lundi matin. Ce n'est que plus tard que cet homme s'est aperçu qu'il avait omis d'installer un filtre dans son masque.

Selon Tepco, le technicien aurait été exposé à 0,5 millisievert de radiation externe.



-- Selon le ministère japonais de la Santé, 23 travailleurs de la centrale de Fukushima pourraient avoir subi une exposition interne à des radiations supérieures à 100 millisieverts.

Ce mardi, le ministère a donné ordre à Tepco, l'opérateur de la centrale, de mettre immédiatement ce personnel en congé.

Rappelons qu'en mars, le gouvernement a rehaussé comme mesure d'urgence le seuil préalablement fixé à 100 millisieverts pour le porter à 250 millisieverts.

Le ministère a également demandé à Tepco de faire passer des examens médicaux aux 23 travailleurs en question.

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Au Japon, seize préfectures ont décelé des matières radioactives dans les dépôts de leurs stations d'épuration d'eau depuis l'accident survenu en mars à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Par le biais d'interviews, la NHK a constaté qu'au moins 22 des 47 préfectures de l'Archipel ont procédé à des analyses des boues afin de vérifier la présence éventuelle de substances radioactives. Dans 16 d'entre elles, allant du Hokkaido à Osaka, des éléments radioactifs ont été détectés.

Le niveau du césium radioactif était le plus élevé dans la ville de Fukushima où il a atteint 447 mille becquerels par kilo. Vient ensuite Tokyo avec 55 mille becquerels et Maebashi, une ville au nord de Tokyo, où l'on a enregistré 42 800 becquerels.

Des terres détrempées par la pluie contenant des substances radioactives se sont transformées en boues contaminées qui sont stockées dans les stations d'épuration d'eau.

A l'heure actuelle, le Japon ne dispose pas de directives chiffrées en matière de boues contaminées, ce qui constitue un nouveau problème.

-- Une commission du ministère de la Santé étudiant les taux de radiation de l'eau du robinet au nord-est du Japon et dans les environs de Tokyo a conclu à l'absence de risques pour le moment.

La commission a été créée après que de l'iode radioactif, dépassant les normes de sécurité pour les nourrissons, a été détecté dans l'eau du robinet, dans les préfectures de Fukushima et Ibaraki, peu après l'accident nucléaire à la centrale Fukushima Dai-ichi, en mars. Depuis, l'eau du robinet dans ces zones est restée à l'intérieur des limites de sécurité.

Les médecins et experts en radioactivité de la commission se sont accordés sur l'innocuité de l'eau du robinet, à moins que la situation à la centrale ne change soudainement.

Ils ont convenu que les autorités devraient poursuivre leurs inspections régulières pendant encore plusieurs mois.
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mardi 14 juin 2011

Préfectures (en rouge) où il est déconseillé de se rendre pour des activités de loisir et de tourisme

source irsn

Problèmes techniques qui retardaient le traitement de l'eau hautement radioactive

-- Au Japon, les problèmes techniques qui retardaient le traitement de l'eau hautement radioactive dans la centrale nucléaire de Fukushima ont été résolus ce dimanche.

L'exploitant de la centrale, la Compagnie d'électricité de Tokyo, a annoncé que de nouveaux tests seraient effectués dès lundi.

Un incident technique empêchait le fonctionnement d'un appareil de fabrication américaine essentiellement destiné au filtrage du césium radioactif.

Tepco avait prévu de tester deux jours plus tôt les performances de ce dispositif, avec deux autres appareils de filtrage.

Un des systèmes s'avérait toutefois défectueux.

Tepco a finalement annoncé que tous les appareils étaient désormais en état de marche et que de nouveaux tests seraient effectués lundi, si aucune nouvelle anomalie ne survient d'ici-là.

