Un problème de communication entre les membres du personnel de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi pourrait avoir contribué au retard pris pour juguler l'accident le 11 mars.
Selon Tepco, le directeur de la centrale n'a pas, pendant plusieurs heures, été informé que le seul système de refroidissement de secours pour le réacteur numéro un avait été éteint manuellement le jour du séisme et du tsunami.
La NHK a obtenu un rapport intérimaire sur l'accident, compilé par la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco.
Selon ce document, les ouvriers de la salle de contrôle du réacteur ont interrompu un système de refroidissement d'urgence peu après 18 heures mais le directeur de la centrale, Masao Yoshida, et d'autres employés travaillant dans les bureaux de la centrale n'ont pas été informés de cette interruption manuelle.
Selon Tepco, ce n'est que vers minuit que le directeur de la centrale s'est rendu compte que le système ne fonctionnait pas. Une hausse des niveaux de radiation dans le bâtiment du réacteur l'a alerté de l'éventualité de dégâts sur les barres de combustibles.
Tepco estime que les dégâts constatés sur ces barres de combustible pourraient avoir eu lieu pendant ce laps de temps. Le rapport explique que cela a généré une forte concentration d'hydrogène qui a provoqué la première explosion à la centrale dès le lendemain.
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