Selon une commission d'enquête sur l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, les opérateurs auraient arrêté l'un des systèmes de refroidissement d'urgence sans en informer la direction.
Cette mise à l'arrêt survenue le 13 mars aurait entraîné la surchauffe du réacteur numéro 3 pendant près de 7 heures avant la fonte du combustible, provoquant une explosion d'hydrogène le lendemain.
Selon la commission gouvernementale, les opérateurs ont stoppé le système de refroidissement dans les premières heures du 13 mars. Craignant que sa batterie ne se décharge, ils ont essayé d'utiliser des pompes à incendie en remplacement.
Mais ils ne sont pas parvenus à injecter de l'eau dans le réacteur en l'absence de courant pour ouvrir ses valves. Sans électricité, ils n'ont pas pu réduire la pression à l'intérieur du réacteur et y injecter de l'eau.
Ce n'est que 7 heures plus tard qu'ils ont réussi à déverser de l'eau dans le réacteur en utilisant des batteries de voiture pour ouvrir les valves.
Selon la commission, le directeur n'a été informé de la mise à l'arrêt du système de refroidissement que plus d'une heure après.
La mauvaise communication entre les opérateurs sur le site de la centrale et le siège sera mentionnée comme une des causes du retard à traiter l'accident dans un rapport provisoire de la commission publié lundi prochain.
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