Initialement prévue le 15 juin, l'opération de filtrage des particules radioactives sera finalement retardée.
Quelques mots sur la situation au Japon. A la centrale de Fukushima-Daiichi les travaux s’intensifient pour parvenir à récuperer l’eau très radioactive qui s’est amassée dans les parties basses des bâtiments et des galeries souterraines. Pour deux raisons : trop radioactive pour autoriser un travail à proximité,  elle interdit d’installer les dispositifs prévus pour refroidir définitivement les coeurs détruits; et cette eau dont une partie s’est déjà écoulée vers l’océan menace d’y couler de nouveau.
Les Japonais ont donc acheminé de grandes capacités de stockage (barge ancrée près de la centrale, conteneurs (photo à droite)…) où cette eau est en cours de transfert. Un dispositif de décontamination de l’eau assez efficace – il récupère l’essentiel du césium – est en cours de test et devrait être opérationnel rapidement.
Des travaux sont en cours pour améliorer la solidité du bâtiment où se trouve la piscine du réacteur N°4 qui pourrait céder en cas de secousse sismique importante.
En ce qui concerne la protection des populations, de vastes opérations de cartographie et  de suivi des contaminations radioactives sont en cours. Une sorte de quadrillage de toute la région a été réalisé, avec des prélèvements de sols systèmatiques, ainsi que dans tous les établissements scolaires. Cette cartographie précise est indispensable car la valeur seuil retenue pour une évacuation des populations – 20 millisieverts dans les 12 mois suivant l’accident – peut être atteinte dans un quartier et non dans celui d’à-côté. La surveillance des personnes suspectées d’avoir été contaminées s’accentue, et des milliers de dosimètres ont été déployés dans les établissements scolaires.

vendredi 10 juin 2011

un nouveau système de traitement de l'eau hautement contaminée

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La Compagnie d'électricité de Tokyo expérimente actuellement un nouveau système de traitement de l'eau hautement contaminée présente dans les bâtiments de la centrale Fukushima Dai-ichi.

Ce vendredi, au premier jour de ces tests, de l'eau faiblement radioactive sera transvasée dans un appareil qui peut filtrer le césium grâce à la zéolite, pour identifier d'éventuels dysfonctionnements.

D'autres équipements permettent le traitement des substances radioactives grâce à certains produits chimiques.

Tepco souhaite réduire de un millième à un dix-millième la concentration de particules radioactives dans l'eau contaminée.

Rappelons que plus de 105 000 tonnes d'eau hautement radioactive se sont accumulées dans la centrale.
Le volume augmente tous les jours de 500 tonnes, en raison des opérations d'injection d'eau pour le refroidissement des réacteurs.

Tepco espère que cette nouvelle stratégie lui permettra de maîtriser la situation, car l'eau contaminée menace de déborder d'ici la fin du mois.






-- Des dosimètres de radiation ont été distribués à toutes les écoles maternelles et primaires d'une petite ville située à 60 km de la centrale Fukushima Dai-ichi.

Les parents sont de plus en plus inquiets pour la santé de leurs enfants dans cette région de la préfecture de Fukushima.

Le maire de la ville de Date, Shoji Nishida, a donc annoncé jeudi que les établissements scolaires seraient désormais équipés de dosimètres.

Bien que située en dehors de la zone d'exclusion, des niveaux de radiation atteignant les 20 millisieverts par an ont été détectés en 3 endroits, dans la ville de Date.


Ce niveau est 20 fois plus élevé que la norme annuelle fixée par la Commission internationale de protection radiologique.

La municipalité a donc débloqué 300 000 dollars environ pour la distribution des dosimètres à près de 8000 enfants, dans les écoles maternelles et primaires, ainsi que dans les collèges et les centres de soins.

jeudi 9 juin 2011

Tepco s'apprête à activer les systèmes de filtrage en vue de décontaminer l'eau hautement radioactive

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Tepco s'apprête à activer les systèmes de filtrage en vue de décontaminer l'eau hautement radioactive dans la centrale de Fukushima.

Pour éviter l'écoulement de l'eau contaminée dans la mer, des barrières ont été installées à proximité des conduites des réacteurs 2 et 3. Toutefois, du césium radioactif a été détecté à l'extérieur du dispositif, dans des proportions supérieures aux normes de sécurité établies par le gouvernement.

Les techniciens ont installé deux systèmes de filtrage près des conduites d'eau des réacteurs.

Il s'agit de filtres à zéolite pouvant absorber le césium radioactif.

Tepco prévoit donc de tester le procédé et d'évacuer dans la mer un maximum de 30 tonnes d'eau contaminée par heure, après filtrage en-deçà de la clôture.


-- La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, redouble d'efforts pour prévenir d'éventuelles fuites radioactives, en raison de l'accumulation d'eau contaminée dans la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

Tepco prévoit à nouveau de transvaser les 2700 tonnes d'eau hautement contaminée accumulées dans les bâtiments des réacteurs vers un réservoir de stockage des déchets nucléaires.

Il s'agit de retarder de 5 jours le débordement d'un tunnel situé à l'extérieur du réacteur numéro 2. L'accident pourrait se produire le 20 juin si un nouveau système de décontamination de l'eau n'est pas installé et opérationnel d'ici mercredi prochain.

L'opérateur de la centrale aurait obtenu l'accord de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, laquelle juge le projet envisageable en l'absence de risque de fuites à l'extérieur de la centrale.

mercredi 8 juin 2011

La compagnie envisage de mettre en marche le système le 15 juin

La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, va effectuer les derniers préparatifs avant l'activation d'un équipement spécial de purification pour traiter l'eau radioactive dans la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. La compagnie envisage de mettre en marche le système le 15 juin.

Ce mercredi, Tepco a testé le panneau de commandes d'un dispositif développé aux Etats-Unis pour absorber le césium radioactif. La compagnie a également testé les pompes d'un dispositif français qui utilise des produits chimiques pour précipiter les substances radioactives dans l'eau.

Selon Tepco, le système devrait pouvoir décontaminer environ 1200 tonnes d'eau par jour avant leur transfert vers des réservoirs de stockage provisoires à l'intérieur du complexe de Fukushima.

Plus de 150 mille tonnes d'eau contaminée se seraient accumulées dans les sous-sols des bâtiments des réacteurs et des turbines. Chaque jour, plus de 500 tonnes d'eau radioactive s'ajoutent à ce volume, Tepco devant injecter de l'eau douce dans les réacteurs pour les refroidir.


mardi 7 juin 2011

Nombreuses actualités du 6 juin

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Nous avons demandé aujourd'hui au directeur du Centre de prévention des catastrophes d'Asie, Makoto Fujieda, de nous parler de l'incinération prévue des déchets radioactifs.

Makoto Fujieda
Les explosions d'hydrogène à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi ont éparpillé des substances radioactives dans les alentours. Elles auraient également contaminé des débris, dont des morceaux de bois et de plastique. Ces débris sont habituellement brûlés pour réduire leur volume avant leur ensevelissement. Les enterrer sans les avoir incinérés au préalable entraînerait des difficultés en raison de leur volume important.
C'est la raison pour laquelle cette méthode traditionnelle a été choisie par les municipalités qui y ont été autorisées.
Mais si des déchets normaux et des déchets radioactifs sont brûlés dans la même installation, un travail supplémentaire sera nécessaire pour enlever toutes les cendres et vérifier les niveaux de radiation après chaque incinération. Je pense que la difficulté de ces efforts rendrait peu efficace le processus d'élimination des déchets. C'est pourquoi je propose que des incinérateurs soient installés pour brûler uniquement les déchets radioactifs.

Radio Japon
Quels sont les problèmes associés à la méthode d'incinération ?

Makoto Fujieda
Lorsque les déchets contaminés sont brûlés, des substances radioactives sont recueillies dans les filtres et les cendres, aussi les filtres doivent être remplacés et les cendres éliminées de manière appropriée, en même temps que les filtres eux-mêmes.
La méthode habituelle consiste à les stocker dans des conteneurs ou des barils avant de les transporter vers le site d'ensevelissement.
Mais la capacité de ces sites ne suffirait certainement pas à accueillir tous les déchets radioactifs. Il serait donc nécessaire de préparer plus de sites d'ensevelissement.
Par ailleurs, si le niveau de radiation des cendres et des filtres était trop élevé, il serait impossible de les enterrer tels quels. Il faudrait tout d'abord les stocker dans des barils jusqu'à ce que leur niveau de radiation ait naturellement baissé à un niveau permettant leur ensevelissement.
Les installations régionales d'incinération des déchets ne possèdent habituellement pas de site de stockage, ce qui rend nécessaire la création de tels sites.

C'était un commentaire de Makoto Fujieda, directeur du Centre de prévention des catastrophes d'Asie.






-- Tepco teste un système de filtrage pour décontaminer l'eau hautement radioactive qui continue à s'écouler à l'extérieur des réacteurs de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

La compagnie fait des essais pour s'assurer du bon fonctionnement du système en préparation à sa mise en marche le 15 juin.

Plus de 105 mille tonnes d'eau fortement contaminée se seraient accumulées dans les sous-sols des bâtiments des réacteurs et des turbines de la centrale.

Ce volume continue à s'accroître au rythme de 500 tonnes par jour.

Le 15 juin, la compagnie espère entamer la décontamination de l'eau et son transfert vers des réservoirs provisoires avant de la faire circuler dans les réacteurs comme fluide caloporteur.

Deux réservoirs sont arrivés ce lundi près du complexe nucléaire. 270 réservoirs au total, d'une capacité combinée de 30 mille tonnes, seront installés sur le site de la centrale.

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Près de 3 mois après la double catastrophe du 11 mars, la présence de déchets hautement radioactifs dans la centrale de Fukushima Dai-ichi continue de ralentir les opérations de refroidissement des réacteurs.

Ce lundi, un déchet d'environ 5 centimètres de diamètre et d'un niveau de radiation atteignant les 950 millisieverts par heure a été retiré dans la partie ouest du bâtiment abritant le réacteur numéro 3.

Des débris présentant des niveaux de radiation de 900 à 1000 millisieverts par heure ont été détectés dans la même zone en avril et en mai derniers.

A ce jour, la Compagnie d'électricité de Tokyo a évacué près de 280 conteneurs de substances radioactives mais les niveaux de radiation restent élevés à proximité du bâtiment du réacteur endommagé par l'explosion d'hydrogène.






-- Le ministère japonais des Sciences et des Technologies a entamé un projet visant au contrôle de la radioactivité du sol dans toute la préfecture de Fukushima.

Le prélèvement d'échantillons de sol a débuté ce lundi. L'objectif est de cartographier les zones de contamination dans la préfecture.

Environ 80 experts de 35 universités et laboratoires de l'Archipel sont associés à ces travaux.

Les échantillons seront prélevés tous les 4 kilomètres carrés dans un rayon de 80 km autour de la centrale Fukushima Dai-ichi, et tous les 100 kilomètres carrés, au-delà.

Plus de 2200 sections seront ainsi représentées sur la carte.

Le ministère compte achever l'opération d'ici la fin du mois et les résultats seront diffusés en août prochain.


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Un panel en charge de l'élimination des déchets radioactifs a décidé d'autoriser les municipalités à brûler les débris contaminés si elles disposent d'incinérateurs prévus à cet effet.

La décision a été prise dimanche par les membres du panel, mis en place par le ministère de l'Environnement.

Dans un premier temps, le ministère a fait mesurer la radioactivité des débris dans divers endroits de la préfecture de Fukushima, à l'exclusion de la zone d'évacuation située dans un rayon de 20 km autour de la centrale. 10 municipalités faiblement contaminées ont été autorisées à brûler ou à ensevelir les déchets.

Dimanche, le panel a donc planché sur les moyens de stocker les débris hautement radioactifs.

Les municipalités disposant d'incinérateurs pourvus de filtres ou de purificateurs électriques pourront désormais brûler les déchets hautement radioactifs.

Le ministère de l'Environnement transmettra ses consignes aux municipalités concernées d'ici la fin du mois, après inspection des incinérateurs.

dimanche 5 juin 2011

regrets pour ne pas avoir publié des informations importantes

Le gouvernement japonais a exprimé ses regrets pour ne pas avoir publié des informations importantes concernant les taux de radioactivité à proximité de la centrale Fukushima Dai-ichi peu après l'accident nucléaire.

La centrale et les autorités préfectorales ont collecté des informations afin de déterminer les mesures d'évacuation ainsi que les restrictions en matière alimentaire et de consommation d'eau.

Certains résultats faisaient état de la présence de tellure radioactif à 7 km de la centrale. Le tellure est produit lors de la fusion du combustible nucléaire.

Trois heures avant d'obtenir ces informations, le gouvernement avait élargi de 3 à 10 km la zone d'évacuation autour de la centrale.

L'Agence gouvernementale de sûreté nucléaire et industrielle avait déclaré lors d'une conférence de presse que le combustible était intact.

De même, les autorités n'ont pas divulgué des niveaux de radiation élevés détectés dans l'herbe entre 30 et 50 km de la centrale.

Le 15 mars, un taux d'iode 131 radioactif de 123 millions de becquerels a été décelé à 38 km au nord-est de Fukushima Dai-ichi.

samedi 4 juin 2011

de la vapeur se dégage du sol du bâtiment du réacteur numéro 1

Selon la Compagnie d'électricité de Tokyo, de la vapeur se dégage du sol du bâtiment du réacteur numéro 1 de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi et des taux très élevés de radioactivité ont été détectés à proximité.

Tepco a inspecté l'intérieur de ce bâtiment vendredi à l'aide d'un robot télécommandé.

Il semblerait que de la vapeur s'échappe d'une fissure dans le sol. Des taux de radioactivité très importants, de 3000 à 4000 millisieverts par heure, ont été détectés dans le bâtiment.

Selon l'exploitant, cette découverte n'aura pas d'impact notable sur les travaux car elle ne concerne qu'une partie délimitée du bâtiment.

On pense que le combustible du réacteur numéro 1 a fondu après le séisme et le tsunami du 11 mars.

Cette fusion aurait percé des trous dans la cuve de pression et abîmé l'enceinte de confinement, provoquant des fuites, puis une accumulation d'eau hautement contaminée dans le sous-sol.

Tepco prévoit d'installer un système de refroidissement à circulation afin de décontaminer l'eau et de l'utiliser comme réfrigérant.

vendredi 3 juin 2011

contrôles de contamination interne

La préfecture de Fukushima a décidé de soumettre les habitants des environs de la centrale nucléaire à des contrôles de contamination interne.

Les riverains redoutent de plus en plus les conséquences sanitaires de l'accident survenu dans la centrale Fukushima Dai-ichi.

Des contrôles médicaux sont d'ores-et-déjà proposés à tous les habitants de la préfecture mais il s'agit à présent d'évaluer les risques éventuels de contamination interne, par ingestion ou respiration.

Les personnes vivant aux abords de la centrale et dans les proches environs sont concernées en priorité.

Un appareil appelé "whole-body counter" permet de mesurer avec précision le niveau de radioactivé dans l'organisme.

Toutefois, la préfecture ne dispose aujourd'hui que d'un seul appareil, ce qui limite le rythme des contrôles à 10 examens quotidiens. Les instituts de recherche et tous les organismes équipés de ce dispositif sont donc sollicités.

Les autorités préfectorales s'efforcent également de se procurer 2 appareils disponibles dans la ville d'Okuma, à l'intérieur de la zone d'évacuation.
-- L'hôpital universitaire de Nagasaki annonce que 40 pour cent des personnes envoyées dans la préfecture de Fukushima après le séisme ont subi une exposition de leurs organes internes aux radiations.

L'hôpital a effectué des tests sur tous les secouristes envoyés par la préfecture de Nagasaki dans la région de Fukushima. Ces derniers, notamment des médecins, ont passé environ une semaine en mars à aider le personnel des institutions préfectorales ou des établissements hospitaliers de Fukushima juste après l'accident de la centrale nucléaire.

L'hôpital de Nagasaki précise que de l'iode radioactif a été détecté chez 34 secouristes, soit 40 pour cent environ des 87 personnes examinées. Du césium radioactif a également été détecté chez certaines personnes. Ces deux substances, l'iode et le césium radioactif ne sont pas naturellement présentes dans le corps humain.

Cependant les médecins soulignent que les quantités de substances radioactives relevées sont extrêmement faibles et ne posent aucun problème sanitaire.

mercredi 1 juin 2011

augmentation du niveau d'eau dans les tunnels pour cause de pluies


L'opérateur de la centrale Fukushima Dai-ichi s'efforce d'évacuer l'eau hautement radioactive des piscines de stockage du combustible irradié, par crainte de débordements de plus en plus importants.

La Compagnie d'électricité de Tokyo a signalé une élévation d'environ 6 cm du niveau de l'eau dans la salle de la turbine du réacteur numéro 2 ainsi que dans un passage souterrain. Le niveau aurait ainsi augmenté en 24 heures, jusqu'à jeudi matin.

Le même phénomène a été constaté dans les salles des turbines des réacteurs 3 et 4.

Dans les passages souterrains, le niveau de l'eau est à 28 centimètres de la surface à l'extérieur du réacteur 2 et à 24 centimètres à l'extérieur du réacteur 3.

Tepco prévoit de recourir à un système de purification d'ici la mi-juin. Pour l'instant, dans l'urgence, les techniciens s'apprêtent à évacuer vers le condenseur l'eau accumulée dans la salle de la turbine du réacteur numéro 3.
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La compagnie d'électricité de Tokyo indique que plus de 100 mille tonnes d'eau hautement radioactive se sont échappées des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima.

Tepco a prévenu que cette eau contaminée risquait de déborder à la fin du mois pendant la saison des pluies, et qu'elle cherche donc activement les moyens de la stocker après l'avoir décontaminée.

Cette situation ralentit d'autant les efforts pour parvenir à stabiliser durablement les réacteurs de la centrale.

Tepco précise que les 100 mille tonnes d'eau incriminée contiennent quelque 720 mille terabecquerels de substances radioactives. Un tera égale mille milliards de becquerels.

Le 15 juin, la compagnie électrique prévoit de démarrer un processus avec un nouvel équipement capable de filtrer 1200 tonnes d'eau contaminée par jour. A la mi-août elle installera également une gigantesque citerne souterraine capable de contenir 100 mille tonnes d'eau radioactive.

La principale crainte de Tepco, c'est que l'eau contaminée déborde si le système de filtrage qui va commencer bientôt ne fonctionne pas correctement. Dans cette optique, la compagnie cherche donc à se préparer d'autres zones de stockage.

nuages comparaison des 2 catastrophes